Une manifestation était déposée pour le samedi 25 octobre 2025 à Lorient en mémoire des civils français victimes des bombardements démocratiques des Alliés sur des prétendues « cibles militaires ». L’appel à manifester était sous-titré « Capitalisme et communisme : les deux faces d’une même pièce » et la manifestation a été interdite par les autorités, sous les prétextes habituels et sur pression de divers élus et associations antifascistes locales, dont l’une se distingue par son inculture historique aussi flagrante que ridicule : l’Association France Palestine Solidarité.
La manifestation était ainsi annoncée : « Bilan du nombre de victimes civiles des bombardements alliés sur des « cibles militaires » : Dresden : 100 000 morts ; Brest : 1 000 morts ; Lorient : 400 morts. Nous nous réunissons afin de rendre hommage à tous les civils impuissants tués par ceux qui se disaient nos alliés. N’oublions pas qu’ils ont voulu nous coloniser à notre insu grâce au plan Marshall, aux billets drapeaux (confer dollar français)[AMGOT], au CAEM. La Digue, les Nationalistes d’Yvan Benedetti et leur section d’Ille-Et-Vilaine vous invite à nous rejoindre le samedi 25 octobre 2025 à 15H sur la place du palais des congrès de Lorient (Place Jules Ferry). »
Elle devait donc se dérouler à Lorient sous la forme d’une marche, de l’avenue du Faouédic à la stèle dédiée aux ouvriers victimes du bombardement du 21 octobre 1942 située à Kéroman.
La manifestation a été interdite par le préfet du Morbihan, Michaël Galy, sur pression du maire de Lorient Fabrice Loher, du député écologiste et social de la 5e circonscription Damien Girard et des antifascistes locaux, pour les fallacieux motifs auxquels on est habitués « risques de troubles à l’ordre public dans un contexte de tensions » (les risque de « troubles graves à l’ordre public » en raison des « éventuels contre-rassemblements »).
Interdiction validée par le juge des référés du Tribunal administratif de Rennes le 24 octobre au nom des virtuels « propos et gestes pouvant être regardés comme provoquant à la haine et à la discrimination », susceptibles d’être prononcés selon le tribunal, et « de porter atteinte à la dignité humaine .» La bien connue liberticide jurisprudence « Dieudonné » fondant les interdictions de rassemblements et de manifestations sur des griefs futurs et imprévisibles…
Parmi les antifascistes locaux ayant réclamé l’interdiction, l’une des associations, l’Association France Palestine Solidarité, se distingue et réagit aux consignes des organisateurs de la manifestation qui avaient mentionné les drapeaux susceptibles d’être brandis pendant l’action : ceux de la Palestine, du Liban, de l’Arménie, de la Hongrie ou de la Syrie… à côté des étendards nationalistes traditionnels à croix celtique ou à fleurs de lys.
L’Association France Palestine Solidarité publiait un communiqué dénonçant « un détournement particulièrement abject du drapeau palestinien », indiquant que « ce sont les adeptes israéliens de ce même nationalisme intégral qui ont sur les mains le sang de plusieurs dizaines de milliers de Palestiniens. […] Partout dans le monde, le drapeau palestinien est devenu le symbole du refus d’un monde où la force brutale des armes prime sur le droit. […] Voir le drapeau palestinien brandi par des individus adeptes de l’ultranationaliste xénophobe Charles Maurras serait une ignominie que nous dénonçons. »
Ille-Et-Vilaine nationaliste leur répond :
Parmi toutes les réactions qui ont suivi l’annonce de notre manifestation en hommage aux victimes du bombardement du 21 octobre 1942, où se mêlent le maire de Lorient, le député, les antifascistes locaux ainsi que le préfet qui a pris un arrêté d’interdiction, il y a une réaction qui fut plus intéressante, car plus inhabituelle que les autres.
En effet, alors que les autres énergumènes se cantonnent à rester sur leurs calomnies de « risques de troubles à l’ordre public » ou de « haine », le communiqué de l’AFPS Lorient se penche sur un point particulier qui est la mention du drapeau palestinien dans le panel de drapeaux autorisés pour notre manifestation.
Avant de leur répondre, il est nécessaire de clarifier notre position.
Nous considérons que toutes les guerres néoconservatrices impérialistes qui touchent le monde et le génocide en cours à Gaza sont la simple continuité des crimes commis par l’armée antifasciste lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette armée avait une facette capitaliste avec les États-Unis à leur tête et l’autre communiste avec sa tête l’URSS (Union des Républiques socialistes soviétiques), tous deux alliés contre l’Axe qui était du camp des nationalistes pour une Europe libre.
Cette clarification faite, passons à l’analyse des « arguments » présents dans leur communiqué.
On remarque déjà les expressions telles que « Bas les pattes » ou « Un détournement particulièrement abject » qui traduisent une arrogance intellectuelle de cette association qui s’octroie le droit de décider qui peut utiliser le drapeau palestinien.
Cette posture est, on le verra plus tard en analysant leur « argumentaire », alimentée par une inculture historique aussi flagrante que ridicule. Flagrante, car il est aisé de les réfuter. Ridicule, car il suinte le gauchisme bienpensant avec tout le vocabulaire moralisateur qui va avec.
Passons donc à ce fameux « argumentaire » du communiqué de l’AFPS Lorient.
- Tout d’abord, l’AFPS Lorient explique que l’association du drapeau palestinien avec le drapeau à croix celtique serait, je cite, « un détournement particulièrement abject du drapeau palestinien », car, je cite encore, « ce sont les adeptes de ce même nationalisme intégral qui ont sur les mains le sang de plusieurs dizaines de milliers de Palestiniens ». Le « nationalisme intégral » fait référence à la doctrine de Charles Maurras que La Digue met en avant.
- Commençons par la croix celtique. Si les membres de l’AFPS Lorient s’étaient un minimum renseignés, ils sauraient que ce symbole fut utilisé politiquement par les nationalistes, en premier par Pierre Sidos, qui fut un soutien ardent et indéfectible de la Palestine et un opposant courageux au sionisme en France, et c’est à ce titre qu’il fut ciblé par les terroristes sionistes du Betar en 1988 lors de la marche pour Sainte-Jeanne d’Arc avec à sa tête Thierry Attali, ou Pinhas Attali, et parmi les membres du commando le bien connu Meyer Habib.
- Ensuite, venons-en à Charles Maurras et au nationalisme intégral qui est jugé comme étant l’idéologie des génocidaires du gang de Tel-Aviv par l’AFPS Lorient qui, comme vu précédemment, ne connaît guère l’histoire. C’est tout simplement des affabulations, le nationalisme intégral que promouvait Charles Maurras ne préconisait nullement le génocide et s’est opposé au colonialisme. Un des adeptes et proches de Charles Maurras, Jacques Bainville, dénonçait, dans la revue L’Action française, le projet sioniste dès le mois de décembre 1920. Cet article est aujourd’hui une fierté chez les héritiers de Charles Maurras, qui n’ont pas attendu l’AFPS Lorient pour soutenir la Palestine.
Nous n’avons donc aucune leçon de légitimité à recevoir de la part d’idiots utiles qui ont d’ailleurs demandé et obtenu un arrêté d’interdiction de la part du préfet du Morbihan.
Le jugement sur le référé liberté sera rendu ce vendredi. Dans tous les cas, nous continuerons à soutenir le nationalisme pour que vive la France.
Pourquoi ? Parce que notre honneur s’appelle fidélité.
La Palestine aux Palestiniens.
La France aux Français.
Haut les cœurs. En avant la victoire, maître chez nous.
Qui Vive ? France !
Sources :
- Ille-et-Vilaine Nationaliste
- La Digue
- Préfet du Morbihan
- Ouest-France
- Actu Morbihan
- En France comme en Palestine, mêmes colons, même combat de libération !
- 8 mai 1988 : Attaque d’une milice sioniste sur le défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc
- Meyer Habib au cœur d’une agression violente à coups de manches de pioche et poings américains, huit blessés dont un grièvement
- 30 juin 1944 : quand les Cherbourgeois mirent l’AMGOT en échec





























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