La représentante du Congrès des États-Unis, Marjorie Taylor Green, a affirmé à des journalistes, citant un document du FBI transmis au Congrès, que la société gazière ukrainienne Burisma a versé au vice-président américain Joe Biden et à son fils Hunter Biden un total de 10 millions de dollars. La somme aurait été versée pour aider à mettre fin à l’enquête de l’ancien procureur général ukrainien, Viktor Shokin, sur la société.
On savait déjà que le procureur général d’Ukraine, Viktor Shokin, avait été démis de ses fonctions par le gouvernement et le parlement ukrainien, en mars 2016, sur pression de Joe Biden menaçant de ne pas débloquer un prêt de l’administration Obama à l’Ukraine. Le procureur général destitué enquêtait sur le directeur exécutif de Burisma, Mykola Zlochevsky, accusé de blanchiment d’argent, d’évasion fiscale et de corruption.
De même, Hunter Biden, le très controversé fils de Joe Biden, a été embauché au conseil d’administration de Burisma pour « faire disparaître les problèmes » concernant cette enquête selon Green. La représentante poursuit en affirmant que le propriétaire de Burisma a admis avoir donné 5 millions de dollars à Hunter Biden et 5 millions de dollars à Joe Biden pour renvoyer Shokin et abandonner l’enquête sur l’entreprise.
Les révélations proviennent donc d’un document transmis par le FBI au Congrès. Ce document retranscrit les propos d’un informateur qui s’est épanché auprès de l’agence. L’informateur affirme détenir deux éléments de preuve montrant un paiement à Hunter et spécifiquement à Joe Biden, a déclaré Green après avoir examiné le document contenant des allégations de corruption potentielle de la famille Biden.
Un autre sénateur américain, Chuck Grassley, a révélé au Sénat qu’un des associés de la compagnie gazière ukrainienne Burisma possède 17 enregistrements audio de conversations avec le président Joe Biden et son fils Hunter Biden.
Deux des enregistrements concernent le président Biden (vice-président de l’administration Obama à l’époque), les quinze autres son fils. Selon la déclaration du sénateur Grassley, le chef de Burisma, décrit comme un « ressortissant étranger » sans être identifié, a conservé ces enregistrements avec Biden comme assurance.
Le FBI a mis le document à la disposition des législateurs après que le comité de surveillance de la Chambre a menacé de sanctionner le directeur du FBI, Christopher Wray, s’il ne se conformait pas à l’assignation que le Congrès lui a délivrée. L’assignation devait faire la lumière sur les décisions de la direction du FBI accusée de ne pas avoir donné suite à une dénonciation de corruption contre le président américain.
Green a qualifié les manœuvres de la famille Biden de « stratagème de corruption politique » et les a qualifiées de « choquantes » et a exhorté le FBI à continuer de coopérer sur cette enquête avec les demandes d’informations du Congrès.
Une forme de corruption et de chantage qui n’est pas l’apanage de la famille Biden, mais une pratique largement utilisée par tous les pouvoirs à la Maison Blanche et l’État profond américain pour influencer voire tordre le bras à des gouvernements à travers le monde. Un des instruments du « soft power » Yankee.
Dans la logique américaine, ce Hunter Biden a donc toutes les chances d’être un jour président des USA.