Lorsque les Français entendent parler du drame de l’invasion, ils pensent immédiatement à l’Île-de-France, à Marseille, à la banlieue de Lyon. Le nom de Toulouse ne vient pas toujours à l’esprit. Elle est pourtant l’une des grandes villes les plus ravagées par ce fléau, comme en témoignent très régulièrement les faits divers qui font la une de l’actualité régionale, nationale ou internationale en fonction de leur intensité : des crimes de Mohamed Merah, aux agressions, vols, viols et meurtres « ordinaires » – c’est-à-dire ne touchant pas des Juifs mais de simples Français de l’arrière-garde républicaine ne méritant que quelques lignes dans les journaux locaux –, la situation est devenue intenable dans la ville.
Deux faits – qui sont peut-être liés – illustrent la gravité de la situation.
Razzia contre le commerce d’un étranger
Dimanche soir, une quinzaine d’individus cagoulés et armés notamment de battes de base-ball ont attaqué un magasin de restauration rapide situé sur la place Anthonioz-De Gaulle, à quelques pas du lieu de culte islamiste el-Rahma.
Le Rasen Burger, qui appartient à Abdelaziz Zailal, a eu les vitres brisées et le mobilier à l’intérieur a été saccagé. Un client a été blessé par des éclats de verre lors de cette expédition punitive, dont les motifs étaient inconnus lors de la parution de cet article : règlement de comptes ? Attaque d’une mafia dont le commerçant aurait refusé la « protection » ? Guerre territoriale entre groupes ethniques ? En tout état de cause, par peur d’une nouvelle attaque ou à cause des dégâts, le Rasen Burger n’a pas rouvert lundi.
En partant, les assaillants ont incendié – ou dégradé selon les sources – treize véhicules stationnés dans le secteur. Il n’y a eu aucune interpellation.
L’espace public occupé nuitamment – et bruyamment – par les colonies africaines
Quelques jours avant l’attaque du Rasen Burger, la police évoquait un « problème de relations entre communautés » sur « fond religieux » dans le même quartier de Bagatelle, à moins de 500 mètres du local attaqué dimanche : tous les soirs de fin de semaine, parfois jusqu’à 3 heures du matin, des « issus de communautés d’Afrique centrale » prennent possession de parcs, rues, et y font la fête, avec force musique, dégradations et mictions – sinon pire – sur la voie publique.
« La dernière fois, j’ai compté plus d’une centaine de personnes. Les gens boivent, écoutent de la musique fort, sur la voie publique. Parfois jusqu’à 2 heures, 3 heures du matin. En fin de soirée, certains urinent sur la place. On a beau appeler la police, ça recommence chaque semaine »,
avait constaté un habitant. Les « jeunes » – d’Afrique du Nord, comme oublie de le préciser les médiat qui évoquent des tensions entre communautés sans jamais mentionner desquelles il s’agit – ont joué les redresseurs de torts dimanche dernier : ils ont « déboulé et ont dit aux gens d’évacuer la place », a raconté un habitant. Après quoi une bagarre s’est produite entre occupants… Les Africains ont depuis lancé des appels à la vengeance.
« La vente et la consommation d’alcool, lors de ces soirées, devant une mosquée donnant sur la place pouvant attiser les tensions »,
précise un journal local semblant trouver ces explications tout à fait rationnelles, la police a organisé des rondes là où, il y a moins de deux mois, toujours dans le quartier de Bagatelle, une cinquantaine de colons avaient attaqué une patrouille de police…