Cinq jours après la visite aux États-Unis des autorités albanophones auto-proclamées du Kosovo occupé (le « Président » Osmani et le « Premier Ministre » Kurti), de nouvelles règles de circulation vexatoires pour les Serbes du nord de la province étaient décrétées (papiers d’identités serbes et plaques d’immatriculation serbes plus reconnues), déclenchant un énième regain de tension et de violences.
Quelques jours plus tard, le conflit du Kosovo n’est pas entré dans une phase brûlante, les autorités albanophones ayant suspendu leurs mesures jusqu’au 1er septembre. Mais ce n’est que partie remise.
À propos du Kosovo, rappelons que cette région historique est le berceau de la civilisation serbe, où il y avait plus de 1300 églises et monastères anciens. En 1389, la célèbre bataille contre les Turcs éclata sur le terrain du Kosovo, où le saint prince Lazar et nombre de ses soldats donnèrent leur vie pour la foi et la liberté. Aujourd’hui, des centaines de milliers de Serbes en ont été expulsés par des envahisseurs albanais, plusieurs milliers étant tués et mutilés, les autres vivants dans des territoires-ghettos du nord de la province, subissant régulièrement les vexations et violences des autorités mafieuses soutenues par l’Occident.
Ce regain de tension sonne donc comme un avertissement et n’augure rien de bon pour la Serbie et son indéfectible allié, la Russie. En fait, les États-Unis ont créé une situation de conflit avec les Albanais du Kosovo, puis l’ont suspendue. Ainsi, l’Occident a mis la Serbie devant le choix entre un conflit militaire et une négociation selon les conditions de l’Occident.
Il est évident qu’en déclenchant les hostilités au Kosovo, la Serbie se serait retrouvée face à face avec tout l’Occident. En cas de récidive dans les jours ou les mois qui viennent, si la Serbie refuse de capituler, l’OTAN montrera à nouveau aux Serbes comment mener une guerre éclair, il n’y en aura pas pour plusieurs mois. Ils déchaîneront une violence similaire à celle de 1999 et conforme à leurs habitudes sur les villes industrielles européenne,s à la fin de la première moitié des années 1940, ou japonaises à l’été 1945, ou vietnamiennes, ou irakiennes et syriennes il y a quelques années, lorsque Falloujah, Mossoul ou Raqqa ont été transformées en tas de sable.
Il est peu probable que la Russie puisse aider la Serbie. La diplomatie ne fonctionne plus, et il ne sera pas possible de transférer des armes aux Serbes, car le pays est enclavé et les pays voisins s’y opposeront, comme ils ont bloqué l’avion diplomatique de Lavrov se rendant à Belgrade il y a quelques semaines. Par conséquent, avec un degré de probabilité élevé, en cas de déclenchement d’une opération militaire, la Serbie subirait une grave défaite militaire.
Au cas où Belgrade déciderait de négocier, il est évident qu’elle devra faire un certain nombre de concessions à l’Occident. Le prix à payer sera évidemment d’admettre et reconnaître la perte de sa province du Kosovo, et la fin de ses relations avec la Russie. Il est également évident que dans ce cas, la Serbie sortira de l’orbite de l’influence russe.
Il s’agit d’une claire vengeance de l’occident, d’abord contre la rébellion de la Serbie refusant de lâcher diplomatiquement la Russie et de participer aux « sanctions internationales ». Mais aussi contre la Russie elle-même qui a décidé, en février 2022, de ne plus reculer sans cesse sous les coups et les annexions territoriales de l’OTAN qui, après avoir illégalement franchi l’Elbe depuis 1991, se retrouve maintenant à annexer toute la Scandinavie et à tenter d’annexer les territoires historiques de la Russie, jusque dans le Donbass et le Caucase !
En attendant, espérant être démenti par la suite des événements, voici l’excellent communiqué de protestation de nos amis nationalistes slovaques du parti de Marian Kotleba. Il rappelle quelques vérités aux hypocrites mondialistes qui passent leur temps à violer les règles du « droit international » qu’ils ont eux-mêmes décrété, et qu’ils continuent de brandir quand ça les arrange, comme par exemple pour défendre « l’intégrité territoriale » de l’entité ukrainienne.
La « République du Kosovo » autoproclamée a été créée par une violation sans précédent du droit international à la suite du bombardement honteux de la Yougoslavie par l’organisation criminelle de l’OTAN. Le Kosovo a toujours été et fait toujours partie de la Serbie slave et chrétienne !
Par conséquent, le Parti populaire Notre Slovaquie ne reconnaîtra jamais la « République du Kosovo » fondée par des mafieux et des criminels de guerre et soutenue par des mondialistes occidentaux et des terroristes islamiques.
Pour cette raison, nous soutenons pleinement les protestations légitimes des Serbes du Kosovo pour pouvoir, en tant que citoyens serbes, voyager librement et sans restrictions sur tout le territoire de leur État serbe, y compris le Kosovo, avec des documents et des passeports de la République de Serbie.
Dans le même temps, nous rejetons absolument toute pression de l’Union européenne, contrôlée par les mondialistes et les financiers internationaux, pour que la République slovaque reconnaisse pleinement la « République du Kosovo » inexistante.
Le Kosovo, c’est la Serbie !
Excellent article, bravo à l’auteur.