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In memoriam Joseph Ratzinger (1927-2022), pape émérite Benoît XVI
Né le 16 avril 1927 à Marktl dans l’État libre de Bavière en Allemagne, Joseph Aloisius Ratzinger a 14 ans en 1941 lorsqu’il est enrôlé dans les organisations de jeunesse du IIIe Reich. Deux ans plus tard, il est incorporé dans la lutte anti-aérienne allemande dans la section des télécommunications, en septembre 1944 à l’âge du service militaire, dans la Wehrmacht, dans une unité chargée de creuser des fossés antichars à la frontière austro-hongroise, puis interné jusqu’au 19 juin 1945 dans un camp de prisonniers de guerre à Bad Aibling à la cessation des hostilités. Pris dans la tourmente de la guerre, quelles que soient ses opinions et sentiments sur le régime, il ne s’est pas défilé et a servi son pays jusqu’au bout.
Relâché, il commence sa formation et est ordonné prêtre le 29 juin 1951. Il sera professeur au séminaire de Freising, docteur en théologie, archevêque de Munich et Freising puis fait cardinal en 1977 et préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi de 1981 jusqu’au 19 avril 2005 lorsqu’il est élu pape sous le nom de Benoît XVI. De là où il se trouve dans l’Église, il combat les fumées pernicieuses de Satan notamment avec son motu proprio « Summorum Pontificum » du14 septembre 2007 rétablissant la liberté pour tous les prêtres de célébrer la messe de toujours dans le rite du Missel promulgué par Jean XXIII en 1962 et en levant l’excommunication des quatre évêques de la FSSPX le 21 janvier 2009. Lors de son pontificat, conscient de la progression islamique, il avertit tout en restant partisan d’un dialogue qui n’élude pas la question de la violence de Mahomet et dans l’islam, citant Manuel II Paléologue, empereur chrétien de Byzance, vaincu par les Turcs musulmans
Le 11 février 2013 il renonce à la charge de pape et reste pontife romain émérite. Il décède le 31 décembre 2022.
Quelle que soit la fortune de ses entreprises, il a servi.
Requiescat in pace.
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Mais en 2013, sa démission en pleine LMPT contre le mariage homo a fait très mal.
C’était un peu comme si Dieu démissionnait.
Son attachement à une certaine Tradition (motus proprio) a été un piège pour les vrais traditionalistes dans le sillage de Mgr Lefebvre. Il s’est toujours attaché à promouvoir le concile Vatican II (1789 dans l’Eglise) C’était l’un des papes du gauchissement de l’Eglise. Qu’il repose en paix néanmoins.
D’accord avec toi ami. D’une certaine manière, en faisant avaler Vatican II aux bonnes familles bourgeoises et conservatrices, il a même fait plus de mal que Bergoglio d’une certaine manière…
Vous voyez juste, les conservateurs sont pires que les bolcheviks bon teint. Ce sont des girondins qui se font toujours liquider par ceux qui sont cohérents avec eux mêmes. Du point de vue catholiques ils voudraient à la fois régner avec le Christ et en même temps danser avec le diable. Ça se finit toujours mal pour eux……et pour les autres.
Il n’a pas été « enrôlé dans les organisations de jeunesse »… Il en a « rejoint une »
« interné jusqu’au 19 juin 1945 dans un camp de prisonniers de guerre » : à ma connaissance le statut de « prisonniers de guerre » a été refusé par l’occupant (tout comme pour les Afghans traités bcp moins bien que du bétail parce décrétés « prisonniers du champ de bataille »). La Croix rouge était d’ailleurs interdite de visite au contraire des camps allemands (on attend toujours la publication/divulgation) de leurs rapports soigneusement occultés jusqu’à présent.
La vraie question à laquelle les historiens devront répondre un jour concerne les circonstances et causes de la démission de Benoit XVI :
QUI, pourquoi et par quel moyen de pression ?
Tout ce qu’on a pu noter, c’est que celle-ci a été précédée d’évènements étranges, touchant les finances du Vatican.
Parvenir à l’expliquer mettrait en évidence l’immense pouvoir de nuisance de groupes de pression parvenant à s’immiscer jusque dans les plus hautes sphères de l’Eglise.
Jusqu’à obliger un Pape à quitter sa fonction, évènement à peine imaginable !
D’accord avec Camusleon, le terme « enrôler » ne convient vraiment pas ici . A 14 ans il était certainement déjà à la HJ, et avec plaisir, comme 99,9 % d’entre eux car on y faisait des tas de choses intéressantes . Cela ne l’empêchant nullement d’avoir une vie religieuse de chrétien comme on le raconte . Aucune comparaison possible avec l’ennui mortel des jeunes de nos sociétés libérales dites évoluées , y compris des jeunes des « quartiers sensibles » qui eux aussi auraient probablement trouvé dans la HJ, peut être sous la contrainte au départ, des possibilités d’évoluer en dehors de leurs cloaques .Si vous en doutez, comparez des photos de jeunes allemands de l’époque avec l’allure des jeunes d’aujourd’hui qui déambulent les yeux rivés sur leur i-machin ou autre truc … Mais non, suis-je bête, cela leur offre une ouverture d’esprit sur le monde …