Le maire de Béziers Robert Ménard a fait installer une ménorah géante au sein même de la mairie de la ville. Comme si la présence d’une petite crèche n’avait eu pour but que de faire avaliser cette insulte à la France et aux Français, comme de nombreux autres maires au service de l’ennemi, Robert Ménard allumera la première bougie de ce chandelier à neuf branches ce mardi, sous la direction du président du consistoire Maurice Abitbol.
Hanoucka : extrémisme religieux et haine de l’Europe
Par ce geste, Robert Ménard s’inscrit dans le communautarisme le plus sectaire : la fête de « hanoucka » rappelle d’une part les massacres de masse d’animaux commis par les Juifs (des « holocaustes » dont les mêmes se plaignent quand ils prétendent en être victimes) et la justification des mutilations sexuelles. Pire encore : cette fête célèbre la victoire de Juifs contre l’empire grec des Séleucides, le rejet de la loi et de l’ordre et le meurtre d’Européens dans une guerre de terrorisme. Loin des messages symboliques solaires des célébrations d’hiver en Europe, « hanoucka » est une fête purement matérialiste.
Après la mort d’Alexandre le Grand (en -323), ses généraux se partagèrent l’empire que s’était constitué le chef macédonien de l’Asie à l’Afrique. Au Proche-Orient et en Asie, de la Palestine à l’Iran, Séleucos fonda la dynastique des Séleucides. La dynastie dirigea sans heurt important d’innombrables peuples, aux formes politico-sociales extrêmement variées, aux religions très diverses. Un seul peuple l’obligea à intervenir dans ses affaires par ses provocations et son incapacité à s’autogérer. Au milieu du second siècle avant notre ère, le pouvoir dû agir pour mettre fin à une guerre civile entre diverses factions juives. Contre – déjà – certaines pratiques, des édits furent pris, notamment pour interdire les mutilations sexuelles imposées aux enfants et contre les massacres de masses d’animaux.
Contre certains Juifs prêts à s’ouvrir au progrès, d’autres prirent les armes et menèrent une guerre terroriste, allant jusqu’à s’allier aux ennemis des souverains légitimes.
Les ménorah géante : une « tradition » sioniste vieille de… quarante ans
C’est donc ce refus du progrès, une guerre terroriste, les revendications des mutilations sexuelles d’enfants que commémore « hanoucka ». Les cérémonies publiques sont d’autant plus une provocation que l’allumage public de chandelier pour cette fête étrangère a été créé très récemment, à la fin des années 1970, par une communauté extrémiste juive à New York.
« Alors que les rabbins avaient relégué les consonances militaro-nationalistes de Hanoucca au profit de son aspect miraculeux, le sionisme fait de la révolte des Maccabées l’un des moments-clés de son historiographie […]. Érigés en modèle du “Juif nouveau” et expurgés de leurs tendances hellénisantes, les Maccabées deviennent les éponymes des “Olympiades juives” […] ainsi que les héros de nombreux chants et œuvres dont beaucoup deviennent populaires. Dieu en est généralement absent […]. Le Shib’hei Maoz de Naomi Shemer, composé en 1969, ne s’adresse pas à Dieu mais aux places fortes de Tsahal, prises d’assaut lors de la Guerre d’usure [!] avec l’Égypte.
Hanoucca devient donc l’une des plus grandes fêtes nationales d’Israël […]. Les sionistes religieux entérinent eux aussi cet aspect nationaliste de Hanoucca, adaptant en outre son rite à la célébration de l’indépendance d’Israël.
En réaction à ces diverses réinterprétations (qui ne sont pas sans provoquer des controverses), Menachem Mendel Schneerson, dirigeant du mouvement hassidique Habad, reprend à son compte l’initiative d’Abraham Beame, premier maire ouvertement juif de la ville de New York. Dix ans après le décès de celui-ci, en 1977, d’allumer une hanoukkia géante dans le centre de la ville, le rabbin fait de l’allumage public l’une de ses mitzvah campaigns au nom du pirsoum nissa et afin de promouvoir la “survivance spirituelle de la flamme juive” par la pratique des prescriptions bibliques. Ces allumages se sont depuis répandus au Canada, en Europe, en Israël et ailleurs »
note Wikipédia.
À l’opposé du message d’espérance de Noël et du solstice d’hiver, c’est une fête nationale étrangère, une revendication politique et l’exaltation de la guerre dans ce qu’elle a de plus vil et le refus de reconnaître les autorités politiques d’un pays, que Robert Ménard fait célébrer au sein même de la mairie de Béziers. Le maître de Robert Ménard, Maurice Abitbol, confirme totalement :
« Le rabbi de Loubavitch, rabbi Mena’hem Mendel Schneerson lança, il y a quelques années, un appel à tous les Juifs du monde, leur demandant de regarder la fête de Hanouccah comme un guide pour traverser les événements graves du moment. Il encouragea alors la mise en place de Ménorah dans l’espace public afin de partager ce message de lumière [sic] et d’espoir [re-sic] avec tous. C’est pourquoi, avec toutes les communautés juives du monde, avec l’accord, le soutien, et souvent la participation, des autorités civiles et religieuses, nous sommes heureux de présenter cette Ménorah publique »
se vante-t-il, sans rappeler ce qu’est et représente la communauté loubavitch.
Nous sommes loin, très loin du message de la crèche provençale… Il est à noter que le maître de Robert Ménard ne craint pas lui-même de dénoncer l’installation de crèche – confondant préfecture et conseil général – :
« Je n’ai pas été choqué par son installation en mairie, c’est un lieu de vie. En préfecture, c’est différent. C’est une tradition française, j’ai toujours vu des crèches chez des pratiquants et des non-pratiquants. Ce n’est pas spécialement religieux, mais dans notre communauté, cela a choqué des personnes et je peux le comprendre. »
Mais si une pratique culturelle pluricentenaire peut-être considérée comme une provocation pour les Juifs, à l’inverse, une manifestation extrémiste et revendicative juive ne pose aucun problème :
« Ce n’est pas une agression contre la laïcité. L’allumage de la Ménorah à côté de la crèche est plutôt consensuel. Ce n’est pas exclusif [sic] et cela n’exclut personne. »
Je suis déçu par Robert Ménard, il me semblait être pourtant l’un des seuls maire défendant la France chrétienne. Ce clin d’œil à la communauté juive le rapproche des idées du FN.
A quand un maire vraiment catholique ?