Comme nous l’avons annoncé ici à de nombreuses reprises, le Front national achève sa mue politique en finissant de s’intégrer au système comme avant lui l’ont fait divers partis européens achetés par telle ou telle grande puissance de l’est ou de l’ouest, obtenant l’appui d’une partie de la communauté juive en échange d’un tournant islamophobe et projudaïque.
Le Front national de Marine Le Pen suit l’exacte trajectoire du MSI, infiltré puis détruit par Gianfranco Fini et sa clique de traîtres et de corrompus. Après avoir pris le contrôle du parti, les militants sont peu à peu remplacés par de jeunes arrivistes ; les plus radicaux sont évincés à mesure que sont intégrés des libéraux, des antiracistes, des pédérastes, des francs-maçons, tous les ennemis d’hier. Ce sont ensuite les cadres historiques qui sont remplacés avant que le nom encombrant du parti soit modifié. Après le limogeage du parti de son président d’honneur, cette étape est la prochaine que prépare la camarilla philippoto-aliotiste aujourd’hui à la tête du néo-FN. Ce seront ensuite les postes ministériels, les affaires de corruption, le vote des lois liberticides, la régularisation des clandestins et le financement des mosquées…
Quand Jean-Marie Le Pen feint de s’étonner que le parti qu’il a livré aux ennemis de la France se retourne contre lui
En attendant tout cela, les arrivistes prêts à sacrifier l’avenir de la France et des Français à leur intégration à la République doivent encore faire tomber le Menhir, dernier symbole d’un temps révolu. Ils redoublent d’autant plus d’agressivité qu’ils savent qu’ils agissent pour de mauvaises raisons dans un mauvais procès. Mais les portes du dîner du CRIF ne s’ouvriront qu’à ce prix-là.
« Si on fait de la politique, on prendra des coups toute sa vie. Dans l’opposition nationale, on ne les mesure pas. […] C’est comme la boxe : vous devez savoir que vous prendrez beaucoup de coups »
a indiqué Jean-Marie Le Pen sur Radio Courtoisie hier, répondant à une question sur les ignobles attaques dont il est victime de la part des membres du bureau politique de son propre parti et jusqu’à sa propre famille.
« Est-ce que le président fondateur du FN a le droit à un peu de considération ? À chacun de voir »,
a-t-il lancé à l’adresse de cette dernière.
« Je ne dirais pas que ça me laisse indifférent. J’ai un coeur humain comme dit Valéry Giscard d’Estaing. Mais je sais que je suis cuirassé contre ces désillusions, contre la trahison, contre l’ingratitude. […] Ce sont des considérations humaines classiques, normales, je n’en suis donc point étonné, et puis je me dis que j’aurai un clou en or de plus dans mon fauteuil au ciel »
a-t-il ajouté.
Juifs, francs-maçons, pédérastes : la direction du FN se déchaîne contre Jean-Marie Le Pen
Si toute cette affaire n’est pas un coup monté par Marine Le Pen et son père pour achever la dédiabolisation par un grand coup d’éclat – le limogeage de l’un des fondateurs du parti qui le présida durant quarante ans –, elle est utilisée par les ennemis de la France s’activant au sein de la direction du FN pour obtenir la mise à l’écart définitive de celui qu’ils insultent en coulisse depuis des années, quand ils ne souhaitent pas quasi publiquement sa mort.
« L’entretien de JMLP dans ce torchon antisémite est parfaitement scandaleux et nos désaccords politiques désormais irréconciliables »,
a déclaré le Juif Louis Aliot, reprenant l’exact vocabulaire de l’anti-France contre Jean-Marie Le Pen et Rivarol.
Jusqu’ici, le franc-maçon Gilbert Collard est resté silencieux, quelques jours après une violente polémique l’ayant opposé au président d’honneur du FN.
L’homosexuel – mais également gaulliste et énarque, frère d’un directeur d’institut de sondages – Florian Philippot, en paire avec un journaliste du système propagateur de l’idéologie FEMEN, a ajouté :
« La rupture politique avec JMLP est désormais totale et définitive. Sous l’impulsion de Marine Le Pen des décisions seront prises rapidement. »
Jean-Marie Le Pen privé de régionales
« Jean-Marie Le Pen semble être entré dans une véritable spirale entre stratégie de la terre brûlée et suicide politique. Compte-tenu [sic] de cette situation, j’ai informé Jean-Marie Le Pen que je m’opposerai, lors du bureau politique du 17 avril prochain qui doit investir les têtes de listes pour les élections régionales, à sa candidature en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Son statut de Président [sic] d’honneur ne l’autorise pas à prendre le Front National [sic] en otage, de provocations aussi grossières dont l’objectif semble être de me nuire, mais qui, hélas, portent un coup très dur à tout le mouvement, à ses cadres, à ses candidats, à ses adhérents, à ses électeurs. C’est avec une profonde tristesse que je suis contrainte de réunir rapidement un bureau exécutif afin d’envisager avec lui les moyens de protéger au mieux les intérêts politiques du Front National »,
a fait savoir sa fille dans un communiqué. Cette stratégie a pour but d’empêcher de démontrer que malgré ses « provocations » (sic), Jean-Marie Le Pen aurait réalisé un aussi bon score, sinon un meilleur score que tous les parvenus du néo-FN, rappelant que la dédiabolisation n’est qu’une trahison contre la France, l’ordre naturel et la race blanche. Les Français ne votent pas FN pour sauver le système avec des éléments recyclés de l’ÉNA, de la Synagogue, de Colombey-les-Deux-Mosquées et de la rue Cadet, mais justement pour en finir avec ce système, ses hommes, ses institutions et ses pratiques.
« La liberté de pensée et d’expression sont des biens précieux que le Front national doit défendre.S’il ne les défend plus, c’est Mme Le Pen qui doit se poser la question de savoir si ce qu’elle fait est utile à la cause qu’elle prétend servir »,
a répondu son père sur RTL. Il a ensuite publié un communiqué en réponse, qui a été publié sur le site du FN :
« Comme en d’autres temps, prenant prétexte d’une offensive médiatique sur le « détail » [sic], d’aucuns [sic] ont ouvert au Front National une crise qui pourrait être grave de conséquences. La Présidente [sic] du Front National a convoqué le 17 avril, en séance extraordinaire, le Bureau politique et a inscrit à l’ordre du jour les investitures des têtes de liste aux élections régionales. C’est devant cette assemblée délibérante que j’exposerai mon point de vue, celui d’un homme politique responsable, libre, qui a toujours marché tête haute et mains propres. Chacun devra profiter de ce délai pour mesurer ses responsabilités à l’égard de la France, de son peuple, et du mouvement qui incarne ses espérances. »
Il semble bien tard pour se poser la question des responsabilités à l’égard de la France et de se lancer dans de grandes déclamations quand, par égoïsme et népotisme, par refus répété de toute radicalisation et de tout esprit révolutionnaire, on a cassé le « jouet » que les nationalistes avaient créé il y a quarante ans et pour lequel se sont battus et ont sacrifié travail, loisirs, parfois famille et même jusqu’à la vie tant et tant de militants.