La « sécurisation » s’achève en caillassage à Compiègne
Une opération de « sécurisation » (sic) s’est terminée en violence dans le quartier du Clos des Roses à Compiègne jeudi. Une vingtaine de policiers nationaux et municipaux, sur réquisition du procureur, participaient à une mission dans ce quartier envahi, notamment autour de résidences universitaires. Alors qu’ils faisaient procéder à l’enlèvement de deux voitures « abandonnées », ils ont été insultés puis caillassés par une vingtaine de racailles cagoulées. L’attaque a provoqué des dégâts sur un véhicule de police et les fonctionnaires, pour se dégager, ont dû faire usage de leur lanceur de balles de défense (LBD). Il n’y a eu aucune interpellation.
« Il s’agissait d’une opération classique de contrôle et de sécurisation. Nous nous rendons régulièrement dans différents quartiers pour marquer notre présence, en effectuant quelques contrôles d’identité sur réquisition du procureur de la République. […] Cinq à six personnes ont commencé à nous insulter. Puis ils étaient une bonne vingtaine à nous jeter des cailloux »,
a expliqué le commissaire Sébastien Chalvet.
Les faits se sont déroulés en plein après-midi.
Trois jours de caillassages à Savigny-le-Temple
Mercredi, jeudi, puis vendredi, des policiers ont été caillassés à Savigny-le-Temple. Les faits se sont produits dans un quartier envahi de la ville, classé en zone de sécurité prioritaire (ZSP). Trois jours durant, des patrouilles ont été attaquées alors qu’elles s’engageaient dans la zone ethniquement perdue. Après le dernier caillassage de vendredi, après avoir reçu des renforts, les policiers ont appréhendé un individu, qui devrait être rapidement libéré par les juges rouges de Christiane Taubira.
D’autres caillassages ont été signalés ces derniers jours à travers le pays contre d’autres symboles de l’État, comme ce bus de la ligne 60 du réseau Soléa de la ville de Mulhouse, à un arrêt sur la commune de Wittenheim. Quatre vitres ont été détruites. Il n’y a eu aucune interpellation.