La semaine dernière, le Parlement a adopté une loi contre « les dérives sectaires » contenant la création d’un nouveau délit : la « provocation à l’abandon de soins »(1), aux contours particulièrement flous et susceptible d’attenter à la liberté des débats scientifiques et au rôle des lanceurs d’alerte en matière de santé, comme la loi Gayssot était destinée à faire taire tous les historiens sur certains sujets autour de la Seconde Guerre mondiale… En même temps, le gouvernement Attal, avec son nouveau jouet « VIGINUM », et sur le fondement du « Digital Service Act » édicté par l’Union européenne, faisait censurer un certain nombre de canaux Telegram(2) qui ne délivraient pas au public français le narratif otanien et occidental sur le conflit russo-ukrainien. Le tout dans la continuité des interdictions de manifestations, de réunions (jusqu’aux commémorations dans les cimetières(3)) frappant ceux que le gouvernement et les médiats stipendiés désignent comme « le danger de l’ultra-droite ».
Si nous avions besoin d’un nouveau marqueur de la décadence accélérée que subit le navire Occident (l’Occident judéo-américain, mondialiste, anti-chrétien, sataniste, qui est à rebours de l’Occident authentique helléno-chrétien), il est tout trouvé, de plus en plus patent, de plus en plus flagrant : la culture de la censure.
À y bien réfléchir, si cette décadence n’est pas qu’une sorte de fatalité, mais qu’au contraire elle est voulue, il est assez logique que ceux qui la provoquent commencent par en interdire ne serait-ce que le simple constat, qu’ils en interdisent progressivement la dénonciation des causes et des auteurs, et que, pour finir, ils en interdisent jusqu’à l’expression du malaise, du désarroi et de la révolte face à la destruction systématique et irrémédiable de ce qu’il y avait de mieux, nos peuples et nos pays, la beauté.
Le déclin de la liberté d’expression en Occident doit nous préoccuper – peut-être pas au même niveau que l’immigration et le métissage, mais tout de même, parce qu’elle est un produit et un héritage de notre civilisation, la liberté d’expression n’appartient pas à la gauche, sûrement pas, ni à aucun système politique en particulier, la démocratie n’est pas l’essence de la liberté d’expression, c’est l’Occident qui l’est.
Seul en Occident, ou d’abord en Occident, la Vérité, la Beauté, le Droit, ont pu se frayer un chemin. Aujourd’hui, la Vérité et la Beauté sont censurées au profit du mensonge et de la laideur, c’est tout le contraire de ce qu’on attendait de la liberté d’expression, du moins, à droite.
Quant à la gauche, ce qu’elle appelle une atteinte à la liberté d’expression, c’est lorsqu’elle n’a plus le monopole de l’expression, lorsqu’elle n’est plus seule à parler.
La gauche a transformé la liberté d’expression en liberté de censurer.
Qui, aujourd’hui, se sent protégé par un droit constitutionnel à la liberté d’expression? Un droit, qui, ça vaut la peine d’être rappelé, est censé protéger l’expression d’opinion minoritaire et qui peuvent déplaire: bien entendu, les opinions qui sont majoritaires et qui ne choquent personne n’ont pas besoin d’être protégées.
Si dès le départ on estime qu’une opinion divergente est une entrave à la recherche d’un consensus, et, partant, un appel à la haine et à la violence, ce n’était pas la peine d’édicter une clause constitutionnelle sur la liberté d’expression.
Faisons rapidement une liste non exhaustive, c’est-à-dire, indéfiniment ouverte, de chose dont on n’a plus le droit de parler: avortement, mariage homo, changement de sexe, immigration, métissage, race, islam, judaïsme, shoah, le 7 octobre, bientôt, les vaccins à ARN, ou, comme au Canada, le simple fait de défendre les énergies fossiles. Il y a aussi tous ces sujets sur lesquels on n’entend qu’un seul son de cloche: réchauffement climatique, Sida, guerre en Ukraine, où est la soi-disant obligation de pluralité?
Toutes ces censures ne mettent pas seulement en cause une liberté fondamentale, mais tout simplement, notre niveau intellectuel, quand on nous demande d’avaler que 40 bébés ont été décapités, des femmes enceintes éventrées, du savon fait à partir de graisse humaine…
Reste que la liberté d’expression est tellement fondamentale, que ce n’est même pas une affaire de constitution, c’est à chacun de nous de l’incarner et de la faire vivre, elle n’est pas seulement notre héritage, mais aussi notre destinée.
N.B. : expression « culture de la censure » très belle oxymore que nous avons trouvée sur National Vangard : Censorship Laws: The Other Edge of the Sword | National Vanguard
Notes :
(1) La loi Gayssot a fait taire tous les historiens, l’article 4 fera taire les scientifiques
(2) VIGINUM : vaste opération de censure sur Telegram en France
(3) Notre commémoration du Six-Février à l’heure de la répression
Très intéressant article, même si je n’en partage pas toutes les analyses. Non la censure n’est pas partout, on peut parler de l’immigration, de l’islam, des musulmans, en mal bien sûr, en toute normalité et impunité. Est censuré et réprimé que ce qui dérange une certaine caste supremaciste.
Et pour ce qui est du métissage et de l’immigration, cibles de cette caste, qui leur impute un manque de docilité et de servilité, ils ne mettent en aucun cas en danger la civilisation helleno-chretienne, chaque humain étant propriétaire et acteur de son identité ou du choix de celle-ci.
Malheureusement, il me semble que le mondialisme est proche de son triomphe final. Avec les 500 nouvelles sanctions américaines (et pas seulement), l’envoi continu d’armes, d’argent, de « volontaires » vers l’Ukraine et la propagande hystérique à l’occasion de la mort de Navalny, la Russie, sauf miracle, est condamnée. Quant à nous, nous n’y pouvons rien. La réalité est triste, mais c’est ça.