2024, Deterna, 342 pages, 37 €
Préface de Victor Cambon
Henry Ford est au premier chef un self-made-man, un autodidacte, et c’est précisément parce que sa personnalité n’a été ni déformée par l’empreinte d’une école, ni imbue de préjugés sociaux que sa vie et son œuvre constitue la libre émanation d’une intelligence supérieure, à la fois primesautière et réfléchie, indépendante et disciplinée, réaliste et profondément humaine.
En 1892, il fabrique, à temps perdu, sa première automobile, ce qui engloutit ses modestes économies. Avec d’infimes ressources. Il établit un nouveau modèle de voiture ; puis, cédant à l’engouement universel, une voiture de course. En 1896, cette voiture arrive première dans une grande épreuve et la réputation de Henry Ford s’affirme.
De mois en mois, grâce à des prodiges d’organisation, il diminue le nombre d’hommes employés à la construction de ses châssis et, par suite, le prix de revient et simultanément les prix de vente, tout en augmentant les salaires. Il s’efforce de donner à des mutilés et à des infirmes des besognes à leur portée qui assurent leur existence.
Henry Ford a fait paraître en 1922 un livre dans lequel il écrit comment il voit les affaires, la politique, et bien sûr son savoir sur l’automobile et ce qui l’entoure. Il profite de ce livre pour exposer sa théorie (fordiste) et expliquer ses avantages et ce qu’elle met en valeur.
Ce livre fait également office d’autobiographie puisque Henry Ford y détaille quelques histoires de ses débuts de carrière. On remarque que celui-ci est clairement attiré par l’importance du service aux autres (et donc aux clients). C’est intéressant de se rendre compte qu’un homme né dans un petit village, éduqué dans un environnement assez clos qu’est celui de la ferme, a pu amener à ce qu’il a démontré par la suite, et ce qu’il a créé, engendré, etc.
Tout homme qui produit quelque chose ne peut être qu’impatient de connaître par quels moyens Henry Ford, parti de rien, est arrivé en vingt ans, seul et sans aide, à être un des plus grand producteur du monde.
Disponible sur la Boutique des nationalistes
Citons quand même aussi son très réaliste livre: « Le juif international » qui bien sûr lui valut sa réputation d’anti sémite…
FORD a inventé plein de chose. La FORD T était trop solide. Il a donc été décidé d’utiliser pour sa fabrication de l’acier de moins bonne qualité pour qu’elle rouille plus vite (a priori pas moins vite que les automobiles des concurrents), dure moins longtemps et que les ventes progressent. On changeait d’époque, c’était le 20ème siècle.