La réalité dépasse la fiction. On croirait des scénarios de films d’horreur : le 14 juillet, un camion fou de 19 tonnes conduit par un Tunisien de 31 ans tue 84 personnes et en blesse plus de deux cents autres sur la promenade des Anglais, le 18 un Afghan agresse à la hache des passagers dans un train régional dans le sud de l’Allemagne, en blessant gravement quatre, les autres étant en état de choc ; le même jour, sur une plage de Normandie, à Jullouville, un homme apostrophe les vacanciers aux cris de « Allahu akbar » et « je vais tous vous tuer » suscitant la panique, le 19, dans un VVF des Hautes-Alpes, un homme poignarde une mère de famille et ses trois filles de 8, 12 et 14 ans, perforant le poumon d’une des fillettes et le thorax de la mère, leur reprochant d’être indécemment vêtues. L’accumulation de ces faits atroces laisse bouche bée. Et tout laisse à penser hélas que ces carnages vont se démultiplier dans les semaines, les mois et les années à venir. S’il suffit de rouler à grande vitesse avec une voiture ou un camion pour tuer, blesser, mutiler des dizaines voire des centaines de personnes, s’il suffit d’un couteau ou d’une hache pour semer la mort autour de soi, nul doute que les vocations de terroristes ne manqueront pas. Si l’on additionne les malades, les fous, les déséquilibrés, les frustrés et tous ceux qui ont la haine de la France, de l’Europe, du Blanc, de l’Occidental, quantité d’individus sur notre territoire sont susceptibles de passer à l’acte à tout moment.
Et quand on sait que les allogènes sont aujourd’hui répandus aux six coins de l’Hexagone, dans les villes mais aussi dans les moindres villages de France, personne ne peut se sentir vraiment en sécurité. Les attentats peuvent se produire n’importe où, n’importe quand, n’importe comment : dans un train, un métro, une gare ou un aéroport, dans une rue, à la terrasse d’un café ou d’un restaurant, dans un stade, à la plage, dans un supermarché, sur une aire d’autoroute. Et il est évident que la médiatisation de ces tueries, leur effrayante efficacité meurtrière ne peuvent qu’encourager la répétition de tels carnages. Ces tueries sont d’ailleurs très difficiles à éviter car il suffit d’un homme déterminé, fanatisé, ayant prémédité son acte, bénéficiant en général de quelques complicités, pour assassiner le plus grand nombre. D’autant que tous ces tueurs sont des kamikazes, prêts à mourir sur le lieu de leurs “exploits” mortifères, et face à eux la police et la maréchaussée se trouvent singulièrement démunies.
Plus effrayant, et c’est ce que révèle le carnage de Nice, les tueurs ne sont pas forcément des individus connus des services de renseignement et fichés S. N’importe quel immigré qui porterait en lui la haine de la France, qui est quelque peu exalté ou dérangé, peut parfaitement réaliser ce genre d’opérations. Et Daech a beau jeu ensuite de revendiquer l’attentat, même si son ou ses auteurs n’avaient pas forcément auparavant de liens directs et étroits avec l’organisation. N’importe quelle petite frappe n’ayant pour perspective qu’une vie pathétiquement limitée à la salle de sport et l’écran de télévision peut acquérir une sanglante gloriole en tuant indifféremment Français, touristes, et allogènes.
On notera toutefois que jusque-là tous les auteurs d’attentats étaient connus des services de police pour des violences, et autres faits de délinquance. Mohamed Lahouaiej Bouhlel que les media ont présenté dans un premier temps comme un Franco-Tunisien, comme un Niçois, même, ayant tué d’autres Niçois (peut-on aller plus loin dans la bêtise et le déni du réel ?) est en réalité un Tunisien, un étranger qui aurait dû être expulsé depuis longtemps du territoire national car il avait commis des délits. Mais la double peine ayant été abrogée — merci Sarkozy ! —, cet individu est scandaleusement resté en France. On constate que ce sont quasiment toujours des multirécidivistes qui commettent de tels attentats terroristes. La responsabilité des pouvoirs publics, de la justice est donc engagée très lourdement.
Suite de l’éditorial de Rivarol dans le n°3245 du 21 juillet 2016
Estrosi s’est rendu en Israël pour rencontrer le directeur du Conseil de Sécurité Nationale.
http://www.numerama.com/politique/183997-detecter-les-futurs-terroristes-sur-internet-leurope-veut-sinspirer-disrael.html