Dualpha, 156 pp, 23 €
Ségrégation… Gangs… Violence… Frustration… Ils livrent leur quotidien et leurs réflexions sur cet univers fermé.
« Les gardes et les autres détenus ont beaucoup de règles, écrites et non écrites, avec lesquelles il faut composer et qu’ils tenteront de t’imposer ou te faire enfreindre pour tenter de contrôler tes actions, tes pensées et tes croyances. C’est définitivement un environnement stressant difficile à comprendre pour une personne normale. Il est difficile de croire que de telles situations existent à moins de les vivre. Mais être en prison n’est pas censé être une partie de plaisir. »
L’univers carcéral fascine. C’est là où personne ne veut se retrouver, et pourtant, il exerce un certain attrait, ce qui explique le nombre incroyable de films, émissions et documentaires sur le sujet.
Pour éviter les jugements à l’emporte-pièce et déboulonner les mythes sur ce monde que la grande majorité ne connaîtront que de l’extérieur, Rémi Tremblay a interrogé quatre prisonniers, détenus dans les prisons les plus violentes des États-Unis.
Disponible sur la Boutique nationaliste
Je ne vois pas très bien au nom de quoi aller – une fois de plus !- chercher des enseignements en provenance des USA ? L’envahissement de nos écrans par les navets hollywoodiens ne vous suffit-il pas ?
De la rue de la Santé, dans le 14ème arrondissement parisien, à Fresnes ou à Poissy voire à la sinistre prison des Baumettes à Marseille, les lieux de détention ne manquent pas en France !
Et les leçons à en tirer sont intéressantes, dans la mesure où la confrontation avec LE REEL y met à mal la plupart des fantasmes anti racistes et égalitaires !
Pour avoir personnellement fréquenté, en tant que militant politique, mais souvent mêlé aux truands dits « de droit commun », les prisons de La SANTE, FRESNES, CAEN, ORLEANS, SAINT BRIEUC, TOUL… Pour y avoir connu les sous-sols disciplinaires dits « mitards », les cellules surpeuplées, les rapports de force permanents, je ne puis que regretter que ce Remy Tremblay ai jugé peut-être plus « commercial » de donner la parole à des américains.
La vérité est que l’administration pénitentiaire française se voit obligée de pratiquer une ségrégation qui n’a rien de discriminatoire mais qui est au contraire – n’en déplaise aux doux rêveurs égalitaires – la seule solution viable et humaine.
Il y a dans ces enceintes carcérales des quartiers (dits aussi « divisions ») réservés aux arabes, d’autres aux noirs, d’autres aux rares asiatiques, mélangés avec les blancs.
Lorsque rien ni personne ne parvient à réduire la violence et l’arrogance d’un détenu, savez-vous quelle est le plus redoutable châtiment ? Lui retirer la protection ségrégationniste en le mutant dans une division ne correspondant pas à son identité raciale ! Mais oui…
Il m’est notamment arrivé, alors que j’étais embastillé à La Santé, en 1984, de voir débarquer dans ma cellule un musulman difficilement maîtrisable. Savez-vous ce qu’il m’a dit, après un accueil plutôt « musclé » ? » Ah, les salauds ! J’ai compris pourquoi je suis ici.. c’est toi la punition ! »
Autre élément à prendre en compte dans les prisons françaises : le contrôle des surveillants par certains syndicats. Surveillants qui, notamment dans les sous-sols disciplinaires, ont pratiquement tous les pouvoirs sur les détenus qui leur sont livrés.
Mais pas seulement dans ces « mitards », puisque c’est sur son lit d’hôpital que l’industriel Louis Renault fut assassiné par les crapules communistes de la CGT pénitentiaire.
Je n’oublierai jamais, pour ma part, qu’enfermés dans les mitards de Fresnes, suite à une évasion manquée, mon camarade d’évasion, Bruno Germain et moi-même avons été empoisonnés à la mort-aux-rats par les gardiens communistes tentant de trucider deux « fascistes » de l’OAS en toute impunité… Nous vomissions du sang l’un et l’autre, lorsque le directeur nous a extraits du mitard afin de nous soustraire à cette racaille communiste… seule issue pour nous maintenir en vie.
Aujourd’hui, cependant, il est intéressant de noter que la CGT ne règne plus parmi les employés de l’administration pénitentiaire et que, confrontés en permanence à l’arrogance des immigrés, les surveillants ont considérablement évolué…. plutôt dans le bon sens pour la plupart !