Autriche : les circonlocutions dédiabolisatrices de Norber Höfer ne lui auront pas servi
Le candidat du FPÖ, favori à l’élection présidentielle qui se rejoue dimanche 4 décembre, s’est lui-même décrit comme un « homme du centre, détestant les extrêmes ». Souvent qualifié d’extrême-droite, dans une entrevue journalistique il a affirmé :
« Oui, je suis de droite, mais je ne suis pas d’extrême droite. Je suis du centre-droit et si vous comparez ce que disent les membres du gouvernement ici en Autriche et ce que je dis, vous verrez que je ne suis pas plus à droite que le gouvernement. Je suis un homme assez normal, un père de famille et je n’aime pas les extrêmes ».
Höfer avait perdu l’élection le 22 mai dernier contre le candidat centriste-écolo-mondialiste, ancien chef des Verts, Alexander Van der Bellen, qui a toujours lui aussi ses chances de devenir le président de l’Autriche. Mais les résultats avaient été annulés en mai après les plaintes du FPÖ en raison d’irrégularités dans le vote par correspondance.
Cette fois-ci, les 2 candidats sont toujours restés au coude à coude dans les sondages pendant toute la compagne, jusqu’à la veille de l’élection. Mais, les circonlocutions dédiabolisatrices de Norbert Höfer ne lui auront pas apporté le succès escompté puisqu’on apprenait dimanche soir que les premières estimations lui donnent seulement 46,4% des suffrages…