L’Eglise de la Sainte Famille est un des lieux les plus vénérés du christianisme puisque c’est là que saint Joseph, la Vierge Marie et l’Enfant Jésus ont fait halte plusieurs jours à leur retour d’Egypte où ils s’étaient réfugiés plusieurs années pour échapper aux persécutions du roi Hérode – le Netanyahu de l’époque. On y trouve deux écoles, des dispensaires médicaux et donc des malades, des handicapés, des familles et des personnes âgées s’y sont réfugiés depuis le 7 octobre. Il parait impossible d’y trouver des QG de « terroristes du Hamas ».
Depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, la petite communauté catholique est restée dans l’église et le monastère, malgré les dangers, soucieuse de partager le sort de tous ses frères chrétiens et musulmans. Elle a décidé de témoigner de ce que les Palestiniens ne peuvent pas être privés de ce droit universel : l’attachement à une terre, un patrimoine, une histoire.
Pourtant, le Patriarcat latin de Jérusalem informe qu’une femme et une jeune fille, chrétiennes, y ont trouvé la mort par faits de guerre de l’armée de l’État sioniste. Pas par « dégât collatéral » à une frappe aérienne indiscriminée. Mais par le tir d’un sniper israélien. Un assassinat.
« Le 16 décembre 2023, vers midi, un tireur d’élite de l’armée israélienne a assassiné deux femmes chrétiennes à l’intérieur de la paroisse de la Sainte Famille à Gaza, où la majorité des familles chrétiennes se sont réfugiées depuis le début de la guerre. Nahida et sa fille Samar ont été abattues alors qu’elles se rendaient au monastère. L’une a été tuée en essayant de sauver l’autre. Sept autres personnes ont été touchées et blessées alors qu’elles tentaient d’aider d’autres personnes à l’intérieur des murs du monastère. Il n’y a pas eu d’avertissement ou de préavis. Elles ont été ciblées de sang-froid à l’intérieur du bâtiment du monastère où il n’y a pas de combattants.
Plus tôt dans la matinée du même jour, un obus tiré par un char israélien a visé le couvent des Sœurs de Mère Teresa, Missionnaires de la Charité, qui héberge plus de 54 personnes handicapées et se trouve dans l’enceinte de l’église connue depuis le début de la guerre pour être un lieu de culte. Le réservoir de carburant et le générateur électrique, seules sources d’énergie, ont également été détruits. Le couvent a été endommagé par l’explosion et l’incendie massif qui s’en sont suivis Deux autres missiles tirés par un char « israélien » ont visé le même couvent, le rendant inhabitable. Les personnes handicapées ont été contraintes de quitter la maison, ce qui les a empêchées d’avoir accès aux respirateurs dont certaines d’entre elles ont besoin pour survivre.
De plus, suite aux bombardements intensifs de la zone, trois personnes ont été blessées la nuit dernière à l’intérieur des murs du monastère. Des panneaux solaires et des réservoirs d’eau, indispensables à la vie, ont également été détruits.
En nous unissant dans la prière avec toute l’Église, nous exprimons notre proximité et nos condoléances aux familles affligées par cette tragédie insensée. En même temps, nous ne pouvons-nous empêcher d’exprimer notre consternation face à cet attentat particulier perpétré au moment où l’Église se prépare à Noël »
La « guerre au terrorisme » du gouvernement Netanyahu est en réalité une épuration ethnico-religieuse contre les Palestiniens qu’ils soient musulmans ou chrétiens, une guerre pour les faire « disparaître », eux et leur identité, leur culture, leur histoire.
S’il y avait encore besoin d’une seule preuve de ce que sont en réalité les quatre-lettres, nous l’avons maintenant !
J’invite tous les nationalistes français à tirer les conclusions, et à agir en conséquence !