À M. Gérald Darmanin
Ministre de l’Intérieur
Hôtel de Beauvau
Toulouse, le 25 mai 2024
Monsieur le Ministre,
En cette fin de semaine suivant la Pentecôte, après une réflexion approfondie, je me permets de vous adresser, en ma qualité de candidat tête de liste Forteresse Europe pour les prochaines élections européennes, les quelques mots qui suivent.
De nombreux Français ont travaillé lundi dernier malgré la fête religieuse. Votre gouvernement semble incapable de servir à la fois ses maîtres et le peuple, tant les intérêts des premiers divergent de ceux du second, laissant au patronat et aux « acteurs de l’économie » la liberté de décider qui peut se reposer et qui doit travailler.
Cependant, je suis certain qu’un homme tel que vous, qui citiez autrefois Jacques Bainville, a pris soin de réserver un jour pour la réflexion et la paix intérieure, et sera donc réceptif à ce que je vais exposer.
Il y a un peu plus d’un an, alors que je me reposais un dimanche à Toulouse, ma ville natale, en sirotant un verre en terrasse avec un ami, j’ai été violemment agressé par des nervis sous prétexte d’antifascisme. Bien que je n’aie pas subi de préjudice physique, ce ne fut malheureusement pas le cas pour plusieurs jeunes gens qui, parce qu’ils étaient « trop propres », avaient les cheveux « trop courts », ou sortaient d’une soirée où l’on chantait des chants traditionnels, ont été littéralement traqués et massacrés à coups de barre de fer ou de poing américain.
Heureusement, ces agresseurs viennent d’être interpellés et devront répondre de leurs méfaits devant la justice. L’enquête a également révélé qu’ils étaient impliqués dans un lucratif trafic de stupéfiants.
Mais ce qui me pousse à m’adresser à vous, Monsieur le Ministre, est bien plus lourd de sens : interrogez votre conscience. Une petite voix viendra vous reprocher d’avoir soufflé sur les braises de la haine avec vos discours contre ce que vous appelez sans discernement « l’extrême droite », devenant ainsi, au moins en intention, la cause de ces agressions gratuites.
Il suffit pour s’en convaincre de lire la circulaire que vous avez adressée aux préfets, leur enjoignant de museler ceux qui aiment trop la France et son histoire. Cette semaine encore, un tribunal français a lourdement condamné, à trois mois de prison ferme, un militant nationaliste, mon ami Yvan Benedetti, pour avoir voulu honorer d’une gerbe de fleurs la tombe de Pierre Sidos, le jour anniversaire de son rappel à Dieu.
Ordre public immatériel ? Atteinte aux valeurs de la démocratie ? Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! C’est du moins comme cela que l’ont compris et appliqué les antifascistes, qui eux sont passés aux actes.
Alors, Monsieur le Ministre, préférez-vous vraiment une manifestation d’antifascistes « démocrates » après laquelle il ne reste que des carcasses de voitures brûlées ? Préférez-vous ceux qui détruisent les distributeurs de billets pour lutter contre le capitalisme, privant ainsi nos retraités de leur argent ? Ou admettrez-vous que rendre hommage à un mort devant un cimetière, de manière sobre et ordonnée, ou, dans un ordre impeccable et sans laisser choir ne serait-ce qu’un papier gras par terre, dans les rues de Paris, de Port-Royal à la rue des Chartreux, ne cause aucun trouble à l’ordre public ?
Ne soyez plus l’inspirateur et le complice de cette racaille antifasciste, même si elle sert efficacement de réservoir à mercenaires pour ce système oppresseur du capitalisme apatride et galopant qui vous a adoubé. Faites cet effort, je vous en conjure : ouvrez votre âme au Saint-Esprit en cette semaine de Pentecôte.
Il y apportera la paix et la lumière de la rédemption. Et, fort de ce courage retrouvé, vous vous inspirerez à nouveau de Bainville et annulerez vos circulaires liberticides. Vous demanderez à vos policiers de mettre fin à la chasse aux nationalistes et userez de votre influence auprès de votre collègue garde des Sceaux pour qu’il libère ces jeunes Français, envoyés en prison par votre république pour avoir trop aimé leur France.
Laissez faire l’esprit de Pentecôte, Monsieur le Ministre. Vous verrez, il fait des miracles, même sur les âmes et les cœurs les plus sombres.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de sentiments qu’ont suscités en moi vos politiques répressives, malgré toute l’espérance que je conserve quant aux effets, sur votre âme, de ce miracle du Saint-Esprit.
Pierre-Marie Bonneau
PARFAIT !!!!