« La version du Conseil du projet de budget de l’Union européenne pour 2015 ne tient pas compte de ses propres engagements politiques à relancer la croissance et l’emploi. »
annonce le site du Parlement européen.
Nous devons donc nous attendre à ce que les déficits publics soient encore bien supérieurs à ce qui était prévu. Or, les niveaux d’endettement public (somme des déficits et de leur coût financier passé cumulés, limités à 60 % du PIB) et de déficit public annuel (limité à 3 % du PIB) sont déjà, dans bien des pays d’Europe, largement supérieurs aux limites fixées. Cette situation provoque, en particulier en France, ce qu’on appelle « l’effet boule de neige » de la dette. Ainsi, le « service de la dette », c’est-à-dire les intérêts versés aux usuriers internationaux, est tellement élevé (il capte actuellement plus que tout l’impôt sur le revenu collecté chaque année) qu’il devient quasiment impossible d’éviter un nouveau déficit public annuel… ce qui aggrave encore l’endettement et donc encore plus son coût financier : sur les marchés financiers internationaux, plus un pays est endetté, plus il s’endette à des taux d’intérêt élevés, alors même qu’il est de moins en moins en mesure de rembourser ses emprunts, se rapprochant ainsi de plus en plus vite de… la faillite.
Très concrètement, à chaque échéance nouvelle de remboursement, il faut réemprunter plus pour couvrir le remboursement d’une fraction d’emprunt + les intérêts facturés par les créanciers. Ceci explique la présence de « conseillers » et de ministres de Rothschild auprès du Président de la République française pour assurer des revenus toujours plus grands à la Pieuvre et permettre à ses lieutenants, tels que les spéculateurs de Goldman Sachs, de prendre totalement le contrôle du pouvoir (banques centrales européenne et d’Italie, gouvernements anti-italiens et anti-grecs). Enfin, les biens publics sont bradés : rares mines d’or grecques exploitées par des Canadiens, « concession » des ports de commerce grecs à des Chinois pour 49 ans… ce qui permet de piller les pays visés et de leur laisser les ruines à la fin.
« Mercredi, le Parlement européen a approuvé une aide pour les travailleurs licenciés en Espagne, aux Pays-Bas, en Roumanie et en Grèce, qui ont perdu leur emploi suite à la mondialisation ou la crise »
précise le même communiqué. Sans l’autorisation de ce parlement de la fausse Europe, nous devrions donc laisser dépérir les victimes de sa politique économique irresponsable ? Jusqu’à présent, ça s’appelait l’allocation-chômage… Et si l’Europe quittait l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui oblige à ouvrir les frontières au pays d’esclavage moderne, il n’y aurait pas tous ces chômeurs !
« Afin de créer le marché numérique unique, l’Union européenne devrait supprimer les frais d’itinérance, promouvoir le commerce en ligne et améliorer la protection des données ».
affirme le texte en conclusion. En clair, pour favoriser les plates-formes qui vendent des produits d’importation de pays d’Asie à salaires faibles et sans protection sociale, le Parlement prétendument européen souhaiterait que nous payions des impôts et taxes supplémentaires afin de rendre les réseaux gratuits pour les entreprises délocalisées… qui nous font perdre nos emplois industriels (fabrication) et commerciaux (vente) ?