La colère gronde à Paléficat, quartier du nord de Toulouse. Après une dizaine d’années d’expropriation et d’achat de terrains, la mairie a décidé d’imposer à ce quartier, déjà peu favorisé par l’urbanisation et l’invasion, 38 « bungalows », alors même que des lieux d’accueil d’urgence ont déjà été installés dans le secteur.
« Le quartier est meurtri par ces expropriations, les gens sont dépossédés, déracinés. On n’a plus la force de supporter de nouvelles contraintes »,
dénonce une habitante.
« Pour nous, c’est trop, on a déjà notre quota : on a un accueil d’urgence de 20 familles avec caravanes, un squat avec 8 SDF et des chiens. Ça suffit ! »
s’énerve une autre. Mais malgré les pétitions, les manifestations, la préférence étrangère va s’appliquer : le « Républicain » Jean-Louis Moudenc poursuit la politique antifrançaise de son prédécesseur, le Juif PS Pierre Cohen. Les cinquante-huit Gitans qui n’ont ni travail, ni envie de s’intégrer ne seront pas expulsés, mais imposés aux habitants de ce quartier avec les conséquences prévisibles connues de tous en matière sécuritaire et sanitaire notamment.
Pas de quoi s’alarmer cependant :
« Il y a des gens malhonnêtes [sic] qui exploitent cette histoire sur des sites racistes dont j’ai honte. Nous, on dit simplement que nous avons notre quota de lieux d’accueil d’urgence, c’est tout, nous n’avons rien contre les roms ou les gens du voyage »
a tenu préciser l’une des dirigeantes du collectif Vivre à Paléficat, visiblement satisfaite de la politique gouvernementale.