Le voile se déchire petit à petit. Seuls ceux qui tournent la tête peuvent encore croire à la fiction « Russie = URSS » ou « Poutine = Staline ». La mobilisation et l’ingérence des forces atlanto-sionistes apparait de plus en plus manifestement au grand jour dans le conflit russo-ukrainien. En ce premier quart du XXIe siècle, la Russie est bien confrontée à une tentative des puissances occidentales – qui régnaient sans partage depuis la fin de l’URSS – d’empêcher l’avènement d’une multipolarité dans les relations internationales : une multipolarité qui contrarierait l’expansion du projet mondialiste de destruction des nations et des identités. Après le transfert au côté des Forces armées ukrainiennes de combattants jihadistes de Syrie, via la Turquie, on apprend aujourd’hui l’implication de combattants israéliens aux côtés des Forces armées ukrainiennes dont certaines unités sont dotées d’armes israéliennes.
Selon le site du quotidien israélien Times of Israel :
« des clips vidéo provenant de zones forestières inconnues montrent la participation de plusieurs Israéliens aux combats avec les forces ukrainiennes, et ils ont envoyé un message de remerciement à Israël et au peuple juif pour avoir soutenu leurs efforts pour repousser les forces russes. »
Dans un clip devenu viral, les combattants israéliens ont déclaré : « Nous voulons remercier le peuple d’Israël et le gouvernement d’Israël pour l’aide qui nous a été apportée », et l’un d’entre eux a ajouté : « Nous combattons ici les Russes dans cette guerre très difficile ».
Les combattants ont également remercié la principale synagogue de Kiev et le grand rabbin d’Ukraine Moshe Azman pour avoir fourni aux troupes de la nourriture « casher » et de les avoir aidés à célébrer la fête de Pessah.
Le journal israélien rapporte aussi les propos d’un soldat ukrainien qui a abordé dans son intervention l’escalade des opérations commando contre les forces d’occupation israéliennes en Palestine :
« Nous, soldats de l’armée ukrainienne qui sommes au front dans la lutte contre les forces russes, nous voulons exprimer notre soutien au peuple d’Israël qui subit de graves attaques terroristes ». Il a ajouté: « Lorsque la Russie a commencé cette guerre contre nous, vous étiez à nos côtés, et nous voulons vous remercier pour votre soutien et vous soutenir en cette période difficile. Nous sommes sûrs que nos deux pays seront en mesure de vaincre l’ennemi et en finir avec le terrorisme. »
Des centaines d’Israéliens ont ainsi rejoint les « unités de volontaires à la suite de l’opération russe ». L’État juif marche sur des œufs et n’avoue pas officiellement son implication, les relations avec la Russie n’étant pas un long fleuve tranquille avec la présence de nombreux juifs d’origine russe sur son territoire.
Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, avait auparavant déclaré qu’Israël fournirait aux services d’urgence en Ukraine des casques et des gilets pare-balles, après avoir longtemps refusé de fournir du matériel militaire à l’Ukraine. Et les médias israéliens ont rapporté que l’ambassadeur de Russie à Tel Aviv, Anatoly Viktorov, avait menacé de répondre à la décision de fournir aux forces de secours ukrainiennes du matériel défensif.
Mais voilà qu’une arme anti-blindée, le « Matador », développée conjointement par Israël, Singapour et une société allemande a été vue en utilisation opérationnelle sur le terrain ukrainien contre les forces militaires russes.
Et pas entre les mains de n’importe quelle unité mais celles des combattants du bataillon Azov, cette unité bien particulière, créée et financée dès 2014 par le milliardaire israélo-chyprio-ukrainien Ihor Kolomoïsky avant d’être intégrée à la Force nationale ukrainienne et de la jeter à l’assaut du Donbass !
Une unité, d’ailleurs, que les médiats occidentaux peinent à comprendre et à traiter du fait de son utilisation de symboles « rappelant les heures les plus sombres… » tout en étant totalement valorisée et soutenue par le pouvoir à Kiev de la marionnette Zelensky, né de deux parents juifs. Et dont Jeune Nation a pourtant fait litière de sa prétendue affiliation politique « national-socialiste » ou « nationaliste » : Ukraine : des « néo-nazis » ou des « nationalitaristes galiciens » faisant le jeu des néo-conservateurs ?
For those who still have any doubt on #Azov’s affiliation. There are proud #jews in it. Extreme-right tendencies is an old story, purged since the battalion was integrated in the #ukrainian army. Now, there are no “if” or “but”. These heros have to live. They have to be rescued. https://t.co/lplNWauUf5
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) May 12, 2022
Dans une vidéo publiée par ce bataillon, un combattant ukrainien, apparemment affilié à cette unité, peut être vu en train de tirer avec l’arme antichar portable sur ce qui semble être un véhicule blindé de transport de troupes russe.
‼️Полк «Азов» продовжує знищувати ворожу техніку pic.twitter.com/1B2RvgKNXE
— АЗОВ (@Polk_Azov) April 19, 2022
Le « Matador » est utilisé par plusieurs États, dont les Forces de défense israéliennes, où il a été utilisé de manière efficace et active. Il est particulièrement apprécié par les soldats de Tsahal pour sa capacité de perçage de mur, qui l’ont utilisée dans des environnements fortement bâtis tels que la bande de Gaza.
Ce n’est pas la première fois que des inquiétudes sont exprimées au sujet des armes israéliennes et de l’Ukraine. Haaretz a publié une image montrant un fusil Tavor de l’industrie israélienne de l’armement tenu par un soldat du bataillon Azov. Des Tavors ont également été vus brandis par des combattants ukrainiens lors du récent conflit, produits sous licence par la société ukrainienne RPC Fort sous le nom de FORT-221
Voilà qui ne devrait pas arranger les relations russo-israéliennes qui connaissent déjà un moment de tension, depuis que de hauts responsables israéliens, dont le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid, ont affirmé que la Russie « a commis des crimes de guerre en Ukraine ».
Moscou avait alors riposté en rejetant les allégations israéliennes, les considérant comme une « tentative d’exploiter la situation en Ukraine pour détourner l’attention de la communauté internationale du conflit palestino-israélien », selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Encore et toujours les mêmes qui après viendront chouiner à « l’antisémitisme »…