Albrecht Schröter est le maire social-démocrate de la ville d’Iéna (Thuringe), commune qui s’est singularisée dans le passé par son combat pour la survie pour les Allemands, puis par son attachement à l’Allemagne et au politiquement incorrect, notamment en accueillant des familles de militants nationalistes. Jusqu’ici pourtant, les autorités de la ville, affiliées aux partis anti-allemands, ne semblaient pas partager ce courage, bien au contraire. Le maire a d’ailleurs reçu le « prix du courage [sic] civique contre l’extrémisme de droite, l’antisémitisme et le racisme », en récompense à plusieurs dizaines d’années de rampements devant l’occupant.
Cela semble en passe de changer.
Dans une déclaration qui a fait beaucoup de bruit, Albrecht Schröter a rappelé la responsabilité de l’État criminel d’Israël dans la « crise des migrants ».
« La politique américaine d’hostilité anti-islam porte ses fruits »,
a-t-il déclaré, avant d’appeler son gouvernement à cesser d’être à la solde de l’entité sioniste.
« L’Allemagne doit modifier son rôle dans le conflit au Proche-Orient. Elle doit en finir avec cette grande retenue envers Israël, puissance occupante. […] Nous devons permettre aux populations de rester dans le pays, sinon nous allons perdre le contrôle du flot de réfugiés »,
a-t-il ajouté, pointant le rôle du gouvernement extrémiste dans la déstabilisation de la région.
En 2012, il avait rejoint le groupe Pax Christi Catholic, qui appelle au boycott des produits de l’État criminel d’Israël utilisant les terres occupées de Palestine. Cela lui avait déjà valu de violentes critiques. Sa dernière sortie a conduit à des attaques encore plus violentes, non seulement de la part de l’occupant (tout ce que l’Allemagne compte d’association, groupes, et autres organismes juifs l’ont attaqué), mais aussi du sein même de son parti, totalement inféodé au judaïsme politique.
En 2012, il avait maintenu une position de prudente neutralité sur la question :
« Je rejette fermement les accusations malveillantes d’antisémitisme contre moi ».
Qu’en sera-t-il après cette nouvelle campagne de haine déclenchée par l’occupant contre lui ?