Comme une nouvelle provocation, c’est à quelques jours d’une nouvelle manifestation de La Manif pour tous (LMPT) que le gouvernement a révélé le contenu du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui impose 700 millions d’euros d’économies aux Français sur la branche famille. Cette somme est moindre que le coût de l’Aide médicale d’État (AMÉ), qui permet à tous les étrangers de la planète ayant violé nos frontières de bénéficier de tous les soins gratuits.
Les mesures visent particulièrement les familles, alors même que la natalité est en France à un niveau très bas (et a chuté ces trois dernières années). Le gouvernement veut ainsi baisser la prime à la naissance (passant de 900 à 300 euros à partir du deuxième enfant) ou la supprimer en la conditionnant désormais à de faibles ressources.
Il veut également diminuer les congés parentaux en les partageant entre le père et la mère. Cette dernière mesure montre l’improvisation totale avec laquelle travaille le gouvernement puisque le congé parental a déjà fait l’objet d’une réforme en juillet 2014.
Ce projet a été dénoncé jusque dans les rangs de la gauche et parmi les syndicats, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger décrivant le texte gouvernemental comme « très confus » et illustrant « un manque de sens ».
Pour l’UNSA (Union syndicale des syndicats autonomes), si le projet de loi était adopté en l’état, il toucherait de plein fouet les « plus modestes d’entre elles, ce qui n’est pas admissible. (…) Avec ce report de deux ans, les familles vont perdre 1 500 euros par enfant ».
« Alors que le poids de l’immigration est la principale cause de la faillite de notre système de protection sociale, c’est aux familles françaises que François Hollande s’en prend une nouvelle fois en rabotant les quelques aides de l’État qui leur sont accordées. Il n’est pas saugrenu de se demander si la prochaine étape ne sera pas la mise en place de la politique de l’enfant unique »
a dénoncé dans un communiqué Thomas Joly pour le Parti de la France.
« Cet acharnement contre la famille traditionnelle n’est évidemment pas dû au hasard, la volonté de nos gouvernants est clairement de favoriser la substitution du peuple français par une immigration de peuplement et de remplacement »
a-t-il ajouté.
Le mouvement de femmes nationalistes Les Caryatides s’est élevé contre ces mesures annoncées.
« Le gouvernement nous montre une fois de plus sa détermination à détruire la famille, cellule de base de la société.
Par ce plan de rigueur, l’état français nourrit deux objectifs clairs :
-Séparer l’enfant de sa mère le plus tôt possible. Éloigner l’enfant dés 1 an de sa famille: lieu de la transmission, de l’héritage, des liens gratuits. Augmenter encore l’emprise de l’État sur l’enfant, assurant ainsi dès le plus jeune âge son éducation et le modelage de son esprit selon les principes et valeurs pernicieux de leur République.
-Contrôler les naissances des familles françaises. Laisser ancrer dans les mœurs qu’une famille “normale” est une famille composée d’un unique enfant. Marginaliser les familles traditionnelles et les familles nombreuses. »