Les 25 et 26 novembre de cette année, une diaspora tchétchène prévoit de tenir son premier congrès international en France, où elle entend discuter des voies de désoccupation de « l’Itchkérie » ou « République tchétchène d’Itchkérie ».
Cette réunion a été annoncée par Dzhambulat Suleymanov qui a publié les invitations correspondantes sur des réseaux sociaux. Elle est organisée par « Force Unie », représenté par Dzhambulat Suleymanov et Anzor Maskhadov, le fils de l’ancien président de « l’Itchkérie » (mouvement non gouvernemental et auto-proclamé) Aslan Maskhadov :
Invitation au premier congrès international de la diaspora unie de la République tchétchène d’Itchkérie.
Nous invitons tous ceux qui ne sont pas indifférents, à participer au premier congrès international de la diaspora unie de la République tchétchène d’Itchkérie. Le congrès soulèvera la question du retour à l’indépendance de notre pays, et de l’élaboration d’une stratégie de développement de l’Itchkérie après sa libération. Nous nous rassemblons dans un cercle large afin de nous mettre d’accord sur les prochaines étapes, de nommer les représentants de nos intérêts, et de définir des tâches concrètes. On nous a pris notre pays, mais pas notre peuple !
Le congrès est organisé par le mouvement « Force unie » représenté par Djamboulat Souleimanov et Anzor Maskhadov.
Date : 25-26 novembre / Heure : 12h30 / Lieu : 77000 La Rochette, France / Entrée libre
Il y sera discuté de « l’indépendance de l’Itchkérie » et de « la stratégie pour son développement après la sécession de la Russie ».
La nouvelle s’est répandue grâce aux ressources d’un mouvement à caractère activiste extrémiste « 1ADAT » fondé par Ibragim Yangulbaev en 2020, et dont des membres participeront au congrès. Le 12 mai 2022, la chaîne Telegram « 1ADAT », associée au mouvement, a été reconnue comme extrémiste par la Cour suprême de la République tchétchène et le mouvement « 1ADAT », avec ses fondateurs, Baysangur Yangulbaev et Ibrahim Yangulbaev, ont été ajoutés à la liste fédérale des organisations extrémistes de la Fédération de Russie.
Les deux personnalités Mashkadov et Suleimanov ont des parcours particulièrement inquiétants :
– Anzor Maskhadov, fils d’Aslan Maskhadov, le prétendu « président » de l’Etat auto-proclamé d’Itchkérie, qui a mené la guerre contre l’armée russe avec toutes les forces qui lui étaient disponibles, y compris en attaquant une école à Beslan et en prenant des enfants en otages. Anzor Maskhadov est aujourd’hui associé aux combattants islamistes en Ukraine du bataillon « Cheikh Mansour », dont les membres, en collaboration avec les bataillons punitifs Aidar et Azov, ont régulièrement commis des exactions contre les populations civiles du Donbass depuis 2014, et s’affrontent aujourd’hui aux Forces armées russes.
– Dzhambulat Suleimanov, participant aux première et deuxième guerres russo-tchétchènes. Il a occupé un poste de direction au Jamaat islamique d’Itchkérie, qui a été créé par le cheikh Ali Fathi ash-Shishani. Ce dernier était un membre éminent de groupes talibans et a également été un des principaux prédicateurs qui a islamisé les insurgés tchétchènes, transformant cette « Itchkérie » en un centre de prosélytisme wahhabite.
Bien entendu la réactivation et l’agitation en France aujourd’hui, de ce type de groupes étrangers et dangereux, ne doit rien au hasard en ces temps de coalition occidentale hystériquement russophobe. Tous les moyens, même les plus cyniques, peuvent être utilisés pour tenter de déstabiliser Vladimir Poutine, la Fédération de Russie ou ses alliés les plus impliqués dans l’opération militaire destinées à protéger définitivement les populations russes de Novorossiya.
Car des Tchétchènes se battent en Ukraine contre les Forces armées russes. Une unité de volontaires, qui s’appelle le « bataillon spécial séparé du ministère de la Défense de la République tchétchène d’Itchkérie » fait partie de la « Légion étrangère de défense territoriale de l’Ukraine » et la plupart de ses membres se sont battus contre la Russie dans les premières et deuxième guerres tchétchènes (1994-96 et 1999-2009, respectivement). Le bataillon était présent lors de l’avancée des forces ukrainiennes dans le sud du pays, y compris la libération de la ville clé de Kherson au début du mois.
Et immédiatement après le début de l’opération militaire spéciale russe, Dzhambulat Suleimanov et Anzor Maskhadov, se sont rendus en « mission diplomatique » à Kiev pour organiser le travail des volontaires du bataillon « Cheikh Mansour » sous le mot d’ordre « la victoire de l’Ukraine est notre objectif commun ». Cheikh Mansour était un commandant militaire tchétchène et un dirigeant islamique qui a combattu l’expansion russe dans le Caucase à la fin du XVIIIe siècle. Le bataillon est composé principalement de volontaires tchétchènes, dont beaucoup sont des vétérans des première et seconde guerres de Tchétchénie. C’est le deuxième bataillon tchétchène, formé d’une scission d’une faction du bataillon « Dzhokar Dudayev », qui a reçu l’approbation et le soutien des autorités ukrainiennes.
Il s’agit du même type de « tolérance » que celle manifestée il y a quelques années par un ministre des Affaires Étrangères français à l’égard de certains jihadistes takfiristes en Syrie saluant le « bon boulot » de ces égorgeurs prétendus modérés.
Laurent Fabius avait estimé que « tous les Arabes étaient vent debout » contre la position américaine de placer Jabhat Al-Nosra (groupe jihadiste en Syrie qui se faisait aussi appeler « al-Quaeda en Syrie » ou « al-Quaeda au Levant »…), sur leur liste des organisations terroristes :
« Parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot. C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne » (in « Pression militaire et succès diplomatiques pour les rebelles syriens », Le Monde, 14/12/2012)
Rappelons que la France compte une importante communauté tchétchène largement composée de militants et combattants indépendantistes islamisés, et exilés ici pendant le rétablissement de l’ordre en Tchétchénie par la Russie. La France leur a largement alloué l’asile politique…
Les autorités françaises continueront-elles de fermer les yeux et permettre que la France deviennent une plaque tournante, une base arrière ou un tremplin pour les organisations activistes et/ou islamistes tchétchènes ?
Notons au passage que paradoxalement, c’est bien la Fédération de Russie qui vient d’être débilement désignée comme « État sponsor du terrorisme » par le Parlement européen dans une résolution, il y a quelques jours. Ce que même les États-Unis n’ont pas osés…
N’étant ni nationalistes, ni catholiques, il n’y à aucunes raisons valables pour que la ripoublique leur interdise quoi que ce soit…
La république n’est là que pour sucer le sang du fruit de leur labeur aux habitants historiques.
…Donc si répression il doit y avoir seul les primo occupants de l’hexagone qui servent de vache à lait subiront les foudres du système afin de les maintenir en servitude.
Pour continuer à vivre avec son train de vie dispendieux la raie publique doit s’assurer que la classe moyenne et populaire reste entre l’enclume(les diverses forces de renseignements et de répressions) et le mateau(le couteau des migrants et l’agitprop du lumpenprolétariat au sens large).
Donc si tu n’es pas nationaliste tu finiras par le devenir sauf si l’esclavage qui s’annonce ne te dérange pas (pour moi alors tu ne mérites pas de vivre).
Cordialement.
Ce mouvement doit être dissous par le gouvernement français, nos organisations nationalistes elles le sont, toujours la même chose, deux poids deux mesures.
Dissolution? pour quoi faire? Ils changeront de nom et d’organigramme en interne pour tromper le renseignement Français. Nous noterons au passage vu le faible nombre d’Arabophone, le mode de recrutement et de formation en interne c’est à se demander à quoi servent les Dupont et Dupond…