Plus de 100 000 étrangers ont violé les frontières de l’Europe par les seules côtes méditerranéennes depuis le 1er janvier. C’est principalement l’Italie qui est touchée ; les contribuables italiens payent chaque mois une dizaine de millions d’euros dans les opérations de sauvetage, contraints également de financer l’accueil des étrangers, les soins, leur nourriture, et tous les coûts induits par la présence de millions d’étrangers.
Après l’Italie, les colons Afro-Maghrébins se répandent en Europe, et particulièrement en France. Si la situation tragique à Calais est désormais bien connue, elle s’empire dans de nombreuses villes. La direction de la zone sud de la Police aux frontières (PAF) a publié un rapport révélant son incapacité à faire face à l’invasion ; une réunion a été organisée à Nice le 9 juillet dernier, sous la présidence du préfet et en présence de plusieurs dizaines de responsables et hauts cadres administratifs de la région, depuis les services de préfecture aux officiers de gendarmerie, des responsables de services des douanes à ceux de la SNCF – les étrangers utilisant en masse simplement le train pour franchir la frontière.
« Entre le 1er janvier et le 30 juin 2014, 61 591 migrants irréguliers ont débarqué en Italie, ils n’étaient que 7 913 pour la même période en 2013, et seulement 4 301 pour les six premiers mois de l’année 2012. Les Érythréens représentent 31 % de ces migrants (18 282) »
constate le document, cité par Le Figaro.
Les arrivées de ces étrangers à la frontière ont décuplé très rapidement : alors que 68 Érythréens avaient été arrêtés à la frontière durant l’ensemble du premier trimestre 2014, ils ont été 694 en avril. Depuis le nombre continue à augmenter : 1 845 en mai et 2 628 en juin, soit 5 235 pour les six premiers mois de l’année. Il ne s’agit ici que des Érythréens arrêtés par les policiers, c’est-à-dire que ne sont comptabilisés ici ni les ressortissants des autres pays, ni les nombreux autres Érythréens qui parviennent à éviter les contrôles et se répandent dans le sud-est de la France.
Le sort des interpellés ne diffère pas beaucoup d’ailleurs de celui de ceux qui parviennent à échapper aux policiers : une partie d’entre eux a été ramenée en Italie. Les autres ont été relâchés. Certains font l’objet d’une OQTF, un acte administratif signifiant l’« obligation » de quitter le territoire aux étrangers qui ne la respectent jamais. Seuls quatre indésirables – 0,07 % du total – ont été placés dans un centre de rétention en vue d’une éventuelle expulsion. La faute aux lois de la République d’occupation, aggravée encore par le gouvernement socialiste en 2012 :
« La modification de l’incrimination de l’aide à la circulation et l’absence de déclarations mettant en cause les accompagnateurs et les trafiquants rendent difficiles les poursuites pénales à l’encontre des passeurs »
note à ce propos le rapport, qui a été transmis au ministre de l’Intérieur sans la moindre suite.
Nombre de ces délinquants font une demande d’asile et, ainsi, peuvent rester en France durant au moins les douze mois minimum que durera l’instruction de leur dossier, bénéficiant durant tout ce temps d’un hébergement totalement gratuit payé par les Français, en foyer ou dans des hôtels, ainsi que diverses allocations et aides.