Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa naît le 28 janvier 1955 dans le 17e arrondissement de Paris. Il est le fils de Pál (francisé en Paul) Sarközy de Nagy-Bocsa (né en 1928), immigré hongrois, et d’Andrée Mallah (1925-2017). La mère d’Andrée, Adèle Bouvier, est française catholique, née à Lyon (Rhône), et son père, Bénédict Mallah, est un juif séfarade de Thessalonique (Empire ottoman). Il a été président de la République de 2007 à 2012.
L’ancien président de la République est jugé en appel dans l’affaire des « écoutes ».
En mars 2021, Nicolas Sarkozy avait été déclaré coupable par le tribunal correctionnel de Paris de « corruption active » et de « trafic d’influence » et avait été condamné à trois ans de prison, dont une ferme. L’ancien chef de l’Etat avait été reconnu coupable d’avoir promis d’aider un ancien magistrat à obtenir un poste à Monaco en échange d’informations confidentielles au sujet d’une enquête le visant, à l’aide d’une ligne téléphonique enregistrée sous le nom de Paul Bismuth. Quelques heures après avoir connu sa peine, Nicolas Sarozy avait annoncé faire appel de la décision.
Cette décision a néanmoins fait de Nicolas Sarkozy le premier ancien président de la Ve République condamné à de la prison ferme.
Depuis le 5 décembre, il comparaissait devant la cour d’appel de Paris. Deux semaines d’audience durant lesquelles des écoutes ont été diffusées devant la Cour d’appel.
Le parquet général français a requis mardi trois ans d’emprisonnement avec sursis à l’encontre de l’ancien président pour corruption et trafic d’influence ainsi qu’une interdiction des droits civiques de cinq ans et une interdiction d’exercer la profession d’avocat. La même peine a été demandée pour ses deux coprévenus, l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert et l’avocat historique de l’ex-locataire de l’Elysée Thierry Herzog.
« C’est la corruption jour après jour, conversation après conversation, tel un mauvais feuilleton, d’un des plus hauts magistrats français (…) par un ancien président de la République et par un des avocats les plus renommés. Voilà ce que vous avez à juger », a déclaré l’avocat général, Yves Micolet.
Rappel des faits :
A l’époque, les deux téléphones de l’ex-homme fort de la « droite » française ont été « branchés » par les juges chargés de l’enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007, qui lui valent aujourd’hui une autre mise en examen.
Les enquêteurs découvrent alors l’existence d’une troisième ligne mise en service le 11 janvier 2014 sous l’alias « Paul Bismuth » – du nom d’une connaissance de lycée de Thierry Herzog – et dédiée aux échanges entre l’ex-président et son avocat et ami proche.
Au fil de conversations qu’ils pensent à l’abri des oreilles indiscrètes se dessine, selon l’accusation, un pacte de corruption noué avec Gilbert Azibert, avocat général à la Cour de cassation, qui aurait usé de son influence contre la promesse d’une intervention pour sa carrière. A l’époque, la haute juridiction était saisie d’un pourvoi de Nicolas Sarkozy, qui voulait faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels dans le cadre de l’enquête pour abus de faiblesse sur l’héritière de L’Oréal Liliane Bettencourt.
Gilbert Azibert est soupçonné d’avoir eu connaissance, en amont, d’informations confidentielles et d’avoir tenté d’influencer des conseillers participant aux délibérations.
– « T’as eu Gilbert ? », interroge Nicolas Sarkozy le 10 février 2014 en conversation avec Thierry Herzog. (…)
– « Je lui ai encore laissé un message, explique le lendemain l’avocat. Il va me rappeler, il ira à la chasse demain. Il en a vu un (conseiller de la Cour de cassation, NDLR) encore hier qui ira dans le bon sens. Il en aura vu trois avant qu’ils délibèrent. »
– « Gilbert m’a parlé d’un poste à Monaco. Je lui ai dit ‘bien sûr, t’inquiètes pas, laissons pas ça’. Le poste se libère en mars, je lui ai dit ‘le président te recevra’ », explique Thierry Herzog ce 5 février 2014.
– « Dis-lui que je m’en occuperai, là je vais à Monaco, je mettrai un mot », répondait alors Nicolas Sarkozy.
Finalement, Gilbert Azibert ne décrochera pas le poste convoité et la Cour de cassation rejettera le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des agendas.
Verdict à suivre.
à 70 ans, si t’as pas ton bracelet électronique, c’est que t’as foiré ta vie.
Ne soyez pas trop sévère, ceux qui ont voté pour Sarkozy, deux fois, votent aujourd’hui pour Zemmour.
Oui parceque il est prouvé et acquis aujourd’hui qu’avoir voté Macronn était beaucoup plus judicieux et bon pour le peuple francais…..
Zemmour ou Macron ….tous les partis politiques sont manipulés par l » état profond » mafieux …. d’ ou les manipulations frauduleuses dans les » elections « …..