Le Liban est sans gouvernement en fonction depuis que le mandat de l’ancien président Michel Aoun s’est terminé en octobre, sans remplaçant. Le gouvernement ne parvient pas à faire face à ce que la Banque mondiale considère comme l’une des pires crises économiques au monde depuis 150 ans.
Au Liban, les États-Unis sont le plus grand donateur d’aide humanitaire et militaire. Mais leur influence est contre-carrée dans le pays par le parti politique patriotique libanais le Hezbollah qui dispose de son organisation militaire, qui est soutenu par l’Iran et refuse la vassalisation aux États-Unis.
L’ambassade des États-Unis à Beyrouth-Ouest a été précédemment détruite lors d’un attentat à la bombe en 1983 qui a tué huit agents de la CIA. Elle a ensuite déménagé à Beyrouth-Est, mais le bâtiment a également souffert en 1984 d’un camion piégé qui a tué 241 Marines américains. Mais les États-Unis s’accrochent.
L’ambassade des États-Unis au Liban a tweeté des photos de la construction de son nouveau bâtiment à Beyrouth, suscitant des questions et des moqueries sur sa taille imposante. Le site du projet se trouve dans la banlieue d’Aukar, à environ 16 kilomètres au nord-est du centre-ville de Beyrouth.
Le complexe a la taille de 21 terrains de football et la construction coûterait 1 milliard de dollars. La nouvelle ambassade du gouvernement américain dans un pays où près de 80 % des six millions d’habitants luttent contre la pauvreté a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux.
L’impressionnant complexe s’étendra sur 43 acres (170 000 m2) une fois terminé. Le prix pose également question car il intervient à un moment où le Liban est confronté à une grave crise économique.
Les États-Unis avaient annoncé leur intention de construire la nouvelle ambassade en 2017 et le complexe est en travaux depuis.
Beaucoup se demandent pourquoi les États-Unis construisent un nouveau complexe qui sera leur 2e plus grande ambassade au monde après l’ambassade des États-Unis à Bagdad, étant donné que le pays méditerranéen ne compte que qu’un très petit nombre d’habitants et fait actuellement face à une grave crise financière.
Cette ambassade est sans doute amenée à devenir une plate-forme, une base arrière, pour tous les « services » et agences américaines qui opèrent au Proche-Orient et qui témoigne de ce que les États-Unis n’ont pas lâché leur projet de conformer les pays de la région à leur vision du monde incluant la survie du petit État usurpateur de la Palestine.
On dirait un crack de chevalier, comme ça, perché sur une colline,
mais qui sait, dans 50 ans, le Liban sera peut-être plus stable qu’Israël aujourd’hui,
quand on a une gestion impériale, on ne met pas tous ses œufs dans le même panier.