Afin de « rétablir la confiance » entre la population et les forces de l’ordre, à la suite de plusieurs affaires de violences impliquant des policiers, un rapport parlementaire recommande un éventail de mesures telles qu’encadrer l’usage des LBD, recourir davantage aux drones et caméras, et renforcer les enquêtes en cas de « bavure ».
Entre liberté de manifester, sécurité des manifestants et protection de l’ordre public, souligne en exergue de ce rapport l’ancien policier Jean-Michel Fauvergue, président de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le maintien de l’ordre,« le maintien de l’ordre répond à un équilibre subtil ».
Le député LREM de Seine-et-Marne rappelle que cet équilibre a été mis à mal avec l’émergence de « groupes de casseurs » et la mobilisation des « gilets jaunes », qui ont donné lieu à des violences de manifestants mais aussi à des « comportements inadaptés » des forces de l’ordre, des « actes isolés et illégitimes » parfois filmés et qui ont pu choquer l’opinion.
Pas de LBD, sauf en cas d’émeute. Estimant que cet équilibre a longtemps prévalu, le texte recommande l’interdiction en manifestation du lanceur de balle de défense (LBD), sauf dans des cas extrêmes de « grave danger » ou d’« émeute ».
Donc, pour résumer – et traduire -, les terroristes en uniforme de la gueuse ne sortiront plus leurs machines à éborgner… sauf quand ils jugeront qu’il est bon d’éborgner. Et en prime on ajoute pour rassurer la populace quelques drones et caméras, histoire de faire avancer la surveillance généralisée ; l’air de rien, pour votre bien.
Le pilpoul devient si banal que n’importe quel goy peut le détecter. Peut être est-ce ça l’assimilation ?
Source : leparisien.fr
Commentaires 1