En décembre 2012, Lhoussain Oulkouch avait tué, au volant de sa voiture, Charlotte Landais, une jeune étudiante de 18 ans.
Le criminel étranger roulait sans permis – il venait de lui être retiré –, sans assurance, après s’être drogué (utilisant notamment le cannabis et la cocaïne) et avoir bu de grandes quantité d’alcool. Après avoir renversé sa jeune victime, dont le corps avait été projeté dans son pare-brise puis repoussé une douzaine de mètres plus loin, il s’était enfui, ne portant pas secours à la jeune fille, qui était décédée quelques heures tard.
Arrêté, il avait nié être l’auteur des faits malgré les évidences : la vitesse excessive, les drogues, l’alcool, l’absence de permis et d’assurance, l’accident, le meurtre de la jeune fille, le délit de fuite… Jusque devant les parents de sa victime au tribunal il a affirmé ne s’être pas rendu compte qu’il avait heurté une personne.
La justice complice des criminels ne l’avait poursuivi que pour homicide involontaire, refusant la demande de la famille de requalifier les faits en violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Ajoutant encore au deuil de sa famille et de ses amis, les juges de Christiane Taubira ont fait preuve d’une grande bienveillance à l’égard de Lhoussain Oulkouch, qui n’a écopé que de six ans d’emprisonnement, encore moins que les réquisitions du procureur qui avait réclamé huit ans et l’interdiction à vie de repasser le permis.
Grâce à la bienveillance des juges criminels de la République, peu après sa sortie de prison, dans environ quatre ans avec les remises de peine, Lhoussain Oulkouch pourra repasser son permis, ce qui ne lui est interdit que durant cinq ans.
La famille de Charlotte a fait appel de cette décision.
Environ 150 personnes avaient défilé le matin du verdict en mémoire de la jeune fille assassinée et pour exiger que les personnes coupables de tels crimes soient poursuivis devant les assises.