En septembre 2018, la diffusion de ce clip titré « Pendez les Blancs », sous l’acronyme « PLB », avait enflammé les réseaux sociaux et suscité quelques condamnations – de principe – au sein du gouvernement et dans la classe politique.
Nick Conrad, rappeur autoproduit, était alors inconnu du grand public. Mais sa vidéo avait été repérée par de nombreux internautes qui s’étaient émus de cette expression sans fard d’un racisme anti-Blancs décomplexé et d’appel au meurtre, à une époque où le moindre propos seulement discourtois s’éloignant du politiquement correct fait encourir les foudres des puissants lobbys de l’Anti-France « antiraciste » et par conséquent des sphères politiques, médiatiques, judiciaires.
Sans équivoque, le chanteur y appelle à longueur de rimes à assassiner des personnes blanches, à les descendre « très brutalement », à les fouetter ou encore à reproduire des scènes de meurtre tirées de films hollywoodiens : à l’image, un homme blanc court pour sa vie, prend une balle dans le dos avant de subir le traitement décrit ci-dessus, puis d’être pendu. Et le rappeur haineux prévient dans ses paroles :
« Black history X, ce n’est que le commencement ! »
Une autre des stances assénées dans la vidéo avait retenu particulièrement l’attention :
« Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps. »
Le parquet avait alors engagé des poursuites sur action de l’Agrif, (Alliance Générale contre le Racisme et pour la défense de l’Identité Française et chrétienne) le 26 septembre pour « provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit ».
Le tribunal correctionnel a jugé le 19 mars Nick Conrad coupable de provocation au crime pour ce clip intitulé «Pendez les Blancs», qui le met notamment en scène enfonçant un revolver dans la bouche d’un homme blanc, lui tirant dessus ou lui écrasant la tête sur un trottoir.
Il a écopé d’une bien faible amende de 5 000 euros et encore, avec sursis, conforme à celle qu’avait requise le parquet lors de l’audience le 9 janvier. «Je suis déçu mais le combat va continuer», «on va faire appel», a réagi le rappeur haineux et sans regret à l’issue du jugement.
Nick Conrad – un pseudonyme – avait défendu à l’audience une œuvre revendicative certes réaliste, mais fictionnelle, et truffée de références à des films comme « American History X », qui explore les origines du racisme et de l’extrémisme aux Etats-Unis. Sans honte, il avait soutenu qu’il s’agissait pour lui d’une dénonciation du racisme à travers l’évocation « à l’envers » de l’esclavage, des lynchages subis par les Noirs.
Il devra payer 1 000 euros de dommages et intérêts à chacune des deux associations parties civiles : l’Agrif d’une part et la Licra qui, pour tenter de faire oublier sa profonde partialité dans le domaine, s’était portée également partie civile.
Observons enfin que le rappeur est condamné, certes, mais pour un « appel à commettre un crime », et aucunement pour le crime des crimes, « l’incitation à la haine à raison de la race, l’origine, la nation, la religion ». Ca, c’est réservé aux petits blancs…