Militant doit continuer en entière fidélité à l’œuvre patriotique entreprise par ses fondateurs en décembre 1967. C’est, en effet, grâce au seul soutien de ses abonnés que notre voix nationaliste peut se faire entendre dans notre pays malgré d’innombrables difficultés matérielles provoquées, le plus souvent, par nos adversaires. Ces adversaires, nous les trouvons dans l’ensemble de la classe politicienne, que ce soit à droite comme à gauche, du système en place. Pour les uns, le nationalisme que nous revendiquons signifie la remise en cause de leur conservatisme réactionnaire, le nationalisme étant un socialisme. Pour les autres, cette Identité Nationale et Raciale que nous défendons à tout prix, les empêche d’étendre leur entreprise de subversion internationaliste. Nous sommes intimement persuadés que la voie étroite, dure et périlleuse que nous avons choisie est la seule en mesure de sauver notre peuple et notre nation, en identité de vue et de perspectives politiques avec les autres peuples et les autres nations de notre continent européen. MILITANT est à ce jour l’unique revue française fondée sur la doctrine nationaliste. Sa disparition serait une victoire pour les ennemis de la France et de l’Europe blanche. Militant a besoin de vous, mais vous avez besoin de Militant. Abonnez-vous (modalités en pied de page).
Le révélateur de la question des retraites
La question des retraites qui agite la France en ce début 2023 est la pustule qui révèle une tumeur protéiforme dont le noyau est, au fond – et pour faire court -, la crise de l’Occident américano-européen dont le pouvoir spirituel mais aussi économique et financier a été confisqué par une minorité judéo-protestante qui, usant de la crise spirituelle de l’Europe apparue au XVIe siècle, a établi sa puissance à travers la banque, dans les Provinces Unies puis à Londres, sous Cromwell, pour triompher au cours du XXe siècle.
L’aboutissement en est un monde pataugeant dans le satanisme et soumis aux fourches caudines d’un système financier prédateur. La France en subit plus que jamais les conséquences. Trahie, pillée, minée industriellement par une oligarchie dénationalisée avec pour contremaître actuel le sieur Macron, Mammon demande une fois de plus aux Français de se sacrifier. C’est en disant, le 16 mars, en Conseil des ministres « Je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands » qu’il a justifié, le 16 mars, le recours au « 49-3 » pour faire passer en force sa réforme des retraites.
En effet, pour continuer à s’endetter, l’Etat a besoin de taux d’intérêt faibles et les « marchés » veulent des gages ; et le gage majeur, c’est de spolier un peu plus les Français, plus que jamais mis en concurrence avec les salariés d’autres pays aux salaires dix fois inférieurs aux leurs. Pourtant, répétons-le à satiété, outre la promotion de la famille (ce qui n’est pas le cas) toute politique des retraites passe par une politique nataliste, sujet ignoré par l’oligarchie anti-française au pouvoir, pour laquelle un Papou équivaut à un Gaulois et pour laquelle tuer un petit Européen à naître permet d’importer quelque extra-Européen jugé plus docile qu’un « Gaulois réfractaire » !
Pourtant, le déficit des retraites est un faux problème, de par sa faiblesse et sa durée limitée selon des études officielles. Et il l’est d’autant plus que l’on « fabrique » plus de 100 Mds $ pour renflouer les banques comme le Crédit suisse dans la nouvelle tourmente qui se lève et qui était inévitable, un couvercle ayant simplement été mis sur celle de 2008. Plus que jamais, l’asservissement des peuples à la finance apatride est visible. Il apparaît dans toute son ampleur lorsque l’on observe que le partage entre capital et travail de la valeur ajoutée était en 1980 de 75 % distribué au travail et 25 % au capital alors qu’aujourd’hui c’est du 60/ 40 ! Certes, le financement de l’Etat (assimilé au capital) a partout et trop augmenté. Mais l’Etat est la béquille du capital : il permet de socialiser les pertes et privatiser les bénéfices !
Nous sommes face à une superclasse mondialisée qui veut imposer ses intérêts aux Français ; et s’ils ne réagissent pas, ne parviennent pas à – au minimum – bloquer ce régime qui en est l’expression, ce sera en quelque sorte un signal pour que celle-ci, dans toute l’Europe, puisse continuer à la rançonner. Car pour un Macron, la France n’est qu’une table de roulette du casino financier mondial, une supérette de la mondialisation. La France chamelle a pris l’habit de tableaux Excel, de déficits publics, d’emprunts, de marchés. Or le marché, pour fonctionner, n’a pas besoin de cerveaux et de citoyens mais seulement de bras, de zombies et de tubes digestifs.
Actuellement, aucune force constituée n’existe pour délivrer la France de ceux qui l’assassinent et savent utiliser la matraque face à des gens désarmés, certes physiquement mais aussi intellectuellement Les masses n’ont qu’une conscience floue des enjeux. En effet, si la question des retraites amis le feu aux poudres, ses conséquences sont infimes, comparées à des sujets fondamentaux qui ne les troublent pas outre mesure alors qu’ils en sont la cause première : ainsi de l’invasion migratoire, de la perte de souveraineté énergétique et monétaire, de la désindustrialisation, de l’inflation qui spolie les classes moyennes, de l’insécurité qui explose partout Et il est comique de voir les syndicats vociférer contre une «réforme » annoncée par le candidat Macron, alors qu’ils ont fait voter pour lui afin de faire barrage à « l’extrême droite » (de pacotille) de la Le Pen. Personne ne s’inquiète de l’euro numérique liberticide prévu pour octobre 2023 ! Ouvrons les yeux : nous sommes en pleins jeux de rôles, en pleine duperie ! La question des retraites n’est que l’écume de courants profonds qui rongent la France.
Dans l’immédiat, en l’état des forces présentes, le problème consiste à mobiliser les masses en vue d’obtenir un point de bascule pour que les forces de l’ordre comprennent que leur devoir n’est plus de défendre le régime et qu’il soit balayé. 11 faut se battre d’abord avec pour mot d’ordre celui de pouvoir débattre de notre cause, celle du peuple et non pas pour défendre une cause particulière, d’ordre partisan. Cela viendra ensuite, lorsque la déstabilisation sera lancée, les crises à venir aidant Si des millions de personnes sont dans la rue, la police ne peut plus contrôler. Il faut lui faire comprendre où est la légitimité. Le pouvoir règne par la peur : il faut détourner le système. Cela dit, les nationalistes doivent être ce noyau révolutionnaire inspirant, dirigeant ces actions et lorsque, de charybde en Sylla, la situation deviendra ingérable, ils soient le levain d’une pâte prête à lever. Le choix est simple : combattre pour notre liberté ou être sacrifiés par nos geôliers.
Pour l’instant, ne nous attristons pas de ce que la censure du gouvernement Borne (stein) n’ait pas eu lieu. Ce fait, en aggravant la césure entre le peuple et ses « représentants », condamne un peu plus le système parlementaire fiançais et cela, dans la continuité des rancœurs laissées par le Traité européen rejeté par les Français en 2005 mais refourgué par Satkozy deux ans plus tard.
C’est ainsi que nous devons avoir conscience de cette arnaque fondatrice de leur République : le peuple dit « souverain » est dépossédé de tout droit réel et effectif. Lorsque Macron a dit le 22 mars 2023 « la foule n’a pas de légitimité et le peuple s’exprime par ses représentants », il répète ce que disait l’abbé Sieyès le 7 septembre 1789 : « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi, ils n’ont pas de volonté particulière à imposer : S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif, ce serait un Etat démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants (lesquels ne sont liés par aucun mandat impératif).»
Dans l’U.E., c’est encore plus clair : J.C. Juncker, président de la Commission européenne, ne disait-il pas, le 28 janvier 2015 à propos de la victoire de Tsipras en Grèce qui rejetait le diktat financier bruxellois « qu’il ne peut pas y avoir de choix démocratique contré les traités européens ». Mais ces problèmes risquent d’être bientôt balayés par une tourmente provoquée par cette oligarchie occidentale qui espérera sauver un pouvoir bien plus fragile qu’il n’y paraît en poussant à la guerre. Quoi de mieux, pour calmer les mécontentements économiques et sociaux, que d’envoyer les gens à la guerre, laquelle est déjà attisée par elle en Ukraine ? Et les raisons ne manquent pas. L’arrogance maladive de cet Occident dégénéré et prédateur à dominante anglo-saxonne a lancé un mécanisme par lequel le « reste du monde » – en fait son immense majorité – s’organise pour lui résister
La rencontre entre Vladimir Poutine et Xi Jinping de mars 2023 illustre de cette dynamique, plus défensive qu’offensive, pas agressive, n’en déplaise à trop de media occidentaux aveuglés par leur grotesque suffisance, sauf à penser que monter en puissance est un acte d’agression. Le dollar, base de la puissance américaine est menacé à moyen terme. Or les banques européennes sont liées au dollar. Et il y a interdépendance entre finance, économie, géopolitique, années. Conjointement, la crise financière qui se réveille peut conduire à des faillites en cascade, mette les Etats en cause.
La guerre permet de tout figer et de rétablir les taux de profit. Elle met fin au chômage. On mobilise la population bien endoctrinée ; elle fait ce qu’on lui dit et on la tond avec son consentement Les risques d’effondrement sont suspendus, les prix sont contrôlés, les pénuries converties en rationnement, cela permet de distribuer un peu d’argent aux gens, de faire tourner l’économie et de leur faire supporter sans broncher une baisse de pouvoir d’achat en disant que c’est pour le bien du pays. Et après-guerre, l’inflation liquide l’épargne de ceux qui en auront encore comme aptes 1918 et 1945. Mais on dira que c’est la faute de la guerre. Et on pourra recommencer…
Sauf que, si ça s’est passé ainsi au XXe siècle, ce ne sera vraisemblablement pas le cas au XXIe siècle. L’Occident, dégénéré, désindustrialisé, n’a plus les moyens de ses ambitions devenues criminelles. Chaque siècle rebat les cartes. En 1814, l’Angleterre avait été la grande gagnante. Après 1914-1918, ce furent les Etats-Unis. Après 2024 et ?, ce seront les puissances comme la Chine, la Russie, l’Inde. Quant à nous autres Français, Allemands, Italiens etc. non reniés, mal en point mais débarrassés des parasites, il nous appartiendra dans l’effort, de nous reconstruire en fidélité à nos traditions, dans un monde plus équilibré mais dans lequel nous aurons toujours à défendre chèrement notre existence.
Éditorial de MILITANT, revue nationaliste pour la défense de l’identité française et européenne, fondée par Pierre Bousquet, Pierre Pauty et Jean Castrillo en 1967. Son rédacteur en chef est aujourd’hui André Gandillon, cadre nationaliste et écrivain.
Sommaire :
- Le révélateur de la question des retraites (MILITANT)
- La Serbie encerclée par l’Otan (Bogdan KOVACIC)
- Le metavers, progrès ou fléau (André GANDILLON)
- Transition énergétique et métaux : une incompatibilité (Albert FOEHR)
- Crise financière : une nouvelle éruption (Maurice GUFFROY)
- Forces de l’ordre dévoyées (Paul LESURANT)
- Le Poil à gratter
Tarifs d’abonnement :
- Abonnement d’essai 6 mois (renouvelable une fois) : 30 €
- Abonnement normal : 59 €
- Abonnement renforcé : 85 €
- sans distinction d’origine ou pour l’étranger : 90 €
- Abonnement de soutien à partir de 160 €
Règlement :
- Par chèque bancaire (à l’ordre de « André GANDILLON » parce que notre compte CCP a été fermé pour motifs « administratifs » ainsi que notre boite postale !) à adresser à : André Gandillon, La Martinerie 5 route de Jussas, 17210 CHEPNIERS
- Par carte bancaire, ou paypal via le site : http://www.revue-militant.fr/
« RECONSTRUIRE » l’Occident voilà qui me fait bien rire….OUI Mais avec quel type de population?
Repartir de zéro apres la grande peste, la guerre de cent ans, la guerre de 14 … ce fut possible car la population était culturellement et racialement homogène(blanc et catho).
Personnellement quand je regarde ne serait ce qu’un bureau politique nationaliste composé de catho trad citadin non issu de la France blanche périphérique le fossé est déjà immense.
Si vous espérez que j’aille redresser un pays devenu un hotel remplit non plus de citoyen mais de consommateurs et tendre la main à des millions d’immigrés(20 millions???) pour un projet commun de redressement national c’est une utopie totale!
Je vous le demande donc Mr Gandillon repartir de zéro avec quel type de population???
Parce que la remigration je n’y crois PLUS!
LA VIE EN DEFINITIVE, CE N’EST RIEN D’AUTRE QUE TOUTE VIE DANS LA NATURE ET LA SURNATURE.
Actuellement, il est vrai que le logos attend son sauveur, il ne peut se sauver lui-même, le chaos n’appartient pas au passé, il est éternel, le chaos orchestré par le monde unipolaire se retournera contre lui, effet boomerang assuré, heureux les peuples qui maintiennent l’axe de la verticalité, l’axe de la spiritualité dans leurs manières de vivre, Vladimir Poutine l’a surement compris, lui qui pratique les arts martiaux contrastant avec un Emmanuel Macron se déhanchant à l’Elysée, lors de la fête du vacarme du 21 juin, la nuit que Philip Murray appelle celle du Porc-Vivant au milieu de blakos efféminés. Alexandre Douguine dans, Les Templiers du Prolétariat, (Ars Magna p.19) souligne que l’identité de l’« Atman et le Brahman » sont le couronnement de la métaphysique hindoue, l’Atman est le Moi suprême et transcendant de l’homme (L’esprit, le sommet de l’âme), le Brahman est la réalité absolue embrassant l’individu de l’extérieur, une objectivité extérieure qui est élevée à sa source primordiale suprême, p.25, où il écrit : « L’Etre et l’Idée ne font plus qu’un, il ajoute que la gnoséologie de Hegel est basée sur cette vision de l’ontologie, l’Idée Absolue est la thèse ; son aliénation dans l’histoire est l’antithèse ; sa réalisation dans le royaume eschatologique est la synthèse ».
Dans le Hagakuré, Le livre secret des samouraïs, une note explicative a porté mon attention non sur le concept aristotélicien d’hylémorphisme de matière et de forme, mais sur celui de « Le vide c’est la forme », dans le Mâha-Prajnâ-Pâramitâ-Hridayam Soûtra bouddhiste, ou « Sutra de l’Essence de la perfection de la sagesse suprême » : « La forme n’est pas différente du vide, ni le vide de la forme. La forme est vacuité. La vacuité est forme. Il en va de même pour les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience ».
En tant que catholique, nous ne croyons pas en la métempsychose (Réincarnation) ou dans le bouddhisme tibétain en la réincarnation de l’Arya, de l’individu, nous croyons en la résurrection des corps et de la réintégration des âmes, lors de la Parousie pour vivre une éternité de bonheur dans le paradis : le face à face avec Dieu, Béatitude céleste qui n’est pas le lupanar islamique ou au contraire pour une éviternité de malheur dans l’enfer.
Il est impératif, qu’en tant qu’occidentaux (oxydentaux) , nous nous remettions à l’étude pour sortir l’Europe de sa dégénérescence, car depuis 1789 la France a accéléré sa descente aux enfers ! Nous ne sommes même pas plus capables de balayer devant notre porte, l’exemple du génocide franco-français concernant la Vendée en est l’exemple le plus calamiteux, plus de 117 000 hommes ont été occis, selon Reynald Secher, ce silence nous faisant commettre un nouveau crime : le mémoricide. La Russie ayant en revanche reconnue le massacre de Katyn où 24000 officiers polonais furent exécutés d’une balle dans la tête. Silence et au boulot ! (Le qualitatif doit primer sur le quantitatif)