Cette année encore, une délégation du mouvement français Les Nationalistes s’est rendue à Sofia pour participer aux célébrations organisées en l’honneur du général Hristo Lukov.
Nous avons profité de ce voyage, avec nos camarades espagnols dont Manuel Andrino, Chef de La Falange, et roumains, dont notre camarade Sorin Olariu, représentant la fondation Ogoranu, pour visiter Sofia, capitale de l’un des plus anciens pays d’Europe, né en 681 de l’union des Thraces, des premiers Slaves et des proto-Bulgares et ville qui plonge ses racines dans la Serdika romaine et sa gloire chrétienne, qui vit peut-être naître l’empereur Constantin et porta, malgré l’oppression ottomane, la gloire de notre civilisation européenne jusqu’aux confins du Bosphore.
Rappelons que le général Lukov fut, comme en France le Maréchal Pétain, à la fois un grand soldat, un grand homme d’État et enfin, celui qui sut insuffler à la Bulgarie cette force d’âme qu’il avait, par sa direction du mouvement « Union des Légions Nationales Bulgares ».
Soldat du premier conflit mondial, il combattit héroïquement à Kustyendil, quand tout s’effondrait, ce qui permit à la Bulgarie de conserver cette ville malgré le cruel et injuste traité de Neuilly.
Homme d’État, ministre de la Défense, il restaura la puissance militaire bulgare.
Meneur d’hommes, conscient des enjeux du second conflit mondial, il voulut engager la Bulgarie dans la croisade des peuples d’Europe contre le monstre bolchévique.
C’est pour cela que, le 13 février 1943, il fut assassiné par la terroriste bolchevique Violeta Jakob, sur ordre de l’Internationale rouge.
Alors que sa mémoire avait été effacée dans la Bulgarie communiste, de jeunes militants nationalistes, en liaison avec d’anciens membres de son mouvement, ont restauré son nom après la chute de l’enfer rouge et organisent une marche annuelle en son honneur, dans les rues de Sofia.
Cette année, nous commémorions à la fois le 80e anniversaire de son lâche assassinat et célébrions le 20e anniversaire de la procession organisée pour honorer sa mémoire.
Hélas, le pouvoir corrompu de Bulgarie, violant à la fois la constitution et les lois du pays, imposa frauduleusement l’interdiction de la marche.
Dès le vendredi soir, une mobilisation rapide suivie d’un défilé aux flambeaux fut organisée, aux cris de « Hristo Lukov », pour protester contre cette injuste interdiction, sur l’avenue Vitosha, artère centrale de la capitale bulgare.
Puis le samedi, à partir de 14 heures, malgré cette injuste interdiction de la Lukovmarch, plusieurs centaines de Bulgares et d’Européens, porteurs de notre longue mémoire, défilèrent entre NDK et le monument au soldat inconnu, dans les rues de Sofia, sous une forêt de drapeaux bulgares, proclamant fièrement : « Interdit mais pas oublié ! »
Ensuite, nous fûmes accueillis, malgré les pressions policières, dans les locaux de l’Union Nationale Bulgare où, aux côtés de nos hôtes, nous pûmes, dans un esprit de camaraderie militante, entre Espagnols, Roumains, Hongrois, Polonais, Russes, Tchèques, Slovaques, Allemands, discuter de notre grande Europe et construire ensemble notre rêve de la voir retrouver sa gloire et sa grandeur.
Le dimanche matin, nous nous rendîmes devant la maison du général pour déposer la traditionnelle couronne et lui rendre cet hommage que doit la jeunesse de Bulgarie et d’Europe au héros tombé pour sa Patrie.
Loin d’être les derniers d’hier, nous sommes et resterons les premiers de demain !