Ce lundi, les habitants de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême, un petit village de 600 âmes dans le Perche, se réveillent à nouveau en colère. Durant la nuit, deux voitures ont encore été brûlées. Le lendemain, le scénario recommence : une voiture a été détruite par un incendie criminel.
Au total, quatre voitures ont été brûlées ces dernières semaines. Trois autres ont eu les pneus crevés. Une autre a été désossée.
Pendant que les gendarmes s’interrogent, les habitants laissent éclater leur peur :
« Ça devient Chicago »,
« Nous sommes plutôt inquiets »,
« Ma voiture est garée sur le parking et chaque nuit, je ne sais pas ce qui va se passer. Je ne sais pas si je vais la retrouver le lendemain. Et dans quel état ? »
« C’est incroyable. On ne comprend pas [sic]. »
s’interrogent des Saint-Martinois.
Après la peur, c’est la colère, contre le gouvernement antifrançais qui trahit les siens qui surgit.
« Que font les gendarmes ? Il y a une gendarmerie à Bellême et on ne voit personne tourner la nuit. On aimerait que ces messieurs s’occupent de nous. »
se demande un autre habitant. Les gendarmes ? Ils « s’interrogent ». Ils demandent de « ne pas céder à la psychose ».
Mais si certains ne « comprennent pas », d’autres n’ont que trop bien compris. Après un cambriolage, un homme se déclare « prêt à bouger » et « à aller plus loin » s’il « tombe sur quelque chose ».
Aux armes citoyens, formez vos bataillons!
A suivre actuellement, le procès de cet homme de 59 ans qui, après plusieurs sommations, avait malencontreusement atteint un malfaiteur d’espèce protégée :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/2014/10/08/proces-marseille-d-un-macon-qui-aurait-tue-un-jeune-des-quartiers-nord-566178.html