Avertissement de l’éditeur :
La réédition de ce texte de George Montandon (1879-1944), principale caution d’un racisme dit « scientifique » avant la Seconde Guerre mondiale, a pour seul but de présenter au lecteur une facette méconnue du travail de cet anthropologue ayant notamment contribué à la connaissance de l’Ethiopie. En aucun cas, cet ouvrage doit être pris comme vecteur d’apologie à la haine et à l’antisémitisme.
2107, Difusion du Lore, 76 pages.
10 clichés hors texte. Imprimé sur papier couché 130 gr/m2.
Excellente chose que cette réédition! La question raciale est avant tout du ressort des anatomistes, explorateurs et anthropologues, naturalistes et même médecins (Céline en est le meilleur exemple! Céline et Montandon étant amis, soit dit en passant.) Ce n’est pas à un Tahar Ben Jelloun ou un Sarkosy de Nagy- Bocsa a aborder le sujet… que le premier retourne à la poésie, le second à ses grenouillages. Après, la mode du moment étant de prôner l’antiracisme à tout va, toute œuvre artistique, littéraire reconnue comme telle n’échappe pas à la règle, qu’on se le dise. Début XXième on s’aperçoit du contraire: si vous lisez Drieu La Rochelle ou même Jack London (« Croc-Blanc », « Une Fille des Neiges ») vous découvrirez des détails ou digressions racistes (description d’une personne (nez, lèvres… forme, teint), cité de l’homme blanc/ ridicule village de tippies de l’indien). Cela ne devait pas choquer, à croire même que c’était vendeur et dans l’air du temps! En tout cas plus scientifique que politique!