« Ce n’est pas seulement la question de l’Union européenne qu’il faut régler, c’est celle de la Cour européenne des droits de l’homme. […] Nous n’avons pas besoin de recevoir d’instructions de juges à Strasbourg ! »
David Cameron a attaqué la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) mercredi lors d’un congrès du Parti conservateur.
Le Royaume-Uni a pourtant été l’un des principaux fondateurs et promoteurs de cet organisme supranational, créé en 1949 spécifiquement comme outil de lutte contre le nationalisme. En 70 ans d’existence, la CEDH n’a jamais apporté la moindre aide aux Européens, ni aux nations de l’est écrasées par l’impérialisme soviétique et soumises aux pires crimes durant 45 ans, ni à l’ouest contre les menées libéralistes, les répressions contre les patriotes ou contre les historiens dissidents.
Au prétexte de l’application de la Convention européenne des droits de l’homme, la CEDH a, au contraire, multiplié les jugements politiques, empreints des principes de dissolutions des idéologies antitraditionnelles, du marxisme culturel et du libéralisme. Cette tendance s’est accélérée ces dernières années avec des jugements systématiquement favorables aux déviants sexuels, aux criminels, aux financiers, au détriment des États qui, à l’inverse, ont été confortés dans leurs mesures liberticides, qu’il s’agisse de la condamnation des historiens indépendants ou de l’interdiction de mouvements nationalistes.
« Les interprétations du texte ont conduit à un ensemble de choses qui sont franchement mauvaises » a dénoncé David Cameron. En s’engageant dans la voie du retrait de la CEDH, il répond ainsi au vœu de nombreux Britanniques, qui ont été outrés dernièrement par un jugement défavorable à la Grande-Bretagne. Les juges européistes ont prétendu obliger le pays à donner le droit de vote aux criminels emprisonnés, ce qui a été, à juste titre, perçu comme inadmissible par de nombreux citoyens.
David Cameron avait déjà annoncé l’adoption d’une Déclaration des droits britannique (British bill of rights) s’il est élu en 2015, qui retirait aux décisions de la CEDH son pouvoir de nuisance.