Les grands médiats croient au grand complot antisémite en Argentine
Régulièrement, les médiats du système, parfois avec raison, dénoncent le « complotisme » se répandant sur l’internet, les réseaux sociaux, mais également dans les médiats “dissidents” (cf. « Complot, complotisme et subversion mondiale », Jeune nation, 23 octobre 2014). Cela se produit parce que généralement les « complotistes » dénoncent les versions officielles de tels ou tels événements qui sont reprises généralement sans la moindre vérification par les médiats du système tant qu’elles vont dans le sens de la pensée unique.
Pourtant, ces mêmes médiats s’empressent de sombrer dans le complotisme le ridicule dès que des événements ne correspondent pas à leurs dogmes idéologiques, ou plus simplement encore, quand le très influent lobby juif a décidé d’imposer sa version mythomane et complotiste de l’histoire.
C’est justement sur ordre du très influent lobby juif en Argentine, où ces étrangers forment l’une des plus importantes colonies juives dans le monde après la France et les États-Unis, qu’un fait divers très banal est devenu non seulement une affaire d’État, mais encore une affaire mondiale, grâce à la puissance dudit lobby et au suivisme de l’ensemble des médiats du système.
Les faits : un procureur juif sans mandat attaque les ennemis d’Israël
Aucun médiat en France n’a rappelé un détail essentiel : Alberto Nisman est un Juif extrémiste, militant, totalement dévoué aux intérêts d’Israël et de sa communauté, et sans le moindre attachement pour l’Argentine. C’est pour cela que, sans être missionné et hors de tout cadre légal, il avait débordé le cadre d’une enquête sur un incident datant de 1994 (il y a plus de vingt ans, une explosion devant un bâtiment occupé par diverses associations pro-israéliennes à Buenos Aires qui avait fait, selon un bilan officiel, 84 morts et 230 blessés) pour tenter de déstabiliser la présidente d’Argentine, mais également l’Iran en multipliant les attaques et les accusations dont personne en dix ans n’a jamais vu la moindre preuve.
Concernant les faits, plusieurs pistes ont été étudiées en vain en vingt ans ; en particulier, la piste syrienne ainsi que la piste de l’Iran et du Hezbollah, ont conduit à une impasse malgré d’importants moyens déployés non seulement en Argentine – Albert Nisman lui-même s’y consacrait depuis dix ans –, mais encore en Israël. Les services secrets de l’État criminel ont multiplié les « fuites », en accusant tour à tour les différents ennemis de l’entité sioniste, mais ces pistes contradictoires ont toujours été démenties par les enquêteurs argentins.
Durant l’été 2013, une autre piste a été révélée : des enquêteurs ont démontré que le ministre de l’Intérieur de l’époque, Carlos Corach, juif lui-même, a payé en 1994 l’équivalent d’environ 380 000 euros à Carlos Telledin, l’homme qui a fourni le véhicule utilisé dans l’attentat. La justice avait alors requis un complément d’enquête. C’est à ce moment-là qu’Alberto Nisman, hors de toute décision judiciaire de ses supérieurs, a entrepris d’attaquer le pouvoir en place, particulièrement Cristina Kirchner. Il s’agit d’un fait d’autant plus troublant qu’à cette époque, Cristina Kirchner subissait de très violentes attaques de la part d’Israël et qu’elle tentait par ailleurs de se débarrasser de deux « fonds vautours », tous les deux dirigés par des Juifs.
Suicide banal d’un imposteur
Alberto Nisman tentait donc de faire comparaître devant lui – s’autoérigeant en Grand Sanhédrin local – rien moins que la présidente du pays, hors de tout cadre légal, mais également d’autres dirigeants nationaux. Sa démarche était quasi unanimement condamnée dans le pays, choquée par l’impudence du Juif. Le premier ministre Jorge Capitanich avait qualifié les allégations du procureur de « folles, absurdes, illogiques, irrationnelles, ridicules, inconstitutionnelles ». Le juge en charge de l’enquête sur l’attentat avait lui-même critiqué Alberto Nisman, lui reprochant d’avoir fait ce qui lui plaisait sans le moindre contrôle judiciaire.
Ce n’est pas par sursaut moral, rejetant tout à coup sa duplicité et sa trahison, qui l’a conduit à se donner la mort. Au contraire : avant sa mort, il a prétendu avoir découvert les preuves d’un « complot » ourdi au plus haut sommet de l’État. Il espérait clairement – si cela n’avait pas été organisé par avance – que la théorie du complot serait rapidement reprise et que son suicide profiterait finalement à Israël en étant présenté comme un meurtre, même si tout prouve le contraire. Les locaux où ils se trouvaient étaient fermés de l’intérieur comme l’indiquent plusieurs témoignages – étrangement démentis plus tard par un unique serrurier – et l’autopsie n’a pu montrer aucune intervention extérieure.
Malgré l’évidence, la communauté juive, dont la haine contre l’Argentine – qui se double ici de la haine contre l’Iran – s’est nettement accentuée ces derniers mois, a immédiatement inventé un complot. Bénéficiant de relais dans tous les médiats aux ordres non seulement en Amérique du Sud, mais à travers le monde entier et particulièrement en France, c’est cette absurde théorie du complot qui est actuellement reprise par tous les médiats du système, dont pas un seul n’a apporté la moindre preuve pour alimenter cette pseudo « théorie ».
Si l’antisémitisme peut hélas parfois conduire à des dérapages complotistes, le philosémitisme conduit lui nécessairement à la mythomanie.