L’OTAN a toujours été la marionnette des États-Unis et ses « alliés » qui manipulent la destinée des peuples. Parmi tous ceux qui ont déjà assumé le rôle de secrétaire général, le plus inutile et le plus soumis à leurs gémissements est Jens Stoltenberg.
Ce sale type a osé, se surpassant dans l’ignominie, féliciter l’armée turque pour les atrocités qu’elle a commises contre les civils grecs en Asie Mineure en 1922.
Les gouvernements de l’Union européenne soumis au Nouvel Ordre Mondial n’ont pas même protesté d’un mot, et l’actuel gouvernement grec de Mitsotakis, embarrassé, a publié communiqué dénué de sens.
La Turquie n’est pas seulement un ennemi pour la Grèce. C’est un ennemi de notre civilisation, des valeurs et de la culture communes de tous les Européens !
L’OTAN se révèle ainsi un ennemi de chaque État souverain.
L’Europe vit la période la plus sombre, la pire depuis le Moyen Âge et les seules forces qui peuvent transformer la situation sont celles qui participent à la coalition des partis nationalistes de l’APF (Alliance pour la Paix et la Liberté) pour restaurer les nations et les peuples d’Europe dans leurs droits et leurs destins historiques.
Yiannis Zografos
Vice-président de l’APF
Mais, qu’est-ce que l’esprit du tabula rasa de la Révolution ?
« Si, arrachant son masque, vous lui demandez : qui es-tu ? Elle vous dira : Je ne suis pas ce que l’on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme… ni l’émeute… ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l’incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi je suis un état permanent. Je suis la haine de tout ordre que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits de l’homme sans souci des droits de Dieu. Je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place (l’homme devenant à lui-même sa fin). Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement … ».
Puis, retentît le glas de 1793.
Mgr Gaume, dans son résumé général, nous rappelle le sinistre bilan de la Terreur Thermidorienne qui fit plus de morts en un mois à Paris que la Très-Sainte-Inquisition n’en fit sur plusieurs siècles en Europe :
– 50 000 églises ou chapelles dont les cathédrales de Cambrai, d’Arras, les magnifiques églises de Marmoutier, de Cîteaux, de Cluny ;
– 20 000 châteaux pillés, brûlés ; les antiques manoirs des vainqueurs de Bouvines, de Damiette, de Jérusalem, de Denain, de Fontenoy ;
– 12 000 abbayes, couvents, prieurés, monastères, fondations séculaires des rois, des princes et des fidèles ;
– 80 000 bibliothèques sont saccagées, dispersées, lacérées, vendues à vil prix, des pâtisseries enveloppées avec des feuilles du Saint Athanase de Montfaucon ;
La Révolution satanique détruira en vingt-trois mois l’ouvrage de douze siècles, elle anéantira les trois ordres de l’Etat, les trente-deux provinces, les trente-deux intendances, les treize parlements, les douze mille tribunaux inférieurs, les vingt universités de France, les droits attachés à quarante mille fiefs et châteaux, les corporations, les jurandes, enverra à l’échafaud le roi et fera mourir en prison le pape Pie VI. (1717-1799). Shakespeare prédisait déjà :
« La vie de tout individu est précieuse pour lui ; mais la vie de qui dépendent tant de vies, celles des souverains est précieuse pour tous. Un crime fait-il disparaître la majesté royale ? à la place qu’elle occupait, il se forme un gouffre effroyable, et tout ce qui l’environne s’y précipite (Hamlet, acte III, scène VIII.)
La torsion opérée (le fil de fer tordu) entre le roi et le peuple fut totale, le monarque lui-même se rendait compte du piège qu’il avait lui-même posé au profit des seuls bénéficiaires ; les citoyens actifs ; la franc-maçonnerie, les protestants et ceux qui allaient le devenir : les juifs ! Le 25 septembre 1791 par proposition de Regnault de Saint-Jean d’Angely (1760-1819) à l’Assemblée constituante, il coupe la parole à Rewbel (1747-1807), Alsacien opiniâtre qui ne voulait pas que les juifs aient les mêmes droits que les citoyens actifs. Il annoncera les méthodes de la Terreur en faisant déjà un amalgame entre opinion et délit, l’avocat Regnault ajoutera :
« Je demande qu’on rappelle à l’ordre tous ceux qui parlent contre cette proposition car, c’est la constitution elle-même qu’ils combattent ».
Cette engeance antichrétienne allait, pour se maintenir au pouvoir d’une façon définitive, exporter cette Ripoublique à travers le monde par la guerre et la dette.
A qui profita principalement la Révolution ? Dans son livre La France Juive, Edouard Drumont nous montre que la vraie France fut spoliée par les ennemis du Christ :
« Ce furent les Juifs qui organisèrent le pillage des églises. La destruction des chefs-d’œuvre inspirés par la foi au génie de nos imagiers du moyen âge. Quelle plus magnifique occasion de satisfaire en même temps ses haines et ses cupidités, d’outrager le Christ et de s’enrichir ! Toute l’argenterie des églises, acquise à vil prix, passa entre ces mains rapaces. Le Trésor public, Cambon le constate lui-même, n’eut presque aucune part dans ces spoliations. Souvent les Juifs achetèrent des églises entières avec une poignée d’assignats et, quand le calme fut rétabli, les louèrent très cher aux fidèles. J’ai raconté déjà comment ils avaient acheté et démoli l’église de Nicolas Flamel, Saint-Jacques de la Boucherie. Deux Juifs, Ottevuere et Stevens, se firent adjuger l’église de Saint-Leu-Saint-Gilles, dans la rue Saint-Denis, et, en 1802, la cédèrent en location aux abbés Morel et Girard qui la desservirent. D’année en année le loyer s’éleva de 3.000 à 10.000 francs. Enfin l’église fut rachetée par la Ville, moyennant 209.312 francs conformément au décret du 12 juillet 1810. »
Qu’est-ce que la Contre-Révolution (Ni Lepen, ni Zemmour)
Apollon disait fort bien : « Ce sont les hommes qui assemblent les nuages, et ils se plaignent ensuite des tempêtes. » La grande république universelle indivisible (Gouvernement Mondial) est une chose impossible, un empire oui, car il ne peut exister une grande nation libre sous un gouvernement républicain. C’est Montesquieu (Esprit des lois, Liv. XI, chap. VIII.) qui fit cet aveu incroyable en parlant du gouvernement féodal : « Je ne crois pas qu’il y ait eu sur la terre de gouvernement si bien tempéré, etc… ».
L’autorité royale ayant formé les communes, les appela dans les assemblées nationales et ne pouvaient y paraître que par leurs mandataires, cette hiérarchie des mouvances fit naître la maxime que tout homme devait être jugé par ses pairs.
La force reposait sur un principe : car rien n’est que par celui qui est, et c’est sur ce principe que reposaient les institutions, de plus, la religion sanctifiait la joie et la joie embellissait la religion ! Car, c’est bel et bien le catholicisme qui est visait par la révolution, cette religion prêchée par des ignorants et cru par des savants, et c’est en quoi, il ne ressemble à rien de connu. Même l’empereur Julien l’Apostat (331-363) qui la livra au ridicule, appauvrit son sacerdoce, la traînant dans la boue fut vaincu, le Galiléen l’emporta sur l’empereur philosophe.
Y’a-t-il une influence divine dans les constitutions politiques ? Le sage David Hume (1711-1763) faisait cette remarque : « C’est ce point de la constitution anglaise (le droit de remontrance) qu’il est très difficile, ou, pour mieux dire, impossible de régler par des lois : il doit être dirigé par certaines idées délicates d’à propos et de de décence, plutôt que par l’exactitude des lois et des ordonnances. » (Hume, Hist. d’Angl., Charles I, LIII, note B.)
Voilà pourquoi l’institution la plus vigoureuse de l’antiquité profane fut celle de Lacédémone, où l’on n’écrivit rien.
Joseph de Maistre (cf. Considérations sur la France) pour enfoncer le clou en ce qui concerne l’élaboration de la constitution de 1795, établit ce syllogisme :
1) La majeure : Etant données la population, les mœurs, la religion, la situation géographique, les relations politiques, les richesses, les bonnes et les mauvaises qualités d’une certaine nation, trouver les lois qui lui conviennent.
2) La mineure : Or, ce problème n’est pas seulement abordé dans la constitution de 1795, qui n’a pensé qu’à l’homme.
3) La conclusion : Toutes les raisons imaginables se réunissent donc pour établir que le sceau divin n’est pas sur cet ouvrage — Ce n’est qu’un terme.
Aussi, déjà dans ce moment, combien de signes de destruction !
Quel était l’état d’esprit dans l’ancienne constitution française ? « C’est ce que vous sentiez lorsque vous étiez en France ; c’est ce mélange de liberté et d’autorités des lois et d’opinions, qui faisaient croire à l’étranger, sujet d’une monarchie et voyageant en France, qu’il vivait sous un autre gouvernement que le sien. »
Le Roi lui-même était soumis aux lois du royaume qui ne pouvaient être faites qu’en générale assemblée de tout le royaume, avec le commun accord des gens des trois états (clergé, noblesse, tiers état). Le prince ne pouvait déroger à ces lois ; et s’il ose y toucher, tout ce qu’il a fait peut-être cassé par son successeur.
Quelques exemples :
– Le chancelier Michel de l’Hospital (1503-1573) prenant la parole au parlement de Paris en 1561 disait : « Les magistrats ne doivent pas se laisser intimider par le courroux passager des souverains, ni par la crainte des disgrâces ; mais avoir toujours présent le serment d’obéir aux ordonnances, qui sont les vrais commandements des rois. »
– Louis XI, sera stoppé par un double refus de son parlement, se désister d’une aliénation inconstitutionnelle.
– Louis XIV reconnaître solennellement ce droit de libre vérification, et ordonner à ses magistrats de lui désobéir, sous peine de désobéissance, s’il leur adressait des commandements contraires à la loi ; le Roi défend d’obéir à l’homme ; il n’y a pas de plus grand ennemi.
Les meilleurs Rois ont été ceux que l’adversité avait éprouvés qui ont été formés à la terrible école du malheur, d’ailleurs ceux-ci gardent une certaine sobriété, ne parlent pas le langage de la révolution, ne promettent pas (comme le fit Louis XVI) la liberté par la constitution et ne sombrent pas dans une espèce de folie en sacrifiant une couronne pour sauver une hiérarchie.