Texte publié dans la seconde version papier de Jeune nation à la fin des années 1990
« La volonté que des populations dépendantes d’une communauté historique nationale ou impériale ont d’acquérir une indépendance propre et de s’ériger en nation, n’est pas suffisante pour la créer. Cette volonté, faussement appelée « nationalisme » par certains, est en fait, du séparatisme qui tend à détruire une construction historique existante, brise l’ordre naturel du monde sans la remplacer par un ordre nouveau, qu’elles n’ont pas la possibilité de constituer, et n’engendre qu’anarchie et désolation. »
Manifeste de la classe 60
La France est la raison d’être des nationalistes. Sentinelles de la Nation, ils doivent en assurer la protection et la pérennité.
Prévenir et combattre
Cette mission essentielle incombe normalement à l’État mais quand celui-ci fait défaut c’est à nous, nationalistes, qu’il appartient d’intervenir pour assurer « la régence ». En attendant notre vigilance doit être permanente et nous devons prévenir et combattre tous les ferments de désagrégation internes ou externes. Nos ennemis sont particulièrement conscients du rôle primordial de l’État et ils en ont fait leur objectif privilégié. Ils s’ingénient à le vider de sa substance et pour ce faire préconisent des abandons de souveraineté au bénéfice de l’Union européenne et des transferts d’autorité au profit des collectivités locales. Ces manœuvres qui favorisent des entités supranationales ou infranationales aboutissent toujours à affaiblir l’État et sont donc une atteinte directe à la nation.
Les appétits mondialistes
Les régions et les populations françaises ont toujours retenu l’attention de nos adversaires qui y trouvent une bonne occasion de saper la communauté historique nationale. Les dernières décisions de décentralisation régionale ou d’octroi de statuts spéciaux découlent de cette démarche. Elles entraînent non seulement une dégénérescence de l’État mais surtout à long terme un dépérissement et un asservissement des populations concernées. En effet celles-ci se trouvent spoliées de tous leurs droits historiques et livrées sans défense à tous les appétits mondialistes. Leur avenir s’apparente à celui des républiques bananières ou des États fantoches. La nature est là pour nous apprendre qu’il n’y a pas de survie pour la branche arrachée à l’arbre et privée de sa sève, l’histoire nous le confirme à travers maints exemples dont celui du peuple corse qui se sépara de la France en 1793 pour tomber sous la coupe de l’Angleterre avec le vice roi Sir, George Elliot.
« La Gaule unie, formant une seule Nation animée d’un même esprit, peut défier l’Univers. »
Vercingétorix
Combattre pour la nation
En nationalistes respectueux des réalités humaines et politiques nous accordons toute leur importance aux régions et aux populations qui composent la France. Nous comprenons leur légitime révolte face à un régime corrompu et incompétent mais nous ne pouvons en aucun cas soutenir les entreprises qui visent à les séparer de la communauté historique nationale. En effet la défense d’une identité culturelle et régionale qui s’exprime contre la nation, protecteur naturel, ne peut aboutir qu’au suicide ou à la servitude. Nous savons, comme le soulignait Paul Bourget, que « nation, région, famille ne font qu’un » et que « ce qui enrichit ou appauvrit l’un, enrichit ou appauvrit l’autre ». Nous croyons que la nation demeure la forme la plus évoluée des sociétés politiques. Nous affirmons que la prospérité et le salut des peuples résident dans l’existence des nations et que les individus n’atteignent leur plénitude qu’en leur sein. C’est pourquoi nous rappelons à tous les « égarés » qu’il n’est qu’une seule façon de défendre sa famille, son peuple et sa région, c’est de combattre pour sa nation.
Laurent Rolland
J’adhère totalement à l’écrit de Laurent Rolland.
Ceux qui ont combattu pour la France pendant le second conflit mondial: les Francais Libres Compagnons de la Liberation , cajoles et portés aux nues par tous les partis politiques, étaient en réalité des hypernationalistes.
La France est un principe universel et un vecteur du mondialisme dont la première victime fut le peuple des français ethniques eux-mêmes.