Voici une autre chanson inspirée par et composée sur un poème de Robert Brasillach, un autre de ses « psaumes », le Psaume VI. Ecrite le 1er février 1945 alors que Brasillach n’avait même plus une semaine à vivre, c’est un poignant appel à Dieu, au Seigneur qui peut tout alors que voici venue l’ultime seconde pour l’oiseau pris aux filets de la machine à broyer de l’après-guerre. Chacun des vers du premier quatrain est développé dans les 3 strophes du poème, dans une structure parfaite qui émeut quand on pense aux circonstances de son écriture, en prison avec cette mort toute proche. Brasillach demande le courage, le courage à défaut d’autre bien, le courage de mourir, et il a cet aveu naïf et pur : « Il en faut pour briser les plus étroits liens ». J’ai choisi une mélodie lente, un peu suspendue, de l’accompagner au piano et d’y mêler un violon qui ne peut s’empêcher de finir par gazouiller comme un oiseau au-dessus de la mêlée. Comme toujours, tout est réalisé avec les moyens du bord que vous pardonnerez. Hauts les coeurs !
Fleur d’Epine
Source : La chaine Youtube de Fleur d’Epine