2024, L’AEncre, 288 pages, 33 €
Notes politiques écrites en exil (suivi de) Le fascisme est-il actuel ?
Quand on parle du fascisme, la première chose qui s’impose est de préciser la signification du mot. Fréquemment, on considère de façon erronée comme fasciste tout gouvernement bourgeois qui passe par-dessus les institutions démocratiques et se distingue par sa politique répressive. Il est pourtant évident que la mise en œuvre de méthodes dictatoriales et répressives ne constitue pas l’unique trait caractéristique du fascisme.
Le fascisme consiste en une idéologie de rupture dressé contre le libéralisme et le marxisme, une troisième voie qui entend jeter les bases d’une nouvelle civilisation anti-individualiste, seule capable d’assurer la pérennité d’une collectivité humaine où seraient parfaitement intégrées toutes les couches et toutes les classes de la société.
François Gaucher : membre du Comité Central du Parti Populaire Français, collaborateur de Paul Marion au Ministère de l’Information, il coordonne tous les Services de Propagande, puis, dirige le Bureau d’Études du Ministère. Il est alors Chargé de mission de Jacques Benoist-Méchin. Il combat ensuite sur le front de l’Est en 1943-1944 où il commande successivement les 2e et 3e Compagnies du 1er bataillon de la Légion des Volontaires Français. Il est rappelé par le Gouvernement au printemps de 1944 pour être à Paris le représentant politique de Joseph Darnand.
Disponible sur la Boutique des nationalistes
« Le fascisme est une réaction (autoritaire) italienne contre le communisme (totalitaire), qui ne s’exporte pas » selon Mussolini dans les Encyclopédies italiennes fondées par lui-même. Où est l’idéologie fasciste ? Existe t’elle seulement ? Le franquisme, le Salazarisme ne sont pas fascistes bien qu’ils soient autoritaires. En fait le fascisme est depuis le meilleur faire valoir des racailles communistes, même si Lénine avait étrangement salué la marche sur Rome.
Mussolini est une personnalité complexe, francophone (professeur de français), francophile (tout le contraire d’Adolphe), admirateur de la Révolution dite française, de Bonaparte, de Prudhom, dont il mettra une citation de chacun d’eux en tête de son quotidien, c’est aussi un marxiste non communiste (comme son père, anatcho-socialiste) qui saura s’inspirer de Trotsky et de son coup d’État pour sa « marche sur Rome » avec l’aide d’une certaine bourgeoisie contre une autre.
Et que dire du poète italien Gabriele d’Annunzio, avec qui il fonda la République expérimentale de Fiume, et le Parti National Fasciste ?
Mussolini c’est aussi un païen (pas très catholique malgré une maman aussi dévote que la mère de Staline), nostalgique d’une Rome antique. Mussolini c’est aussi l’amant d’une riche banquière juive italienne, qui finira pourtant par accepter les Lois raciales d’un Hitler qu’il méprisait alors au tout début, comme ce dernier méprisait les « Latins » tout en admirant Mussolini dès le départ.
Bref ! C’est un vrai bordel intellectuel et tout cela n’a rien à voir avec la France éternelle, royale et Catholique par naissance, essence et destinée !
Et puis le fascisme pour quoi faire ? Pour marcher au pas pendant mille ans ? Le fascisme a sauvé l’Italie du communisme c’est déjà suffisant, et en plus il a créé la Ciné Citta !
Le 10 juin 1940, l’Italie fasciste de Mussolini, que l’article présente comme étant « francophile », déclare la guerre, puis essaie d’envahir la France. Je pense qu’il aurait voulu voler Nice et la Corse à la France. Degrelle, lui, voulait lui prendre la Bourgogne. Quant à Hitler, il annexa l’Alsace et la Lorraine et entreprit de réaliser la domination allemande sur la France et toute l’Europe. Si les cosmopolites sont les ennemis de la France et entreprennent de la détruire, des nationalistes étrangers, comme ceux que j’ai cités, peuvent l’être aussi.
Qu’est ce que le fascisme de Maurice BARDECHE m’a semblé un livre plus intéressant (j’ai lu les deux).