Guerre des idées
« Je voudrais en réalité vous lancer un appel. Vos opinions, vos analyses, vos réflexions comptent. La Défense Nationale, c’est-à-dire la défense dans toutes ses dimensions civiles et militaires, c’est l’affaire de tous. Emparez-vous en, continuez à réfléchir, exprimez-vous, parce que cette guerre est aussi, et peut-être principalement, comme toutes les guerres, aussi une guerre des idées ».
Cet appel a été lancé par le général Benoît Durieux, le 23 février 2023, à l’École militaire, lors d’un colloque consacré à la guerre en Ukraine. J’accepte de participer à la guerre des idées, mais dans le seul espoir de faire émerger une parcelle de vérité.
Le général Durieux avait dit un peu plus tôt :
« Qui aurait pu imaginer avant le 24 février 2022 qu’un an plus tard, en Europe, un conflit ferait des centaines de milliers de tués et de blessés, qu’il y aurait des villes détruites, des dizaines d’avions de chasse abattus, des navires de guerre coulés, et que même des menaces nucléaires seraient sinon proférées, du moins sous-entendues ?
C’était invraisemblable, et pourtant, il faut en convenir, ce n’était pas imprévisible.
On ne veut pas voir parce que nous sommes nous-mêmes prisonniers de nos passions, de nos intérêts, de nos préjugés. Pour voir la guerre telle qu’elle est, un phénomène peu rationnel, rarement linéaire, il faut en réalité être extrêmement rationnel ».
Quant à moi, je l’avais vue venir, cette guerre, et j’en imaginais les conséquences, car le conflit entre la Russie et l’Ukraine s’était exacerbé au cours des années, et n’avait pas été arrêté par les accords de Minsk en 2014 et 2015.
Le général Givre participait au colloque. Il fait lui aussi référence à l’imagination, mais pour la suite de la guerre :
« … une dimension humanitaire qui me paraît clé, et qui va nous obliger dans la façon de conduire les opérations. Pour être encore plus clair, le tapis de bombes, le rouleau compresseur à la russe, c’est inimaginable pour nous, enfin je pense, je pense, c’est inimaginable, d’autant plus si on ne le fait pas sur notre territoire national »
Ce qu’il trouve inimaginable, je l’imagine très bien en me référant à l’histoire récente :
Belgrade, 1999, 78 jours de bombardements de l’OTAN, pas de trêve, même pour la Pâques orthodoxe. 8676 opérations militaires. Participation de la France : 97 aéronefs déployés, dont 76 avions de combat, 1110 opérations, soit 14 par jour en moyenne.
Guerre, désinformation, propagande
Le général Givre dénonce les campagnes de désinformation menées par les Russes, et leurs conséquences :
« Avant la guerre, 50% de l’opinion française, une partie de la classe politique, étaient manifestement pro-russes ».
Pourquoi assimiler toute opinion sur la légitimité des actions russes au résultat d’une désinformation ? La Russie a eu dans le passé des relations amicales avec la France, sur la base d’intérêts communs. Dans les années 60, une marque d’entremets s’appelait même « Francorusse ». Cette appellation remonte à la venue à Paris du tsar Nicolas II en 1896, lors de laquelle a été posée la première pierre du pont Alexandre III, du nom de son père.
Comme le dit le général Durieux, la guerre est un phénomène peu rationnel, rarement linéaire. Sa compréhension impose donc de chercher des liens hors de la simple projection linéaire des évènements, sans souci immédiat de rationalité, pour tenter de discerner une rationalité d’ensemble invisible au premier abord. A propos du tsar Nicolas II, il est utile de rappeler son tragique destin. Le 16 juillet 1918, il fut sauvagement assassiné par un militant bolchévique juif, Iakov Iourovski, avec ses quatre filles, son fils et les trois membres de son personnel. Les corps furent brûlés, puis aspergés d’acide sulfurique dans la fosse commune où leurs restes furent mis en terre. Quelque chose de nouveau arrivait en Russie, et l’ancienne tête politique du pays devait être écrasée, comme l’aurait été la tête d’un serpent. Les persécutions se poursuivirent pour sa tête religieuse, l’Église orthodoxe.
Quelque chose de nouveau, disais-je à propos de la Russie de 1918. En France, le 16 avril 2020, Emmanuel Macron tenait un discours prophétique sur la Bête de l’évènement, et annonçait aussi quelque chose de nouveau :
« Il faut la combattre quand elle arrive, avec ce qu’elle a de profondément inattendu, implacable, il faut le faire en restant conforme à ses principes et n’en rien céder, mais en étant disponible à l’évènement pour qu’advienne quelque chose de nouveau ».
Si Vladimir Poutine avait fait des déclarations analogues, les commentateurs se seraient longuement interrogés sur ce quelque chose de nouveau qui devait advenir. Je n’ai pas entendu d’analyses sur le sujet pour Emmanuel Macron. Sa fameuse formule, « Nous sommes en guerre », répétée à six reprises le 16 mars 2020, s’est pourtant traduite par une gestion de crise contraire à toutes les procédures établies de longue date. L’anathème a été lancé sur les plus grands scientifiques et médecins français, et de multiples souffrances ont été imposées à la population. La guerre en Ukraine a immédiatement suivi. Quelque chose de nouveau se révélait peu à peu.
Derrière le Nouvel ordre mondial, le « Nouvel Âge »
Nicolas Sarkozy avait lui aussi pris des accents prophétiques lors des vœux au corps diplomatique étranger le 16 janvier 2009, alors que sa volonté de réintégrer la France dans le commandement unifié de l’OTAN était en passe de se concrétiser. Il avait déclaré :
« On ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial. Et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer ».
Emmanuel Macron est proche du cadre globaliste anglo-saxon, et a travaillé pour la banque Rothschild. Il est un Young Global Leader de la promotion 2012, un dirigeant adoubé par la structure créée par le fondateur du World Economic Forum, Klaus Schwab. Quant à Nicolas Sarkozy, il a été considéré comme le président le plus pro-américain depuis la seconde guerre mondiale. Puisque des mots voisins sont prononcés par des présidents proches de la conception américaine du monde, c’est sans doute aux États-Unis qu’il faut chercher la signification de ces déclarations. Joe Biden en a justement fait une, du même type, le 21 mars 2022, peu de temps après le début de l’opération militaire russe en Ukraine :
« Now is a time when things are shifting. We’re going to – there’s going to be a new world order out there, and we’ve got to lead it. And we’ve got to unite the rest of the free world in doing it ».
« Voici venu un temps où les choses sont en train de changer. Nous allons – il va y avoir un nouvel ordre mondial là au-dehors, et nous devons le diriger. Et il nous faut unir le reste du monde libre pour le réaliser ».
Le dirigeant d’un pays dominé pourrait tenir de tels propos pour indiquer qu’il va se lever contre cette domination. Pourquoi le dirigeant du pays réputé le plus puissant du monde les tient-il ?
En 2003, le secrétaire d’état américain Colin Powell a alerté les Nations Unies sur la détention par l’Irak d’armes de destruction massive, et les États-Unis ont assemblé une coalition pour attaquer et envahir ce pays. Georges W. Bush a alors appelé le président Jacques Chirac. Il a fait appel à leur « common faith », leur foi commune, puis a tenu ces propos :
« Gog and Magog are at work in the Middle East…. The biblical prophecies are being fulfilled…. This confrontation is willed by God, who wants to use this conflict to erase his people’s enemies before a New Age begins ».
« Gog et Magog sont à l’œuvre au Moyen Orient… Les prophéties bibliques sont en train d’être réalisées… Cette confrontation est voulue par Dieu, qui veut utiliser ce conflit pour effacer les ennemis de son peuple avant que ne commence un Nouvel Âge ».
Enfin une indication précise. Le nouvel ordre mondial, le nouvel âge, le « quelque chose de nouveau » dont les autres présidents parlent de façon mystérieuse, est une histoire biblique. Il suffit de rapprocher les déclarations de Georges W. Bush, de Joe Biden et d’Emmanuel Macron, pour réaliser que les guerres américaines au Moyen-Orient, la crise COVID19 et la guerre en Ukraine ont un lien avec des prophéties bibliques.
Judéo-christianisme
Le contexte religieux des États-Unis est marqué, depuis la fondation du pays, par une forte présence protestante. Alors que l’Église catholique romaine se voit en gardienne d’une tradition basée sur la Bible, mais inséparable des interprétations historiques qu’elle a validées au cours du temps, les courants protestants accordent la primauté à l’Écriture sur l’interprétation. C’est pour cette raison que la Bible des protestants considère comme apocryphes sept livres du canon catholique écrits en grec et en latin, et ne reconnaît dans l’Ancien Testament que les 39 livres du canon juif.
Ce contexte explique le rapport harmonieux qui a pu s’établir entre Juifs et Chrétiens aux États- Unis. Le concept de judéo-christianisme y a véritablement pris son sens, alors qu’il est un artifice de langage en France. Dans les milieux judéo-chrétiens américains, la Bible n’est pas considérée comme un recueil d’histoires du passé à visée théologique. Elle est le récit d’une histoire du monde non encore achevée, et donc en mouvement. L’établissement du royaume de Dieu sur terre, espoir des premiers immigrants puritains, ne consiste pas seulement à adorer Dieu en observant ses commandements. Il consiste aussi à accomplir une mission sacrée, la réalisation dans le monde des prophéties bibliques.
Le couronnement de ces prophéties est la venue du Messie, Jésus pour les Chrétiens, une autre personne pour les Juifs. La divergence n’empêche pas que l’espoir soit partagé, car le Messie sera l’arbitre suprême. Les pasteurs protestants américains estiment que beaucoup de Juifs iront vers Jésus lors de son retour. Pour chacune des communautés, la venue du Messie est un enjeu immense. Pour les Chrétiens, selon Apocalypse 20, elle représente le début d’un règne de mille ans de Jésus, pendant lequel Satan sera enchaîné. Ceux qui n’auront adoré ni la Bête ni son image, et qui n’auront pas reçu sa marque sur leur front et leur main, vivront et régneront avec lui. Pour les Juifs, elle annonce la reconstruction du Temple à Jérusalem, la reprise du culte et des sacrifices, la prééminence rétablie d’Israël sur le monde, et donc la restauration, au moins en apparence, du royaume antique de Salomon.
La tentation est grande pour les uns et les autres de hâter la venue du Messie par des actions adéquates faisant advenir les prophéties bibliques, alors que l’un des signes majeurs, le retour des Juifs en Israël, a suivi les deux guerres mondiales du siècle dernier. Cependant une précision capitale s’impose. Les Juifs, pas plus que les Chrétiens ou par ailleurs les Musulmans, ne forment des communautés unies. Ils se divisent en de nombreux groupes. La théorie d’un complot juif mondial est une abomination, au nom de laquelle des persécutions injustes ont été commises. Néanmoins, des visions spécifiques du monde peuvent se développer dans un terreau culturel qui s’y prête. Elles peuvent être perverses. Le monde musulman en sait quelque chose. Le contexte particulier des États-Unis juxtapose une lecture littéraliste de la Bible et des moyens financiers colossaux. C’est ainsi selon moi qu’y a pris naissance le projet messianique, porté par une compréhension mécanique de la marche du monde, et soutenu par des intérêts puissants.
Comme le rappelle Joe Biden, les États-Unis doivent diriger le projet, à la tête du monde libre. Les militaires français, en vertu de l’appartenance de la France à l’OTAN, en sont partie prenante. Par une savante segmentation des populations, diverses catégories se retrouvent enrôlées à son service, chacune y voyant la promotion d’une cause légitime, ou l’ambition d’une domination mondiale de son propre camp. Je crains que les militaires français ne soient victimes d’un parti- pris grégaire en faveur des objectifs de l’OTAN, groupe dans lequel leurs ambitions personnelles se trouvent valorisées, plutôt que mus par une analyse impartiale des intérêts de la France.
Un projet messianique
À quelle étape de sa réalisation le projet messianique se trouve-t-il ? C’est Georges W. Bush qui a donné la meilleure clé de compréhension de ce qui se déroule aujourd’hui : Gog et Magog. Ces mots n’évoquent pratiquement rien dans l’esprit d’un Français, mais sont familiers à un lecteur de la Bible. Ils sont décrits comme un peuple, un dirigeant ou un pays :
« Fils d’homme, tourne tes regards vers Gog au pays de Magog, prince suprême de Méshek et de Toubal ! Prophétise contre lui ». (Ézéchiel 38:2)
Leurs futurs méfaits sont décrits dans le chapitre 38 du Livre d’Ézéchiel. Les versets 14 à 16 en donnent une idée :
« C’est pourquoi, toi, fils d’homme, prophétise et va dire à Gog : Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : Assurément, en ce temps-là où mon peuple Israël habitera là-bas dans la sécurité, tu en auras connaissance. Tu quitteras le lieu où tu seras alors aux confins du septentrion, toi et les nombreux peuples qui seront tes alliés, tous montés à cheval, grande coalition et armée innombrable, et tu viendras attaquer mon peuple Israël comme un nuage qui vient couvrir la terre. Je te ferai venir attaquer mon pays dans les temps de la fin afin que les autres peuples apprennent à connaître qui je suis, quand par mes actes envers toi je démontrerai à leurs yeux ma sainteté, ô Gog ».
L’identification de Gog et Magog par les littéralistes de la Bible réserve une surprise. Magog est la Russie, Gog le peuple russe ou aujourd’hui son dirigeant Vladimir Poutine. Comme le dit par exemple Rav Ron Chaya, se référant au Livre 38 d’Ézéchiel, si ce n’est pas la Russie qui se trouve aux confins du septentrion, qui d’autre ? Les Esquimaux ? En effet Jérusalem est à 35 degrés de longitude Est, et Moscou à 37 degrés, soit dans une direction Nord presque parfaite, compte tenu de la différence de latitude.
Voilà qui éclaire de façon singulière le conflit qui a éclaté en Ukraine entre la Russie et l’OTAN, alliance militaire dirigée par les États-Unis. Ce conflit est le résultat d’une action de long terme. Une étape cruciale a été franchie en 2014, avec la révolution colorée de Maidan, lors de laquelle des snipers tiraient à la fois sur les manifestants et sur les forces de l’ordre. Les accords de Minsk, supervisés par la France et l’Allemagne, auraient dû permettre d’éviter la guerre, mais Angela Merkel a déclaré récemment qu’ils avaient servi à donner du temps à l’Ukraine, un temps qu’elle a utilisé pour se renforcer. Emmanuel Macron fait maintenant participer la France à la guerre de façon active, par l’appui militaire croissant qu’il accorde à l’Ukraine.
Selon la Bible, Gog et Magog doivent finir par attaquer Israël. Mais ils seront alors à bout de force, épuisés par une première guerre menée hors d’Israël. Moshe David Valle, figure reconnue du judaïsme et élève au 18e siècle du grand kabbaliste Moshe Haim Luzzato, indiquait que la Russie était le serpent, et que la tête du serpent allait être écrasée pendant les guerres précédant l’attaque d’Israël. La guerre actuelle en Ukraine peut être interprétée selon cette grille. Le serpent, une fois sa tête écrasée, doit continuer à se mouvoir par soubresauts, et mener une coalition de pays pour attaquer Israël. Jérusalem doit être épargnée, mais le sort de Gog et de ses alliés est terrible :
« Je susciterai alors la guerre contre Gog sur toutes mes montagnes, c’est là ce que déclare le Seigneur, l’Eternel, et ils s’entretueront, chacun tirant l’épée contre son frère. J’exercerai mon jugement contre lui par la peste et le sang, et je ferai tomber une forte pluie, des grêlons, du feu et du soufre, sur lui, sur ses légions et sur les peuples nombreux qui seront avec lui ». (Ézéchiel 38 V21-22)
Dans la guerre finale de Gog et Magog, on comprend que les ennemis d’Israël, où qu’ils soient, doivent périr de diverses calamités, qui comprendront des bombardements nucléaires et des maladies. Cette guerre finale suit immédiatement l’étape actuelle de l’écrasement de la tête du serpent, qui doit épuiser la Russie au maximum, sans la détruire. Au total, deux tiers de l’humanité doivent disparaître. Tous les pays sont concernés, en fonction de leur hostilité à Israël, même les États-Unis dans une certaine mesure.
Le caractère concordant et répété des déclarations présidentielles, aux États-Unis et en France, leur timing, leur parenté avec les prophéties bibliques, malgré le voile de mystère qui les entoure, convergent vers l’interprétation que je viens de présenter. L’interprétation du nouvel ordre mondial basée sur les applications des nouvelles technologies, notamment liées au transhumanisme, peut y être rattachée, mais à un degré supérieur d’analyse. Ces technologies sont aussi des enjeux colossaux de pouvoir qui bouleversent les rapports humains.
La guerre finale de Gog et Magog
Comment peut-on alors comprendre la crise COVID19, son lien avec la mystérieuse déclaration d’Emmanuel Macron sur la Bête, et extrapoler la suite de la guerre actuelle en Ukraine ?
La crise COVID19 a elle aussi été gérée dans une ferveur de nature religieuse par les autorités françaises et celles de nombreux pays. Il est admis aujourd’hui que le virus a été fabriqué en laboratoire, et que les injections d’ARN messager ont été non seulement inefficaces sur la transmission, mais continuent à entraîner des effets secondaires nocifs ou mortels. Le principal fournisseur de produits d’injection dans les pays occidentaux a été Pfizer, dirigé par Albert Bourla, né Israël-Abraham. La forte disparité d’incidence des effets secondaires selon les lots, montre qu’ils ne sont pas tous identiques. Les injections ont modifié le système immunitaire des personnes qui se sont soumises à l’expérimentation, rendant leur réaction à un possible futur virus différente de celle des personnes ayant conservé leur système immunitaire non altéré.
Si l’on suit la logique biblique, qui concerne tous les peuples lors de la guerre finale, on peut donc s’attendre à une deuxième phase de l’opération COVID19 et à un nouveau virus artificiel, si la Russie voit sa tête écrasée par la guerre en Ukraine. Elle correspondrait à ce qui est appelé la peste dans le Livre d’Ézéchiel. Indépendamment des conséquences des injections sur la santé, il faut par ailleurs rappeler ce qu’est le sang dans la vision biblique. Selon Genèse 12:23 :
« Seulement, garde toi de manger le sang, car le sang, c’est l’âme ; et tu ne mangeras pas l’âme avec la chair ».
Dans cette logique, les personnes qui se sont soumises aux injections d’ARN messager ont corrompu leur âme en y faisant graver à leur insu un message inconnu.
La guerre actuelle en Ukraine doit se poursuivre jusqu’à ce que la tête du serpent soit écrasée, comme dans le précédent historique de 1918 que j’ai cité. Cela signifie la chute du dirigeant russe Vladimir Poutine, et du système politique partiellement fermé qui protège la Russie d’un contrôle étranger. Cela signifie probablement le démantèlement de la fédération de Russie, et sa division en régions indépendantes. Mais cela signifie aussi l’écrasement de la tête spirituelle du serpent, donc l’affaiblissement mortel de l’Église orthodoxe, et pas seulement en Russie. Moscou, qui est devenue la troisième Rome à la chute de Constantinople, doit perdre son statut. La boucherie humaine qui se déroule en Ukraine participe de cet objectif, en éliminant une partie significative de la jeunesse ukrainienne d’origine populaire. Les autres pays à forte population orthodoxe pourraient aussi être atteints.
En préparation de la phase principale de la guerre de Gog et Magog, qui doit impliquer l’ensemble des pays du monde, les tensions doivent continuer à être exacerbées, car la Bible prévoit que l’épée de chacun se tournera contre son frère, et des fragilités sanitaires doivent être favorisées. Enfin les spoliations et la débauche sexuelle doivent se poursuivre, car elles sont de nature à attiser la colère divine.
Voilà le terme de la logique de lecture littérale de la Bible, qui semble servir de programme à des intérêts puissants, et rassemble des milieux économiques, financiers et politiques. La France se trouve associée à sa mise en œuvre par l’action de sa direction politique mondialiste, la cécité de ses élites intellectuelles et le carcan matérialiste où elle s’est enfermée. Les pays musulmans qui ont soutenu la lecture littérale de leurs propres textes portent la même responsabilité, car ils ont été les alliés inconditionnels des États-Unis, et ont permis leur domination mondiale.
La véritable guerre de Gog et Magog est une guerre spirituelle des tenants de la lettre contre ceux de l’esprit, qui peut aller jusqu’à l’anéantissement d’une grande partie du monde. Elle a été déclarée en Palestine au début de notre ère. Elle finira nécessairement en ce même lieu.
MAGOG N’EST PAS LA RUSSIE DANS LA BIBLE.
Vous avez raison, Magog n’est pas formellement identifié dans la Bible. Par contre, et c’est ce qui compte, les rabbins sont unanimes pour les assimiler à la Russie. Leur argument principal est que la Bible indique qu’ils viennent de l’extrême Nord, des confins du septentrion, et que cette région, par rapport à Jérusalem, est celle de Moscou. Vous trouverez aisément sur Youtube des rabbins francophones qui le disent explicitement, comme Rav Ron Chaya, et dont certaines vidéos contiennent le mot Gog ou Magog dans le titre.
Je partage cet article. Je n’ai jamais douté que la Russie sera vaincue et, malheureusement, ceux dont le « père est le diable », triompheront. La grande réinitialisation et le nouvel ordre mondial maçonnique procèdent di victoire en victoire (Géorgie, etc…). De plus, je connais les excellentes livres de H. Ryssen.
Personnellement, je ne suis pas aussi pessimiste que vous l’êtes. Je pense que nous n’éviterons pas la guerre mondiale que tout le monde sent venir. Par contre, je pense que l’esprit l’emportera sur la lettre, et c’est pour cela que j’ai qualifié la guerre de Gog et Magog de guerre de la lettre contre l’esprit. Pour ceux qui ont approfondi le sens du christianisme et l’enseignement de Jésus, Jésus faisait prévaloir l’esprit sur la lettre. Et là est la signification profonde de son retour attendu.
Si l’on voit les choses de cette façon, la Russie, héritière de l’empire byzantin, et Moscou la troisième Rome, ne seront pas vaincus. Ce que la Russie a pu abriter comme idéologies opposées au christianisme, comme évidemment le communisme, sera définitivement nettoyé. La question est de savoir ce qu’il adviendra de l’Occident, et de notre pays, la France. Selon moi Vatican 2 a fait des ravages, car je constate que l’esprit des rares personnes qui osent encore se dire ouvertement chrétiennes a été gravement pollué. Quant à ceux qui ont sombré dans le matérialisme, ils sont tombés dans un univers réductible à des successions finies de chiffres, parfaitement adapté à la numérisation, et ont perdu tout lien avec l’esprit.
Je crains donc beaucoup plus pour la France que pour la Russie, indépendamment du fait que la France soit mon pays. J’essaie de l’exprimer dans cet article, peut-être pas de façon assez explicite. Les derniers espoirs pour la France résident chez ceux qui sont portés par un souffle qui vient du plus profond d’eux-mêmes. Ce souffle n’existe plus dans la classe politique française. Je pense le ressentir encore chez Yvan Benedetti ou Jérôme Bourbon, que je cite sans la moindre volonté de flatterie.
https://numidia-liberum.blogspot.com/2023/03/les-verites-bien-cachees-sur-la-guerre.html?m=1
Beau travail mais l’article est trop judéo-centré.
Vous devriez compléter votre analyse par au moins deux autres traditions des temps apocalyptiques, à savoir celle de l’Inde et son Kali purana et celle du monde nordique. Pour cela je vous invite à lire l’épilogue d’un livre paru récemment « Symbolisme du solstice d’hiver ». Vous le trouverez chez Europa diffusion.
L’article est judéo-centré parce que la volonté qui soutient les actions menées en Ukraine contre la Russie vient de l’interprétation littérale des Écritures juives, nommées Ancien Testament dans le Christianisme. Est-ce que les traditions de l’Inde et du monde nordique forment aussi un support pour l’action, ou décrivent-elles seulement la période actuelle comme la fin inéluctable d’un cycle ?
J’aurais pu mentionner aussi la tradition musulmane, qui à travers certains penseurs identifie formellement une partie des Gog et Magog aux Khazars, et l’autre à l’Occident coupé de sa tradition chrétienne authentique, instrumentalisé pour servir la cause sioniste. Cette interprétation se heurte d’ailleurs à la lecture littérale qui a été promue par l’Arabie Saoudite.
« Vous devez comprendre que les principaux bolcheviks qui ont pris le contrôle de la Russie n’étaient pas des Russes », a révélé le célèbre écrivain chrétien russe Alexandr Soljenitsyne. “ Ils détestaient les Russes. Ils détestaient les chrétiens. Poussés par la haine ethnique, ils ont torturé et massacré des millions de Russes sans la moindre once de remords humains. Ceci ne doit pas être surestimé. Le bolchevisme a commis le plus grand massacre humain de tous les temps. Le fait que la majeure partie du monde ignore et ne se soucie pas de cet énorme crime est la preuve que les médias mondiaux sont entre les mains des perpétrateurs”.
La grande majorité de ces bolcheviks étaient des ashkénazis, ou d’ascendance ashkénazis, tel Léon Trosky, Lev Kamenev, Gregory Zinoviev, Yakov Sverdlov et Grigory Sokolnikov…Idem pour ceux qui sévirent ailleurs en Europe, et même dans le monde. La liste est si longue qu’ils sont majoritaires. Contrairement aux idées reçues, Lénine n’était pas de ceux-ci; il faut remonter à l’arrière grand père maternel BLANK de Lenine pour rencontrer le premier « juif » qui s’était d’ailleurs converti à l’orthodoxie russe par dégoût du judaïsme ; Lénine sera d’ailleurs de petite noblesse russe, et essentiellement d’ethnie russe. A force de voir partout des « juifs » on finit par en inventer ; de plus les Juifs, comme les Sanhédrins, ont disparus depuis la destruction du Temple annoncé par le Christ ; il s’agit aujourd’hui de talmudistes essentiellement d’ethnies turko-slaves, les KHAZARS ou Ashkénazis, dont Hitler serait peut-être descendant par son père selon certains !
Très peu d’authentiques russes seront en réalité de cette révolution anti Russe. Félix Dzerjinski, polonais il voulu devenir prêtre catholique, il fondera finalement la Tchéka, la police politique soviétique inspirée des méthodes de la révolution anti française. Staline le Géorgien qui voulait devenir pope orthodoxe, il deviendra révolutionnaire professionnel, commis de nombreux braquages pour le parti avant d’accéder au plus haut poste de l’Union soviétique, créant artificiellement l’Ukraine qui englobait la Russ de Kiev, massacra la population russe comme aucun tyran jusqu’alors n’avait osé hormis la TERREUR Républicaine anti-française.
Tous ces révolutionnaires (comme les nazis d’ailleurs) ont été financés, entre autre, par des banquiers ashkénazis de New York et de Londres, tels que Rothschild Bank et Jacob Schiff of Kuhn and Loeb & Co. qui ont eux-mêmes défendu l’idéologie destructrice de l’ashkénazi Karl Marx baptisé luthérien, et ont trouvé rentable d’investir dans la conquête désastreuse de la Russie par les communistes, tout en gagnant des dollars dans le processus en pillant le pays via des agents bien placés qui seront plus tard connus sous le nom d’« oligarques ».
Avant cela les mêmes, avec de grandes familles protestantes américaines s’employèrent à faire main basse sur « l’or vert » (titre d’un ouvrage que je recommande et qui explique comment 5 grandes familles gèrent les marchés mondiaux des céréales), organisant des famines et des ruines. Ces mêmes familles sont aujourd’hui très investis en Ukraine, à commencer par les principaux d’entre eux, la famille CARGILL.
Soljenitsyne était un grand penseur et un homme intègre, qui n’a pas hésité à révéler la réalité des sources du bolchévisme, et n’a pas hésité à faire des analyses tout aussi critiques sur l’Occident. Il est clair que les mêmes idéologues ont agi à l’Est et à l’Ouest, avec des méthodes différentes, et qu’ils avaient pour la plupart d’entre eux une origine nord-caucasienne suivie d’émigrations diverses.
Depuis des mois, je cite sur ce site « Jeune Nation » ce que l’on peut considérer comme l’ouvrage majeur d’Alexandre Soljenitsyne : » DEUX SIECLES ENSEMBLE » et notamment le second tome « Juifs et Russes pendant la période soviétique ».
Je pense vraiment, et j’insiste : Parmi diverses publications de qualité inégale, c’est absolument « LE » livre à lire dans ses deux tomes (1140 pages), ou au minimum dans le tome II !
Aussi, quelle satisfaction de voir Soljenitsyne cité à la fois dans l’article ci-dessus et dans les commentaires de Nicolas Zahar et les réponses d’Utrak, aussi documentées et intelligentes que possible.
J’en viens même à me demander s’il n’aurait pas suffit que les Ukrainiens, mais aussi les responsables Hongrois et Polonais, lisent avec soin Soljenitsyne pour que cette guerre civile entre Slaves, à laquelle tout authentique nationaliste Européen ne peut assister qu’avec désolation, ait été évitée.
En effet, la citation de Soljenitsyne mise en exergue par Nicolas Zahar : « Vous devez comprendre que les principaux Bolcheviks qui ont pris le contrôle de la Russie n’étaient pas des Russes » est d’une importance capitale.
Elle donne à comprendre que l’attribution aux Russes des crimes du Bolchevisme n’est absolument pas fondée, dans la mesure où, loin d’être l’initiateur de la dictature soviétique, le peuple russe en a été la principale victime. Mais aussi, faut-il ajouter, celui qui a le plus longtemps résisté, avec l’armée Blanche d’Anton Denikine, contre son implantation.
D’où il résulte que la rancune tenace, contre les Russes, des peuples naguère écrasés sous la botte soviétique – rancune tenace qui est la principale motivation des peuples de l’Est contre la Russie de Vladimir Poutine ! – est dramatiquement injustifiée.
Merci, encore une fois, à « Jeune Nation » pour la haute tenue intellectuelle et l’utilité de ces débats.
Dans mon adolescence, j’ai été moi-même influencé par des sectes Américaines se prétendant la véritable Eglise et présentant ces « prophéties » par rapport à la Russie alors communiste athée. Il s’agit du protestantisme mêlé à un certain judaïsme qui nous est étranger à nous catholiques.Hélas, c’est au nom de ces théories diverses qu’ont eu lieu certaines guerres Américaines et Israéliennes ! Et il n’est pas étonnant que Sarkozy, Macron ou d’autres entonnent les mêmes refrains que ne comprennent pas nos contemporains.La « crise du Covid 19 » a précédé cette guerre contre les slaves et entre slaves que nous vivons et l’intention des USA est bien de perpétuer la domination judéo protestante et surtout financière à prétexte religieux par la guerre totale. Merci de nous avoir éclairé avec précision sur ces réalités qui ne sont pas que symboliques mais qu’on peut, si on est croyants, qualifier de DIABOLIQUES. Or, si Satan sera vaincu, ça sera encore une fois au prix de mille misères que certains d’entre nous ont bien comprises depuis le 22 février 2022 et même avant, nous éclairant sur le vérités cachées que nous vivons bel et bien.