Robert Durst-Bernstein est l’héritier de l’une des plus vieilles et riches compagnies immobilières de New York. La Durst Organization a été fondée en 1927 par son grand-père. Juif venu de Galicie,ce dernier fit fortune notamment en achetant l’emplacement de la plus grande synagogue américaine à l’époque, qui allait être reconstruite ailleurs, pour bâtir un immeuble commercial à la place.
Robert Durst, rescapé multirécidiviste de la “justice” américaine
Robert Durst a été impliqué dans plusieurs affaires criminelles depuis plus de 30 ans. Sa femme, qu’il trompait, Kathleen McCormack, a disparu en janvier 1982. En décembre 2000, l’une de ses meilleures amies – orpheline, c’est lui qui l’a conduit à l’autel le jour de son mariage –, Susan Berman, fut assassinée. Surnommée « la Princesse de la mafia juive », elle était la fille de l’une des figures de la mafia juive aux États-Unis, David Berman, par ailleurs activiste juifiste*. Elle fut abattue d’une balle dans la tête. Auteure et journaliste – dont une encyclopédie en ligne précise qu’elle souffrait de « névroses » et « d’anxiété irrationnelle », elle fut tuée quelques jours avant une audience sur la mort de Kathleen McCormack.
Principal sinon unique suspect dans ces deux affaires, il ne fut jamais jugé.
Ce malade, qui se drogue et qui aime se « travestir », fut par contre inculpé pour le meurtre de son voisin Morris Black, commis en octobre 2001. Il avouera lui avoir tiré en pleine tête, l’avoir démembré, et avoir jeté les morceaux de son corps dans une rivière. Malgré l’extrême gravité des faits, il fut relâché sous caution quelques heures après son arrestation. Malgré les 500 000 dollars de caution, il s’enfuit. Malgré ses aveux, l’horreur du crime et du démembrement, il n’écopa que de cinq ans de prison, non pour le meurtre, mais pour avoir jeté les morceaux du corps dans une rivière. Pour le meurtre, le tribunal valida la théorie absurde de la « légitime défense » et du fait que sa maladie – il souffre du syndrome d’Asperger – expliquait son comportement.
Il fut libéré sur parole en 2005, quatre ans après les faits, malgré les précédents. Dès sa sortie, il viola les conditions de sa libération conditionnelle : il se rendit sur les lieux du meurtre et rencontra dans un centre commercial la juge qui présidait le tribunal lors de son procès pour meurtre. Il ne retourna cependant en prison que pour trois mois.
Son comportement asocial ne s’est pas amélioré depuis : son frère et plusieurs membres de sa famille ont obtenu au début des années 2010 une ordonnance judiciaire contre lui pour qu’il ne s’approche pas d’eux. Il la viola à plusieurs reprises jusqu’à un procès en décembre 2014 : le juge acquitta le criminel et leva l’ordonnance. En juillet dernier, il s’était déshabillé dans une pharmacie avant d’uriner dans le magasin. Jugé également en décembre dernier, il n’écopa que de 500 dollars d’amende.
Arrêté à nouveau pour les meurtres de sa femme et de son amie
Robert Durst qui a bénéficié a minima du laxisme de la justice américaine, sinon de protections scandaleuses, a été arrêté samedi dernier à nouveau pour le meurtre de Kathleen McCormak et de Susan Berman. Si le corps de cette dernière avait été retrouvé, celui de sa femme – son ex-femme, le montre a osé demander le « divorce », et l’a obtenu, en 1990 – n’a jamais été découvert.
Alors qu’il a souvent plaidé l’irresponsabilité pour ses actes – sans que pourtant les autorités ne le mettent hors d’état de nuire, il est en réalité un froid calculateur. Lors de son arrestation, il séjournait sous un faux nom dans un hôtel, dans une chambre payée en liquide. Il était également muni de faux papiers : tout indique qu’il s’apprêtait à fuir le pays, comme il avait déjà fui la justice quelques années plus tôt.
Son arrestation a été déclenchée après des aveux passés… aux toilettes durant le tournage d’un documentaire. Le film, qui est diffusé en six parties sur la chaîne payante HBO, s’intitule The Jinx : The Life and Deaths of Robert Durst (« La malchance : la vie et les morts de Robert Durst »). La dernière a été diffusée dimanche. Il y confesse ses meurtres, alors qu’il s’est rendu aux toilettes sans avoir éteint le micro qu’il porte.
« Et merde, qu’est-ce que j’ai fait ? Je les ai tous tués, bien sûr »,
geint-il.
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* Le criminel juif a utilisé les moyens de la mafia et ses troupes de criminels pour attaquer les « Chemises d’argent », les militants nationalistes de la Légion d’argent de l’Amérique (Silver Legion of America ). De l’aveu même de sa fille, il fit attaquer les cadres et militants du mouvement dans le Minnesota pour empêcher les Américains d’être libres. Dans le même esprit, après avoir été viré de l’armée américaine à cause de ses activités criminelles, il rejoignit l’armée canadienne pour participer à l’invasion et la destruction de l’Europe.
Ce criminel juif est mort tranquillement en 1957 durant une opération chirurgicale, sans jamais avoir été réellement inquiété par la justice. Pour compléter son histoire, signalons qu’il fit invertir au judaïsme sa future femme, Gladys Ewald, une Allemande. Elle fut retrouvée morte peu après la mort de son mari, victime d’une overdose médicamenteuse ; sa fille affirme qu’elle ne s’est pas suicidée.