Dans son édition du 8 avril, Le Parisien a publié un article sur les centristes et leurs relations avec l’Union pour un mouvement populaire (UMP). L’auteur, Martine Chevalet, y affirme que Nicolas Sárközy a déclaré :
« Bayrou, c’est comme le SIDA… quiconque le touche meurt ».
Un propos sans doute moins difficile à tenir face à François Bayrou que devant les innombrables pédérastes et invertis que compte l’UMP.
« Tant mes convictions personnelles que mon engagement politique dans la lutte contre le sida viennent leur apporter un démenti catégorique. Cette action judiciaire permettra ainsi d’obtenir la juste réparation du préjudice considérable causé ainsi également à toutes les personnes atteintes par la maladie, à leurs proches et à toutes les associations engagées à leurs côtés »,
a d’ailleurs immédiatement affirmé Nicolas Sárközy, insistant très lourdement sur les différents réseaux sociaux :
« C’est une polémique diffamante qui abaisse le débat démocratique et qui me blesse aujourd’hui profondément. […] Personne ne doit douter de mon respect, de ma compassion et de mon soutien vis-à-vis de tous ceux qui souffrent de la maladie. […] À vous comme à toutes les asso qui se battent pour aider les malades et leurs proches, vous pouvez compter sur mon soutien »
À aucun moment il n’a pas contre évoqué François Bayrou. Dans l’esprit de Nicolas Sárközy, c’est le SIDA qui est déshonoré d’être comparé au candidat centriste.
Le président de l’UMP a affirmé hier n’avoir jamais tenu de tels propos ; il a chargé son avocat et coreligionnaire Thierry Herzog de déposer plainte.
« Je démens catégoriquement et avec force les propos qui me sont prétendument attribués »,
affirme l’ancien candidat qui faisait organiser ses rassemblements de campagne par Bygmalion.
Des propos qui rappelleraient, s’ils avaient été tenus, ceux autrefois prononcés par Jacques Chirac contre Nicolas Sárközy :
« Sárközy, il faut lui marcher dessus du pied gauche : il aime ça et en plus ça porte bonheur ».
Des virus mortels, de la scatophilie : leur République résumée en deux citations.
« Il a dit ça, il a fait ça… ». Depuis Sarkozy, les politiciens aiment créer des « buzz », se montrer devant les « BHL TV » ; la masse médiocre gobe ou en redemande.
Tout le pays : dans les médias, au travail ou dans son voisinage, est gangréné par des « on dit » qui comptent plus dorénavant que le soucis du travail bien fait.
Le mur qu’on va se prendre violemment se rapproche de plus en plus vite .
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