« Seule la vérité vous rendra libres » (Evangile de saint Jean)
Voici quelques extraits du livre de Patrick Stefanini, « Immigration, Ces réalités qu’on nous cache », sortie le 19 novembre 2020, et d’une entrevue qu’il a donné à cette occasion. Patrick Stefanini y lève un coin du voile – bien timide – sur l’ampleur du cataclysme migratoire que connaît la France – et l’Europe – depuis plusieurs décennies.
Mais sans toutefois remonter aux causes du cataclysme : les gouvernements mondialistes qui se succèdent avec comme point d’horizon la volonté de noyer les vieux peuples européens au sein d’un magma humain métissé, déraciné, indifférencié.
Et pour cause, Patrick Stefanini a participé de tous les gouvernements dits « de droite » qui se sont succédé au pouvoir depuis la cohabitation des années 1986-1988 (cabinet du ministre délégué à la Sécurité, Robert Pandraud, cabinet du premier ministre Alain Juppé, puis Conseil d’État, ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, voulu par Nicolas Sarkozy et enfin directeur de la campagne présidentielle de François Fillon en 2017).
Quoi qu’il en soit de Patrick Stefanini, son étude est un état des lieux sans appel de la situation telle que les Nationalistes – et au-delà toute l’opposition nationale – la dénonce au risque de l’ostracisme et de la répression depuis des décennies.
Algérie, Maroc et Tunisie : le subterfuge des accords bilatéraux
« Sur la période qui nous intéresse, c’est-à-dire les vingt premières années du siècle, Algérie, Maroc et Tunisie sont restés jusqu’en 2005 et dans cet ordre les trois principaux pourvoyeurs de l’immigration en France. […] Dans les années qui ont suivi l’indépendance, des accords bilatéraux particuliers ont été signés par la France avec chacun des trois pays du Maghreb. Leurs stipulations se voulaient dès l’origine plus favorables aux ressortissants de ces pays que les règles applicables aux étrangers relevant en France de ce que les spécialistes appellent le « droit commun » ou le « régime général », c’est-à-dire la loi. La raison en était que ces accords bilatéraux traitaient aussi, de manière synallagmatique, du régime juridique applicable à ceux de nos concitoyens qui avaient choisi de continuer à vivre dans l’un de ces trois pays après leur indépendance (…) Au fil des années, cette justification a en grande partie disparu. Mais les avantages accordés aux ressortissants des trois pays du Maghreb ont pour l’essentiel perduré. La conséquence la plus importante est que, lorsque le Parlement français modifie la loi pour durcir les conditions de séjour en France des ressortissants des pays tiers relevant du droit commun, ces modifications, adoptées le plus souvent au terme de débats passionnés, ne s’appliquent pas à près d’un tiers des étrangers qui s’installent chaque année en France. »
« Mieux, même, les gouvernements français n’hésitent pas à faire bénéficier, par voie d’avenants aux accords existants, les ressortissants du Maghreb des dispositions plus favorables adoptées par le Parlement français de sorte que ces ressortissants gagnent sur tous les tableaux : ils échappent au « tour de vis» législatif lorsqu’il s’en produit un et bénéficient le plus souvent des facilités nouvelles accordées aux autres ressortissants des pays tiers. »
L’escroquerie de l’immigration comme palliatif au vieillissement des populations
« L’immigration est-elle à elle seule une solution au déclin démographique de l’Union européenne et plus précisément au vieillissement de sa population avec son corollaire, la dégradation du rapport entre les actifs et les inactifs ? C’est ce que semblait penser l’éphémère haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, lorsqu’il déclara le 29 novembre 2019 que «la démographie européenne et son vieillissement (font) que, si on veut garder le même nombre d’actifs dans la machine économique, il va falloir 50 millions de population entre guillemets étrangère pour équilibrer la population active en 2050 en Europe ». Jean-Paul Delevoye se trompait doublement. Certes, le rapport de la division de la population des Nations unies publié en 2000 estimait à un peu moins de 50 millions (47,456 millions pour être précis) le nombre net d’immigrés supplémentaires nécessaires pour maintenir à son niveau de 2000 la population totale de l’Union européenne qui ne comptait alors que 15 États membres. Mais pour conserver à l’identique le rapport observé en 2000 entre la population d’âge actif et le nombre des personnes âgées de 65 ans et plus, l’ONU estimait que l’Union européenne aurait besoin d’accueillir 674 millions d’immigrés supplémentaires. (…) Mais la véritable erreur de l’ancien haut-commissaire n’était pas seulement comptable. Elle était surtout intellectuelle. Une immigration même massive ne saurait réduire durablement le rapport entre les inactifs et les actifs. Pour cette raison simple, déjà mentionnée dans le rapport de l’ONU en 2000, que les travailleurs immigrés vieillissent et que la plupart d’entre eux ont des enfants et des parents, en tout cas dans les pays qui pratiquent le regroupement familial. »
« À cet argument économique s’ajoute un argument sociologique et politique : le scénario décrit par l’ONU est celui d’une immigration massive. Appliqué à la France, il faudrait que 94 millions d’immigrés supplémentaires soient accueillis sur notre territoire d’ici à 2050 pour maintenir à l’identique le rapport observé en 2000 entre les actifs et les personnes âgées de 65 ans et plus! C’est une perspective absurde. L’intégration en France est aujourd’hui en échec dans plusieurs territoires aux abords des grandes métropoles. L’accueil en nombre des immigrés tel que décrit par l’ONU provoquerait une révolte sociale ou porterait un coup fatal à la cohésion sociale des pays européens. La formule bien connue « à consommer avec modération » s’applique à merveille à l’immigration. »
Le scandale de l’A.M.E. – Aide Médicale d’État
« L’aide médicale d’État a ensuite été créée en 1999 par le gouvernement de Lionel Jospin. Aucune réglementation ni aucune jurisprudence européenne n’y obligeait : la Cour européenne des droits de l’homme, pourtant peu suspecte de négliger les droits des étrangers, jugeait encore quinze ans plus tard que les États n’ont pas l’obligation de fournir des soins de santé gratuits et illimités aux étrangers en situation irrégulière sur leur territoire. La France, comme toujours et comme pour la semaine de 35 heures, se devait sans doute de donner une leçon à l’Europe entière ! Las, cette dernière ne nous a pas imités. L’AME, régie par l’article L. 251-1 du code de l’action sociale et des familles, n’est pas une prestation de sécurité sociale, mais elle permet l’accès gratuit des clandestins justifiant d’une présence en France depuis plus de trois mois à un panier de soins. Comme c’était prévisible, le nombre de ses bénéficiaires et surtout son coût ont fortement augmenté : 75 000 bénéficiaires à sa création, près de 320 000 pour un coût de 904 millions d’euros en 2018 et sans doute de 1 milliard en 2020. Alors que les étrangers sont en moyenne plus jeunes et, par suite, en meilleure santé que l’ensemble de la population, un rapport conjoint de l’inspection générale des affaires sociales et de l’inspection générale des finances constatait dès 2010 que le bénéficiaire de l’AME consommait en moyenne 1 741 euros de soins par an contre 1 580 pour un bénéficiaire du régime général. Un nouveau rapport conjoint de ces deux inspections générales, publié le 5 novembre 2019, décrit le dispositif comme « l’un des plus généreux d’Europe » et surtout relève, pour la première fois dans un rapport officiel, des situations atypiques dans les soins consommés par les bénéficiaires. Sont ainsi surreprésentés, selon ce rapport, les maladies du sang, les cancers, l’insuffisance rénale chronique ou les accouchements. Les auteurs du rapport notent que le rythme de croissance des séances d’hémodialyse, de chimiothérapie et radiothérapie est particulièrement élevé (plus de 10 %) pour les bénéficiaires de l’AME. De la même manière, ils relèvent que la proportion d’individus souffrant d’affections rénales et urinaires est de 30 % plus élevée chez les bénéficiaires de l’AME que dans la population générale. »
« On affirme souvent que le coût de l’AME serait faible par rapport au total des dépenses d’assurance maladie (0,5 %), mais c’est oublier que ces dépenses sont couvertes par les cotisations des assurés, ce qui n’est pas le cas de l’AME, et que les sommes consacrées à l’AME depuis vingt ans auraient été bien utiles à l’hôpital public français si l’on en juge par l’état dans lequel il se trouvait lors de la crise de la Covid-19. La circonstance qu’une faible partie seulement des clandestins aurait aujourd’hui recours à l’AME suffit à démontrer que le risque d’une dérive budgétaire beaucoup plus grave encore est devant nous. (…) la forte augmentation du coût de l’AME est le reflet de l’incapacité de notre pays à lutter efficacement contre l’immigration clandestine. »
Le criminel déni de l’immigration-invasion
« Tout une partie de l’intelligentsia affirme, pour des raisons idéologiques, qu’il n’y a pas de vague migratoire en France. Tout va bien, dormez tranquilles bonnes gens ! La réalité, que j’ai voulu décrire avec des données chiffrées et irréfutables, est que nous faisons face depuis vingt ans à une poussée migratoire très importante qui, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, n’a aucun lien ni avec un déficit démographique, comme au lendemain de la Première Guerre mondiale, ni avec le dynamisme de notre économie comme dans les années 1960. Avant même la crise sanitaire, notre croissance était médiocre, le chômage de masse sévissait et, malgré tout, l’immigration atteignait un niveau record. »
La trahison par l’absence de politique de maîtrise de l’immigration
« Nous avons perdu le contrôle de notre politique migratoire, comme l’a reconnu l’ancien premier ministre Édouard Philippe fin 2019. Chez tous nos voisins européens, la demande d’asile a considérablement reflué depuis 2016. Mais la France a enregistré 132.000 demandeurs l’an dernier, ce qui constitue un record absolu. Nous sommes le seul pays en Europe, je dis bien le seul, dans lequel la crise migratoire de 2015-2016 n’a pas été maîtrisée et qui accueille aujourd’hui plus de demandeurs qu’il y a cinq ans. »
« Le solde migratoire total [de la France] est de l’ordre de 50.000 personnes par an, mais je révèle que le solde migratoire des immigrés, lui, est de 191.000 par an depuis plusieurs années. Ce dernier solde, qui mesure l’immigration nette, continuera à croître puisque nous avons délivré 270.000 titres de séjour en 2019, chiffre jamais atteint depuis cinquante ans. »
« Pour évaluer l’immigration, nous avons deux sources principales, toutes deux imparfaites : le recensement et le nombre de titres de séjour délivrés par le ministère de l’Intérieur, une statistique qui ne tient compte ni des Européens ni, plus grave, des mineurs, qui n’ont pas besoin de titre de séjour. Pour évaluer l’immigration, il faut rapprocher les deux sources et on est totalement sous-équipé pour le faire. »
« En 2005, on avait 178.000 bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME), on en a eu 318.000 en 2018. Cette aide est réservée aux étrangers en situation irrégulière, mais une partie d’entre eux ne demande pas à en bénéficier parce que c’est compliqué ou qu’ils n’ont pas envie de rentrer dans les radars du système. Le directeur de l’immigration, interrogé par deux députés en 2018, estimait que le nombre des clandestins était, en Seine-Saint-Denis, le triple de celui des bénéficiaires de l’AME. J’ai transposé son raisonnement. Cette progression est liée à celle des déboutés de l’asile. En 2019, l’Ofpra a rendu 95.000 décisions, dont 22.000 admissions, auxquelles il faut ajouter les 13.800 admissions décidées par la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) ; 95 % des 60.000 déboutés ne quittent pas le territoire et 30.000 « régularisations » sont décidées chaque année par les préfets. Notre système « fabrique » donc au bas mot 30.000 clandestins par an ! »
« Le regroupement familial, c’est-à-dire la venue de la famille d’un étranger, représente désormais moins de 30 % de l’immigration familiale et à peine 12 % de l’immigration totale. En revanche, il y a eu une augmentation très forte du nombre des mariages mixtes. Ce sont des Français de fraîche date qui, probablement parce qu’ils sont mal intégrés en France, font le choix d’épouser une personne de la nationalité qui était la leur quelques années auparavant. Souvent, ils se marient à l’étranger et font venir ensuite leur conjoint, qui bénéficie automatiquement d’un titre de séjour et peut accéder très rapidement à la nationalité française. Et comme le droit au mariage est incontournable, on ne peut s’y opposer ! »
« Nouveauté, ce sont les mineurs dits isolés qui, pour beaucoup, ne sont ni mineurs ni isolés. S’ils viennent, c’est grâce à des réseaux qui s’en servent comme tête de pont. Résultat : la politique d’immigration n’est plus pilotée ni par l’exécutif ni par le Parlement, sinon de manière très partielle, mais par les diasporas. »
Les conséquences ruineuses de l’immigration
« Nous sommes arrivés au bout de nos capacités d’accueil en termes d’éducation, d’emploi et de logement. Selon les dernières études disponibles, 18 % des enfants d’immigrés (32 % pour des enfants de Turcs) n’ont pas de diplôme au-delà du brevet, alors que le pourcentage est de 11 % pour ceux qui ne sont ni immigrés ni enfants d’immigrés. Un diagnostic plus complet nécessiterait le recours à des statistiques ethniques. »
« Sur le taux de chômage, les chiffres de 2018 sont sans appel : 15,3 % chez les immigrés, 7,2 % chez le reste de la population. François Héran ou encore Jacques Attali se trompent donc en disant que l’immigration viendrait pourvoir des emplois que les Français ne veulent pas exercer. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que le taux de pauvreté des ménages immigrés soit impressionnant : 38,6 % en 2015 contre 11 % pour les non immigrés. »
Ce n’est évidemment pas avec les responsables de cette catastrophique situation – la vraie gauche et la fausse droite de « l’ancien monde » -, pas plus qu’avec la macronie tout autant immigrationniste et mondialiste, que l’on mettra le coup d’arrêt au phénomène de glissement vers le génocide des Français et des Européens qui se profile à l’horizon. Seule les Nationalistes mettront en oeuvre les mesures salutaires et radicales de redressement de la France : coupure des pompes aspirantes, relèvement des frontières, inversion des flux migratoires, politiques en faveur de la démographie autochtone et dialogue de vérité avec les pays d’origine…
Avec nous, avant qu’il ne soit trop tard !
Les accords bilatéraux avec les pays du Maghreb comportaient la clause du pays le plus favorisé.
C’est à dire qu’ils bénéficiaient des mêmes avantages que les pays les plus favorisés, or, comme la France est entrée dans l’Europe, avec libre circulation des personnes, il s’en est donc suivi que les maghrébins pouvaient, eux-aussi, librement circuler en France, s’y installer, ouvrir des commerces etc.
Il est déjà trop tard. Seule la faillite de notre pays remettra les pendules à l’heure et réveillera les Français aveugles.