Alors que depuis plusieurs mois le Coronavirus étend ses miasmes, certains analystes commencent à évoquer les retombées néfastes dans les domaines économiques, sociaux, politiques et financiers.
Après Arcelor Mittal, Arjowiggins, Michelin à la Roche sur Yon, Ibiden, Bosch à Rodez, Ford à Blanquefort, c’est maintenant Renault à nouveau la victime de la concurrence mondiale. A qui le tour demain ?
Lors de l’adoption du traité de Maastricht, en vigueur depuis le 1er novembre 1993, tous les responsables politiques de gauche et de droite nous avaient clairement affirmé que cette Europe « sociale » serait la garante d’un nouveau développement économique et facteur de richesses nouvelles, permettant « plus de bonheur » à chacun.
On peut en conclure que ce n’était que de la poudre aux yeux, répandue par les lobbies de la gauche caviar et de la droite cosmopolite, destinée à mettre en place le Nouvel Ordre Mondial.
Les nationalistes se sont toujours opposés aux docteurs honoris causa du mondialisme qui dévaste tous les secteurs économiques européens, pour le seul bénéfice des pays sous-développés qui nous submergent de leurs productions à prix bradés et de qualité médiocre.
Que reste-il de notre industrie textile, de celle de la chaussure, des chantiers navals, de la sidérurgie, de la télévision, de l’activité minière ou encore de notre agriculture ?
Selon une comparaison internationale (publiée par Eurostat en avril 2018) le coût horaire de la main d’œuvre est de 62 € en Suisse, de 50 € en Norvège, de 43 € au Danemark, de 36 € en France, de 35 € en Allemagne, mais de 22 € en Espagne, de 14 € au Portugal, de 10 € en Pologne et seulement de 7 € en Roumanie.
Déjà en 2005, le sénateur démocrate des Etats-Unis Byron Dorgan déclarait :
« Les travailleurs américains perdent leur boulot qui va en Chine. Car là-bas, on peut payer les gens 0,30 dollar de l’heure (environ 90 € par mois) et les faire travailler 7 jours sur 7 ! »
Quinze ans plus tard, après des millions d’emplois supprimés aux USA et des dizaines de millions de chômeurs en Europe, les choses ont évoluées dans l’Empire du Milieu : les salaires mensuels moyens sont de 143 $ dans la province du Guangxi, de 166 $ dans celle d’Anhui, mais de 317 $ à Shenzhen et de 350 $ à Shanghai. Le Japon et la Corée du Sud qui faisaient fabriquer certains produits en Chine, ont trouvé maintenant moins cher ailleurs.
Les Fils du Ciel eux-mêmes, dirigeants de conglomérats chinois, ont aussi installé des usines complètes sous des latitudes où les salaires sont encore moins élevés que chez eux, comme en Tunisie et au Maroc (310 $ et 240 $ mensuels) mais surtout en Ethiopie où l’ouvrier gagne 55 $ par mois, au Cambodge 100$, au Bengladesh 115 $, au Viêt-Nam 175 $ (1er exportateur mondial de chaussures), ou au Laos 180 $ mensuels.
Quelques rares figures politiques européennes ont, depuis 25 ans, tiré la sonnette d’alarme, face aux « délocalisations sauvages » permettant aux actionnaires et aux intermédiaires d’augmenter rapidement leurs revenus, sans se soucier des effets dévastateurs aux niveaux social, économique et financier.
La clique des libéraux-socialauds-écolos-humanistes a montré son incompétence et son incurie pour relever le défi de la guerre économique déclarée par les pays asiatiques depuis des décennies.
Alain Peyrefitte avait écrit un livre prémonitoire à cette époque : « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ». Nous y assistons déjà depuis plusieurs années et nous constatons que les gourous du Nouvel Ordre Mondial, les laquais du mondialisme et les banksters de Wall Street ne proposent aucun remède aux naufrages industriels dans nos contrées, responsables de déficits publics exorbitants. Bien au contraire, ils se sont faits les complices de l’invasion étrangère dans tous les domaines : Culture, textiles, sidérurgie, automobiles, drogues, contrefaçons multiples, denrées alimentaires, électronique grand public et immigration de peuplement.
C’est totalement grotesque et suicidaire ! ! !
En juin 2022, nos concitoyens pourront à nouveau exprimer leur suffrage pour désigner ceux qui dirigeront les affaires de notre pays.
Devra-t-on alors s’attendre à de nouvelles surprises ?
Pieter KERSTENS