« Débarquer un directeur de journal condamné pour injure raciste n’a rien d’anormal d’un point de vue démocratique ». Tel sont les mots d’introduction de l’article de Jérôme Lefilliâtre, journaliste chez Libération consacré à la récente éviction du directeur de la rédaction du magazine Valeurs actuelles et soutien d’Éric Zemmour durant la dernière campagne présidentielle, Geoffroy Lejeune. Et oui en démocrassie, il est tout à fait normal et justifié qu’un journaliste puisse être condamné en vertu d’une loi liberticide. Mais la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ne dit-elle pas pourtant à l’article 11 que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme ». Certes, mais elle ajoute également que « tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf (et c’est là toute la subtilité de la chose) à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».
Or depuis 1972, la loi définit comme étant délictueux tout propos qui inciterait à « la haine en raison de l’origine ou de l’appartenance ou de la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race [le vilain mot !] ou une religion déterminée », instituant ainsi de fait la notion de délit d’opinion. Il n’y a donc rien d’étonnant que notre délinquant de la pensée ayant quelque peu abusé de son droit à la liberté d’expression soit écarté de la direction du magazine auquel il a contribué durant ces dix dernières années (dont 7 en tant que directeur de la rédaction). Cas isolé, ne venant aucunement refléter le niveau actuel de liberté d’expression dans le pays ? J’aimerais le croire, mais il existe hélas moult autres exemples de ce genre et en faire une liste exhaustive serait trop longue. C’est pourquoi je me contenterai ici de ne rapporter que ceux qui concernent d’actuels membres du gouvernement.
Quelques jours après l’annonce du retrait de Twitter du code de bonnes pratiques de l’UE contre la « désinformation » en ligne, le ministre délégué Jean-Noël Barrot , chargé de la « Transition numérique et des Télécommunications » a adressé à l’actuel propriétaire du réseau social, le milliardaire Elon Musk, un message d’avertissement : « Twitter s’il ne se conforme pas à nos règles sera banni, en cas de récidive, de l’Union Européenne ». Barrot, en bon démocrate, entend tout faire pour lutter contre la désinformation, celle-ci constituant d’après lui « l’une des menaces les plus lourdes qui pèsent sur notre démocratie car, poursuit-il, en fidèle disciple de Saint-Just, « Les ennemis de la démocratie dévoient la liberté d’expression pour instiller le mensonge dans le débat public ».
Autrement dit : si, selon les critères que j’ai arbitrairement défini, j’estime que vous n’êtes pas un bon démocrate ou un bon républicain, je suis donc en droit, voire ai même le devoir de vous empêcher d’exercer votre droit à la liberté d’expression. Toujours sceptiques ? Vous avez encore des doutes sur le fait que la liberté d’expression est à géométrie variable au pays des droits de l’Homme, et voulez davantage de preuves ? Kein problem, je voulais dire pas de problème, je crois que l’adrénaline m’est quelque peu montée au cerveau. N’y voyez-là bien entendu aucune apologie à un quelconque régime fasciste qui aurait été dirigé par un petit moustachu au cours des années 30 et 40.
Cet aparté terminé, je vous propose donc de revenir en 2023 et d’admirer la syntaxe, que dis-je le superbe phrasé de notre ministre des Sports madame Amélie Oudéra-Castéra, invitée sur Télématin quelques jours plus tard afin de réagir au message de soutien du joueur de tennis Novak Djokovic à son peuple : « Quand on porte des messages qui sont la défense des Droits de l’Homme, des messages qui rapprochent des peuples autour de voilà, de valeurs universelles on peut exprimer, un sportif est libre de le faire. En l’occurrence c’est un message qui est voilà qui qui qui est militant, qui est très politique [parce que s’afficher avec un polo aux couleurs de l’arc-en-ciel lors d’un match de Coupe du monde au Qatar ne l’est pas peut-être ?], je pense qu’il faut surtout pas, à fortiori dans les circonstances actuelles, se lancer là-dedans et que il faut pas que ça se reproduise ». Notre donneuse de leçon a justement récidivé puisque seulement deux semaines auparavant, celle-ci n’avait rien trouvé de mieux à faire que d’inviter les clubs de football professionnel à sanctionner les joueurs qui refuseraient de porter un maillot au flocage arc-en-ciel. Le culot de ces démocrates pratiquant sans vergogne le deux poids deux mesures est décidément sans limite.
Signé : Sébastien, militant nationaliste parisien
« N’y voyez-là bien entendu aucune apologie à un quelconque régime fasciste qui aurait été dirigé par un petit moustachu au cours des années 30 et 40. »
Léon aurait pu éviter ce genre de reprise des arguments du système.
C’est bien JN qui a juste titre prévient sur l’utilisation du lexique de l’adversaire…….!!!!!
Il me semble que vous me faites là un mauvais procès cher camarade et n’avez pas bien compris le but de la manœuvre, qui était de quelque peu provoquer l’adversaire. Ce dernier n’aimant généralement pas, comme vous le savez sans doute, que l’on badine de trop avec certains sujets relatifs à une certaine période de l’histoire (Shoahananas, Shoahnanas,…).
« N’y voyez-là bien entendu aucune apologie à un quelconque régime fasciste qui aurait été dirigé par un petit moustachu au cours des années 30 et 40 ».
Ces références permanentes aux « heures les plus sombres » sont excessivement pénibles et historiquement erronées. La tyrannie n’était pas hier, nous la vivons aujourd’hui. Sous l’occupation le cinéma français n’a jamais (depuis) été aussi florissant (et libre… kein censure émasculante).
Arrêtons avec ces âneries qui nous rabaissent au niveau de nos pires adversaires !!
Navré d’apprendre que cette petite boutade, destinée à provoquer l’adversaire, ne fut pas à votre goût monsieur Léon Camus. Mais permettez-moi tout de même de vous rappeler que ce n’est malheureusement ni vous ni moi qui fixons les règles et le cadre du débat démocratique, mais bien nos adversaires. Et il me semble être plus judicieux de tenir compte de cette réalité que de l’ignorer.
Si voulez-vous mon avis je pense que c’est perdre que de vouloir attaquer frontalement le système, le rapport de force bien trop en notre défaveur, et que c’est se bercer d’illusions que de croire que nous pourrons un jour l’emporter face à nos adversaires en continuant à utiliser exactement les mêmes méthodes et stratégies de combat que nous utilisions par le passé.
Cela dit, je pense tout comme vous que les français étaient certainement plus libre au temps de l’occupation allemande qu’ils ne le sont aujourd’hui (les dirigeants du IIIème n’étaient eux pas en guerre contre le peuple français).
Ce journaliste en question ( posez-vous les bonnes questions) qui officie souvent sur la chaîne zemourienne CNews, aurait été évincé de Valeurs Actuelles, cela arrive dans toutes les rédactions, je note qu’il a trouvé très rapidement un emploi à la tête d’un journal.
Je doute qu’il ait été poursuivi et condamné au nom des lois dites « antiracistes » ( j’ignore l’affaire, s’il y en a une), cependant, simple constatation récurrente à ce sujet. L’application de ces lois sont à dimension très variables. Il n’est pratiquement jamais fait usage de ces lois pour réprimer la haine anti-musulmane et anti-immigres en libre-cours partout au nom de la liberté d’expression à la française et en application de la ligne politique gouvernementale.
Daniel Milan
D’abord,depuis longtemps j’ai bien compris que le journal » Libération » était très gauchiste,et qu’il puisait ses infos dans les poubelles,en nous imposant ce qu’il veulent que nous pensons.Puis les manifestations orientées pour imposer mentalement les situations LGBT avec leurs multiples couleurs,avec des soutiens de matchs sportifs médiatiques ne sont pas une liberté de penser mais une imposition obligatoire…Or,je respecte les homos qui veulent vivre dans leur intimité sans les cirques Gay prides,ni les gigantesques pub LGBT,..Lesquels harcèlements ne plaisent pas aux français qui ont plutôt tendance à zapper ces intrusions dans leurs vies..