Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954 plus de 70 attentats étaient perpétrés en une trentaine de points du territoire algérien faisant de nombreuses victimes civiles européennes. La Toussaint rouge fut le nom donné à cette vague d’attentats, jour de la fête Catholique de la Toussaint.
L’histoire a retenu que la toute première victime de cette Toussaint rouge fut ce jeune instituteur Métropolitain, Guy Monnerot, tout fraichement arrivé de Métropole afin d’y enseigner dans le Bled.
L’assassinat de Guy Monnerot
Lundi 1er novembre 1954 à 7 heures sur la route qui va de Biskra à Arris, un car avance lentement. La voie est étroite, sinueuse. Dans le car, des Musulmans dont Hadj Sadock, le Caïd de M’Chounèche, une petite localité des environs, et deux Européens. Un jeune garçon de 23 ans et son épouse de 21 ans, des nouveaux mariés, Guy et Jeanine Monnerot, instituteurs auxiliaires à Tiffeflel. Tous deux Limousins, en Algérie depuis trois semaines, ils ont profité du week-end pour visiter un peu la région. Le vieux car bringuebalant s’engage dans les gorges sauvages de Tighanimine…
C’est Au kilomètre 77, la route qui surplombe le vide s’élargit, le chauffeur aperçoit un mince barrage de pierres au milieu du chemin. Au lieu d’accélérer et de bousculer le fragile obstacle, il stoppe. Un homme surgit à la portière, il est armé d’un vieux fusil allemand. L’homme somme le Caïd et les Monnerot de descendre du car. Une dizaine d’hommes entourent le car. Chihani Bachir, chef du groupe de rebelles, s’adresse au Caïd et lui demande s’il a reçu la proclamation du F.L.N. « de quel côté passes-tu ? Avec nous ou chez les Français ? » Hadj Sadok n’a qu’un rire méprisant pour ces « brigands » loqueteux, puis sèchement déclare : « Vous n’avez pas honte de vous attaquer à ces enfants…Ce sont des instituteurs, ils viennent pour nous aider… » Chihani Bachir marque le coup.
Sadok, profitant d’un moment d’inattention, sort un pistolet de son baudrier de cuir rouge qu’il porte toujours caché sous sa gandoura. Sbaïhi Mohamed, l’un des hommes de Chihani, a surpris son geste. Il lâche une rafale de Sten en direction du Caïd. Le Caïd s’écroule atteint au ventre ; Guy Monnerot est touché à la poitrine et sa jeune épouse à la hanche.
Les rebelles embarquent le corps de Hadj Sadok dans le car qui s’éloigne, laissant sur le bord de la route les jeunes gens moribonds. Une heure plus tard, l’ethnologue Jean Servier, le seul homme à n’avoir pas perdu la tête dans Arris encerclé, est mis au courant de l’attentat. Il accourt avec un vieux Dodge et deux maçons Italiens. Monnerot est déjà mort ; sa femme sera sauvée.
Elle mourra, à 61 ans, peu de jours après le quarantième anniversaire du déclenchement de la guerre.































Jeune Nation TV






Je crois que c’était l’époque où Frédéric Mittérand travaillait en tant que juge, en Algérie. On ne peut pas dire qu’il n’y s’est pas fait remarqué: il n’y eut jamais autant de guillotiner que durant toute sa tenure en tant que juge. C’était littéralement au suivant…
Mon cher « Glen »…
Vous supposez tout de même un peu vite et sans guère vous documenter…
Frédéric Mitterrand, cet inverti pédophile notoire, n’a jamais été magistrat !
C’est en revanche François Mitterrand qui, en tant que Ministre de la Justice, a contribué à faire fonctionner la guillotine en s’opposant à toute grâce pour au moins 32 des 45 exécutions qui ont marqué son passage place Vendôme, entre février 1956 et mai 1957… Y compris dans le dossier très contesté du communiste Fernand Iveton, qui n’avait – disait-on – « pas de sang sur les mains » mais n’en est pas moins considéré, par les zélateurs de la trahison au bénéfice du FLN, comme « le symbole de la justice expéditive appliquée en Algérie durant les «événements « .
En tant qu’ancien membre des commandos « Delta » de l’OAS, j’avouerai même que, malgré le fanatisme qui fut le mien à l’époque, j’ai liquidé moins de terroristes du FLN que François Mitterrand….
Oui pardon, j’avais confondu avec le pédophile qui a adopté deux enfants maghrébins…Je crois que Frédéric est le neveu de François Mitterand? Je faisais naturellement allusion à François Mitterand…Ceci dit, merci pour le complément d’infos. J’avais été mis un peu au courant de son passé « lugubre » en écoutant des vidéos de Hervé Ryssens que j’apprécie bcp.
J’apprécie également beaucoup Hervé Ryssen… et c’est une occasion de recommander la lecture de ses livres aux autres intervenants et lecteurs…
En somme… dans le climat actuel de censure généralisée, ce sont les auteurs dont on parle le moins sans les médias qu’il faut détecter et lire en priorité !
Effectivement, on parle moins du passage de François Mitterrand au Ministère de la Justice que la remise de la Francisque. Lorsqu’il était interrogé sur cette période, il ne disait jamais le guerre d’ Algérie car il n’y avait pas de guerre selon lui mais maintien de l’ordre car l’Algérie était française.