Une fois n’est pas coutume, saluons le quotidien « Libération » qui publie avec les mots qui suivent un article dénonçant l’impunité dont jouissent un certain nombre de ressortissants de l’Entité sioniste ou de binationaux : « Israël : refuge pour les escrocs français. Réticent à extrader vers la France, l’État hébreu permet à de nombreux suspects d’arnaques financières d’échapper aux poursuites de la justice hexagonale. ». Passons sur l’approximation de l’expression « escrocs français » alors qu’il s’agit le plus souvent d’escrocs à papiers français uniquement. On apprend donc que l’Entité sioniste sert de refuge à de nombreux escrocs qui une fois leur forfait malhonnête commis en France courent s’y réfugier ou bien que d’autres escrocs vivant déjà sur place lancent leurs opérations contre des victimes en France, particuliers ou entreprises françaises. Et malgré les poursuites et les diligences, parfois sérieuses, des autorités françaises, « la plupart n’ont jamais été inquiétés et, à en juger par la confiance qu’ils affichent, ils ne sont pas prêts de l’être ». Car, toujours selon « Libération », « l’État hébreu fait traîner les demandes d’extradition émanant de France », et il y en aurait « près d’une centaine liée à des escroqueries de tous ordres et de tous styles » en attente.
Quelques exemples : « Ces dernières années, c’est à partir du centre d’Israël qu’ont ainsi été menées les « arnaques au président » ou aux « faux ordres de virement » (Fovi) grâce auxquelles des aigrefins ont pu pomper dans les caisses de grandes entreprises en se faisant passer pour leurs dirigeants ». « Le père fondateur de cette combine, Gilbert Chikli, le plus connu de ces escrocs, coule en tout cas des jours tranquilles dans sa villa d’Ashdod avec piscine, jacuzzi et gardes armés, malgré sa récente condamnation en France à sept ans de prison et à un million d’euros d’amende ».
Ou encore « l’arnaque au «Forex» (pour « Foreign exchange market »), une plateforme d’investissements sur le marché des changes où les arnaques sont légion. Ces sites de trading en ligne promettent, grâce à la tchatche de prétendus « conseillers financier », des gains mirobolants à ceux qui leur confient une partie de leurs économies. Plus d’une centaine de ces sites employant environ 3 000 personnes fonctionnent actuellement dans l’État hébreu. Selon le procureur de Paris, François Molins, ils auraient rapporté 4 milliards d’euros en six ans ».
Et l’affaire en cours de l’arnaque au carbone jugé en ce moment à Paris : « Six des douze co-inculpés de cette affaire hors du commun étaient absents du tribunal : ils étaient en Israël. C’est le cas entre autres d’Eddie Abittan, de Michaël Haïk, de Gabriel Cohen, de Jérémy Grinholz et de Frédéric Sebag. Avant eux, d’autres personnes impliquées dans « l’escroquerie du siècle » s’étaient également réfugiées dans l’État hébreu ».
Mais le judaïsme politique peut continuer à dormir sur ses deux oreilles. Ce n’est pas avec Manuel Valls à Matignon que cet état de fait va changer. Les épargnants français ruinés et les travailleurs français dont l’entreprise a été liquidée peuvent continuer à pleurer.