Dans une tribune relative aux derniers chiffres connus de la natalité en France publiée par Le Figaro du 14 janvier, Nicolas Pouvreau-Monti cofondateur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, tire la sonnette d’alarme sur « le bouleversement du paysage démographique ».
Quelques extraits :
« La publication par l’Insee des derniers chiffres de la natalité en France… attestent de manière incontestable de la poursuite et de l’approfondissement de l’« hiver démographique » dans lequel notre pays se trouve désormais plongé. »
Les chiffres sont sans appel et constant depuis plus de deux dizaines d’années :
« Le nombre de naissances a marqué un recul de 6,8% par rapport à la même période en 2022 : seuls 621.691 bébés sont nés sur le territoire, soit 45.000 de moins que l’année précédente. Cette comparaison prend d’autant plus de sens que 2022 avait déjà marqué un plus bas historique en la matière… Comme plusieurs de ses voisins, la France aura bientôt besoin de « plus de cercueils que de berceaux » – selon la formule du démographe Gérard-François Dumont. »
Mais la spécificité française au sein des pays européens est que « l’évolution de la natalité recouvre des réalités très différenciées, voire des tendances contraires suivant l’origine migratoire des populations. »
« Depuis l’an 2000, le nombre annuel d’enfants nés sur le territoire et issus de deux parents eux-mêmes nés en France a diminué de 22% ; mais dans le même temps, les naissances issues d’au moins un parent né hors-UE ont augmenté de 40% et celles issues de deux parents nés hors-UE ont augmenté de 72%… la natalité « native » se contracte fortement, tandis que la natalité issue de l’immigration extra-européenne augmente de manière très significative. »
Les raisons :
- « l’accélération des flux migratoires d’une part »
- « la natalité différenciée de certaines populations immigrées d’autre part »
« Plusieurs études institutionnelles attestent de l’existence d’un différentiel de fécondité notable entre les femmes immigrées de certaines origines et les femmes non immigrées. L’un de ces travaux scientifiques, publié par l’Ined en 2019 et portant sur les données de l’année 2014, établissait ce fait de manière saisissante : les immigrées algériennes en France avaient en moyenne 3,69 enfants par femme, soit nettement plus qu’en Algérie même (où l’indice conjoncturel de fécondité était seulement de 3 enfants par femme)… Le même constat différentiel vaut pour les femmes immigrées tunisiennes, marocaines et turques, dont le taux de fécondité en France était compris entre 3,12 et 3,5 enfants par femme, tandis que l’indice de fécondité dans leurs pays d’origine se situait entre 2,1 et 2,4 enfants. »
Le « grand remplacement » n’est pas un fantasme. La population autochtone, de souche, blanche, française ne cesse de diminuer et sera, à plus ou moins long terme, minoritaire sur le territoire national.
D’ailleurs, plutôt que « grand remplacement », qui est un constat fortement teinté de fatalisme, nous lui préférons celui de « génocide français » puisque ce phénomène ne vient pas de nulle part : il n’est pas naturel mais bel et bien voulu, construit, organisé, encouragé par les politiques d’immigration et anti-nataliste conduites en France par ceux qui nous gouvernent depuis des dizaines d’années.
Et l’immigration-invasion qui ne cesse pas est bien non seulement une cause mais de surcroit un facteur aggravant :
« Les études démographiques indiquent que les taux de fécondité des personnes immigrées ont tendance à diminuer à la génération suivante et à converger progressivement vers la moyenne des natifs. Toutefois, cette convergence est lente et ses effets se trouvent fortement mitigés par l’accélération des nouveaux flux entrants, d’autant plus que le pic de naissances chez les femmes immigrées se situe dès la première année suivant leur arrivée en France – comme l’Insee l’a établi dans une étude parue au printemps dernier. »
Nicolas Pouvreau-Monti conclue :
« Une fois posé ce diagnostic incontestable, il doit être permis à chacun de s’interroger sur les conséquences d’un tel basculement à long terme, en particulier pour la cohésion de notre société, et d’en tirer les conclusions qui s’imposent en matière de politiques publiques. »
Arrêt de l’immigration « légale » ou « illégale », remigration et politique nataliste autochtone, rien de plus urgent.
On le sait bien, il suffit de sortir dans la rue…mais tout le monde s’en fout, politique de l’autruche.
Je ne sais si je serai une fois de plus censuré sur ce site – qui est pourtant, de loin, celui que je préfère pour l’intelligence qui y prévaut ! – mais je tiens à réitérer une critique que je souhaiterais être reçue comme positive :
Quand allez-vous cesser de vous laisser imposer le vocabulaire de l’adversaire ?
Ou quant allez-vous cesser de le tolérer sans intervenir à l’encontre de ceux qui font ainsi par, ignorance, le jeu de ceux qui ont confisqué à leur avantage le champ lexical politique ?
« Le grand remplacement », écrivez vous ci dessus, n’est pas un fantasme.
Bien sur que ce n’est pas un fantasme. Mais c’est surtout le terme privilégié par nos adversaires pour éviter de voir surgir dans ce champ lexical le seul terme adapté à la situation : GENOCIDE !
GENOCIDE ! Une accusation pourtant formulée il y a 35 ans par l’homme de presse Jean Schmitt, ancien rédacteur en chef à France-soir puis à l’Express et directeur de la rédaction du magazine le Point, plus difficile à contredire, évidemment’ que le peu représentatif militant pédophile revendiqué Renaud Camus, dont le terme « grand remplacement » est considérablement moins offensif et par conséquent privilégié par les mondialistes génocidaires.
Que disait donc, il y a 35 ans, ce Jean Schmitt que la médiasphère se garde bien d’attaquer afin de privilégier Camus ?
« NOUS ASSISTONS A UN GENOCIDE… C’EST DE LA DEMENCE… DU SUICIDE ! »
Alors ? Pendant combien de temps encore allons nous nous laisser imposer le vocabulaire de nos ennemis ?
Quant allons nous passer enfin à l’offensive ?
Quant allons nous, devant le tribunal de l’opinion publique et de l’Histoire, passer des bancs de la défense aux bancs de l’accusation ?
Mais nous ne nous laissons rien imposer ! Nous écrivons explicitement dans l’article :
« D’ailleurs, plutôt que « grand remplacement », qui est un constat fortement teinté de fatalisme, nous lui préférons celui de « génocide français » puisque ce phénomène ne vient pas de nulle part : il n’est pas naturel mais bel et bien voulu, construit, organisé, encouragé par les politiques d’immigration et anti-nataliste conduites en France par ceux qui nous gouvernent depuis des dizaines d’années. »
Que vous faut-il de plus ?
Messieurs de la REDACTION,
Vous avez raison sur un point : Vous n’êtes pas restés sans réaction face au terme « grand remplacement », dépassant en cela la plupart des autres médias, qui se laissent imposer ce terme, sans même comprendre qu’ils font le jeu de l’adversaire.
Mais il se trouve que je viens de terminer la rédaction d’un livret « de combat » intitulé « LETTRE OUVERTE AUX CHIENS DE PAVLOV » sous-titré » Précis de désintoxication à l’usage des lobotomisés par les manipulations médiatiques »
Et dans ce livre qui passe en revue toutes leurs méthodes, ce que j’appelle « passer à l’offensive », ce n’est pas seulement remplacer un terme par un autre, mais mettre en évidence l’utilisation du terme incriminé pour truquer la vérité. Démontrant ainsi dans le détail les méthodes de tromperie en vigueur dans la médiasphère. Et à quel point elles expriment le mépris de ces truqueurs professionnels pour un public dont le seul tort est de leur faire encore confiance !
C’est pourquoi je ne dirais pas que « grand remplacement » est « teinté de fatalisme » mais qu’il est l’exemple même d’une des techniques de sidération habituelles : le coup de l’accusation « A MINIMA » qui consiste à ne pas nier un problème, mais à le ramener, par un adroit glissement sémantique, à un dimension qui anesthésie au maximum les réactions du public.
Mille excuses si je vous ai choqué, ce n’était pas mon intention.
Pour ce qui est du remplacement des peuples européens en Europe de lOuest , il est bien réel , en tout cas . Dans mon quartier, personnellement, tous les commerçants sont d’origine étrangère, des boulangers aux agents immobiliers en passant par les pharmaciens sauf un , à la mairie , aux allocations, à la poste , à la sécu, il ne reste que quelques TRÈS RARES Français . Même les associations Emmaus créées par l’abbé Pierre sont tenues par des musulmans . Je souffre de dépaysement dans ce que je n’ose même plus appeler ‘mon pays’ . J’ai remarqué une nouveauté ces derniers jours dans les faits divers : des criminels d’origine étrangère seraient soupçonnés dans d’anciennes affaires de meurtres non résolues, comme celui d’une joggeuse tuée il y a quinze ans et celui de la jeune Magali Part . Cette immigration est bien une chance pour la France , il n’y a pas de doute .
Sur Littérature audio , j’ai écouté des extraits de lettres envoyées du front (14-18) à son épouse par le lieutenant Alexandre Jacqueau , il fut tué le Quatre juillet 1915 sans avoir revu sa femme et ses deux enfants dont il parlait souvent . Il y racontait que bien des déserteurs étaient originaires du sud de la France . Beaucoup de soldats acceptaient les souffrances que la guerre leur infligeait par amour de leur pays qu’ils voulaient sauver. Je les imagine revenant aujourd’hui et voyant ce qu’il est devenu … Les lettres ont été confiées aux équipes de lecteurs par les descendants d’Alexandre Jacqueau ( dont on voit la photo) . Il y dénonçait déjà la propagande diffusée par la presse de l’époque qui prétendait qu’au front , les soldats vivaient confortablement ! Cette lecture m’a beaucoup touchée.