La Grande Guerre s’est cristallisée autour de deux blocs antagonistes : Triple Alliance, France-Angleterre-Russie, contre Triple Entente, Allemagne-Autriche-Turquie… Soyons clairs, aucun historien n’oserait aujourd’hui soutenir que les armées des Empires centraux, les empereurs François Joseph et Guillaume II, n’ont pas eu un moment l’avantage grâce à l’existence du fameux front de l’Est qui mobilisait nombre de divisions austro-allemandes dont l’appoint aurait permis d’emporter la victoire si celles-ci avaient été déployées sur le front occidental. Un équilibre des forces qui prévalut jusqu’à la paix séparée de Brest-Litovsk conclue le 3 mars 1918 par Lev Bronstein alias Léon Trotsky représentant des enragés bolchéviques… lesquels le 26 octobre précédent venaient d’arracher le pouvoir des mains des socialistes-révolutionnaires Menchevick. Une paix traitresse de la part d’internationalistes, en vérité négociée de très longue date par Lénine depuis son exil genevois en échanges des formidables subsides allemands. Un homme dont le seul but était la guerre civile comme instrument politique pour instaurer par la force et le carnage l’idéal messianique de la termitière humaine.
Dans ce contexte l’avènement de la Révolution bolchévique, et surtout la trahison (à l’égard des Alliés et de la Russie elle-même) de Brest-Litvosk furent ressenties comme une catastrophe pour les armées de l’Ouest… Mais pas pour tous, notamment à Paris où certains de nos politiques qui n’hésitaient pas à cette époque à faire passer leurs chimères idéologiques avant le sang de nos soldats. Il en est ainsi de Clemenceau qui dès août 1916, saluait à la Chambre la montée en puissance en Russie des mouvements socialistes révolutionnaires. En effet si le communisme russe a été dès l’origine financé par des banquiers judéo-allemands et judéo-américains(1), il a été également fortement soutenu par certaines loges, notamment celles dépendantes ou ralliées au Grand Orient de France, obédience devenue athéiste après l’intronisation du ministre Adolphe Crémieux, et pour ce fait, exclue de la maçonnerie régulière par la Grande Loge d’Angleterre.
Winston Churchill, dans un article publié dans l’édition du 8 février 1920 de l’Illustrated Sunday Herald, portera un jugement définitif relatif à la vraie nature du Bolchevisme, une vérité intensément occultée depuis, qui était, selon le futur tombeur du IIIe Reich :
« une conspiration à l’échelle mondiale pour le renversement de la civilisation et pour la reconstitution de la société sur la base de l’arrêt du développement [économique], de la malveillance envieuse, et de l’impossible égalité »… « Il n’y a pas de raison d’exagérer la part jouée dans la création du Bolchevisme et l’apport réel à la Révolution Russe de ces Juifs internationaux, et pour la plupart, athées. Elle est certainement très grande et dépasse probablement en importance toutes les autres ».
Certes, comme vient de le reconnaître publiquement le président Poutine(2), à l’exception notable de Lénine (Vladimir Oulyanov), pourtant un quart juif par son grand-père maternel Israël Blank, la plupart des dirigeants communistes qui prirent le pouvoir en Russie en 1917 étaient des Juifs tel Léon Trotsky (Lev Bronstein), fondateur de l’Armée Rouge à l’implacable discipline (alors que l’antimilitarisme régnait à l’Ouest), qui fut un temps en charge des Affaires Étrangères de la jeune République bolchévique. Yakov Sverdlov (Yankel Solomon) était à la fois le Secrétaire de l’Exécutif du Parti Bolchevik et, en tant que président du Comité Central Exécutif, chef du gouvernement des Soviets. Grigory Zinoviev (Radomylsky) dirigeait l’Internationale Communiste (Komintern), l’Agence centrale ayant pour objectif répandre la révolution dans les pays étrangers, ainsi que le Commissaire à la Presse, Karl Radek (Sobelsohn), le Commissaire aux Affaires étrangères Maxim Litvinov (Wallach), Lev Kamenev (Rosenfeld), Moisei Uritsky pour ne citer que les Commissaires politiques les plus actifs et influents.
Lénine théoricien de la « guerre civile révolutionnaire », outil indispensable pour détruire les supposés ennemis du peuple, charge Trotsky à partir d’avril 1918 d’écraser la paysannerie en butte aux réquisitions forcées, celui-ci déclare à ce sujet : « Notre parti est pour la guerre civile. La guerre civile, c’est la lutte pour le pain. Vive la guerre civile ! ». Tout un programme. La « Terreur rouge » sera officiellement décrétée en septembre par le Conseil des Commissaires du peuple. Terreur que l’historiographie servile et conformiste essaie encore vainement, pour en minimiser la portée et la cruauté, d’opposer à la terreur blanche des forces contre-révolutionnaires. C’est dans ce contexte que le 17 juillet 1918 la famille impériale sera cyniquement assassinée. Un acte d’une sauvagerie inouïe qui donne la mesure de la folie messianique du cartel de dirigeants judéo-bolchéviques(3) et va marquer un tournant dans la politique de terreur absolue – explicitement inspirée de la Révolution française – que conduit Lénine. Très vite cependant une l’idée s’impose que « Lénine n’était pas au courant et n’a donné aucun ordre », ceci alors des témoignages directs et accablants existent des ordres donnés pour la liquidation de la famille impériale dans sa totalité afin de mieux asseoir l’emprise révolutionnaire… tout comme les Français le firent avec la famille du Roi Louis le Seizième, et avant eux les puritains fanatiques de Cromwell avec Charles Ier !
Du 13 juin 1918 au 28 janvier 1919, dix-huit membres de la famille impériale seront assassinés dans conditions le plus souvent atroces. Le premier fut Michel Alexandrovitch de Russie, l’éphémère dernier tsar de toutes les Russies. Grand-duc de Russie, il aura été a été très brièvement empereur sous le nom de Michel II entre le 15 et le 16 mars 1917 après l’abdication de son frère Nicolas II. Michel fut ainsi assassiné le 12 juin 1918 à Perm dans l’Oural.
Le 17 juillet, c’est au tour du tsar Nicolas II et de sa famille et des proches qui l’avaient suivi dans son exil… le Dr Evgueni Sergueïevitch Botkine, Anna Stepanovna Demidova, Alekseï Egorovitch Trupp et Ivan Kharitonov. Le meurtre collectif aura lieu dans l’entresol de la maison Ipatiev à Ekaterinbourg.
L’exécuteur en fut le super intendant Ioukov Iourovski, huitième enfant d’une famille juive orthodoxe, né d’un père vitrier et d’une mère couturière. Début 1918, grâce à la Révolution, il est élu député régional et nommé Commissaire de justice. Il rejoint la Tchéka (service d’exécution de la Terreur) régionale et en devient l’un des chefs. Au début de juillet, il obtient le poste de commandant en chef de la villa Ipatiev et sera chargé du carnage exécuté, répétons-le, sur les ordres express du bon Lénine apôtre de l’Humanité renaissante. Trosky confirmera ce fait dans son journal publié en 1930 à New York :
« Les tirs ont eu lieu à bout portant. Iourovski aurait levé son arme et tiré sur Nicolas, qui mourut sur le coup. Les autres bourreaux tirèrent jusqu’à ce que toutes les victimes tombent. Le tsarévitch rampa vers la porte, et le Commissaire bolchevik Peter Ermakov lui défonça le crâne à coups de baïonnette. Les dernières survivantes, Anastasia, Tatiana, Olga, et Maria (dont les diamants cousus dans leurs vêtements avaient servi un temps de gilet pare-balle) sont exécutées tout aussi sauvagement car leurs cris pouvaient être entendus de l’extérieur ! Les corps seront placés dans des draps, conduits en camion dans une fondrière à quelques kilomètres de là, et brûlés à la chaux vive et au vitriol. Les corps n’étant pas complètement dissous à l’aube, les bourreaux revinrent la nuit suivante ».
Igor Shafarevitch, mathématicien russe mondialement connu, célèbre dissident, écrivait dans son livre « La Russophobie » (traduction française…… ) :
« Ce meurtre rituel symbolisa la fin de siècles d’histoire russe, de telle manière qu’elle peut être comparée seulement à l’exécution de Charles 1er en Angleterre et de Louis XVI en France ».
On s’attendrait à ce que les représentants d’une minorité ethnoconfessionnelle numériquement insignifiante se seraient par sagesse tenus éloignés d’aussi loin que possible de ce type action cruelle dont la tache restera indélébile pour les siècles des siècles ? Or que découvrons-nous ? Que si l’exécution fut personnellement supervisée par Yakov Yurovsky [Ioukov Iourovski] qui abattit lui-même le Tsar, le président du Soviet local était Beloborodov (aliasVaisbart), quant au responsable de l’administration générale d’Ekaterinburg, il s’agissait de Shaya Goloshtchekin.
Pour compléter ce tableau navrant, sur le mur de la pièce où eut lieu l’exécution, se trouvait une citation en allemand extraite d’un poème du néo-messianiste Heinrich Heine(4) relatif au Roi Balthazar, celui-ci ayant offensé JWHW paya de sa vie cette offense. Bien évidemment une telle inscription ne doit rien au hasard et revêt de toute évidence une valeur revendicative hautement symbolique. Ce que souligne avec pertinence Shafarevitch…
“Belsatzar ward in selbiger Nacht / Von seinen Knechten umgebracht”… « Belsatzar fut, la même nuit, tué par ses esclaves » L’allusion est limpide : Balthazar, gentil (non-juif) roi de Babylone, vit « l’inscription sur le mur » annonçant sa mort (Livre de Daniel, 5). Pour la bible, il fut tué en punition de ses offenses au dieu d’Israël. En jouant habilement de la citation de Heine, l’auteur de l’inscription, vraisemblablement l’un des tueurs, a substitué « Belsatzar » à l’orthographe initiale de Heine « Belsazar », pour signaler et souligner encore plus clairement son intention de régicide, autrement dit de crime rituélique. Cette inscription tirée de Heine révèle de façon indéniable l’inspiration à la foi ethnique, confessionnelle et messianique de cet holocauste : un roi non-juif a été occis en un acte revendiqué de vengeance juive !
Le 15 août 2000, l’Église orthodoxe russe annoncera la canonisation de Nicolas II pour « son humilité, sa patience et sa douceur ». Le 1er octobre 2008, la Cour suprême de la Fédération de Russie se prononce à son tour « pour sa réhabilitation », estimant que Nicolas II et sa famille ont été victimes d’une infâme « répression politique ».
Le sort de la grande-duchesse Elizaveta Fiodorovna
Dans la nuit du 17 au 18 juillet, donc le même jour, à Alapaievsk dans l’Oural, cinq autres princes de la famille impériale et la grande-duchesse Elisabeth Fiodorovna, sœur de la tsarine Alexandra, une autre religieuse et le secrétaire du prince, seront jetés blessés mais vivants dans un puits de mine où ils mourront après plusieurs jours d’agonie, morts de faim ou de leurs blessures… Sous prétexte de transférer les prisonniers d’Alapaïevsk vers l’usine Verkhine-Sinyatchikhinsky, un groupe de travailleurs de la mort dirigé par Piotr Startsev arrivait à l’école Napolnaya où étaient gardés les prisonniers. Vasili Ryabov, l’un des conspirateurs, relate :
« Nous sommes entrés dans le bâtiment de l’école, au travers d’une porte verrouillée, nous réveillâmes deux femmes et nous leur intimâmes l’ordre de s’habiller immédiatement car elles devaient être emmenées dans un endroit plus sûr, car, en ce lieu, il y avait un risque d’attaque. Elles obéirent sans un murmure. Nous leur avons attaché les mains derrière le dos et bandé les yeux, nous les avons escortées, nous les fîmes asseoir dans une charrette qui les attendait devant l’école. Puis nous sommes entrés dans la chambre des hommes. Nous leur avons dit la même chose. Le prince Ioann Konstantinovitch, le prince Paley ont obéi sans opposer de résistance. Nous les avons emmenés dans le couloir, nous leur avons bandé les yeux, lié les mains et nous les fîmes asseoir dans une autre charrette. Le grand Sergueï Mikhaïlovitch fut le seul à résister ».
Le grand-duc Segueï Mikhaïlovitch reçut une balle dans le bras et rejoignit les autres détenus dans la seconde charrette. Les prisonniers furent emmenés hors de la ville vers l’une des mines abandonnées et après leur avoir asséné un coup derrière la tête, ils furent précipités dans le puits, après quoi des grenades furent jetées, des poteaux, des rondins, malgré cela certains des suppliciés restèrent en vie encore quelques jours avant de décéder de leurs blessures et de faim. Ainsi la plaie du prince Ioann, tombé à proximité de la grande-duchesse Elizaveta Fiodorovna, fut pansée avec son voile de religieuse, le corps du prince Paley fut lui retrouvé en position assise. Les paysans des environs entendirent des chants religieux venant des profondeurs de la mine.
La décision d’exécuter les prisonniers d’Alapaïevsk fut prise, dit-on, à l’initiative des commissaires politiques d’Alapaïevsk, sans en référer au Comité central du Parti. Toutefois, le tchékiste Piotr Konstantinovitch Startsev indique que les exécutions des prisonniers avait été ordonnées par le Secrétaire général du Comité régional de l’Oural, Georgi Ivanovitch Safarov alias Safarian.
Le 1er novembre 1981, les martyrs d’Alapaïevsk furent canonisés par l’Église orthodoxe russe de l’étranger. Au titre de martyrs, la grande-duchesse Elizaveta Fiodorovna et la religieuse Varvara Yakovleva furent bénies par le Conseil des évêques de l’Église orthodoxe russe en ces termes :
« La grande-duchesse Elizaveta Fiodorovna, fondatrice du monastère des Saintes-Marthe-et-Marie à Moscou, a consacré sa pieuse vie chrétienne à la charité, à l’aide aux pauvres et aux malades. Avec la nonne Varvara Yakovleva, elle mourut en martyre le jour de Saint Serge Radonège 5 juillet (vieux style) 1918 ».
Le 8 juin 2009, le procureur général de Russie réhabilita enfin les morts d’Alapaïevsk… à titre posthume !
Et ce n’est hélas toujours pas fini…
Le 29 janvier 1919, dans la forteresse de Pierre-et-Paul à St-Pétersbourg, les grands-ducs Georges, Nicolas, Dimitri et Paul [Georgui Mikahïlovitch, Nikolaï Mikhaïlovitch, et Pavel Alexandrovitch] sont eux aussi exécutés. Le grand-duc Paul et ses cousins seront inhumés en secret dans une fosse commune sous une dalle de béton dont le lieu reste encore inconnu à ce jour. Cependant, en 2007, au cours de travaux entrepris dans l’enceinte de la forteresse Pierre-et-Paul, le hasard permit de mettre au jour des ossements humains. Ces restes n’ont pu encore être identifiés… Découverte macabre qui donne une idée de l’ampleur des tueries perpétrées dans l’enceinte même des palais impériaux.
Aujourd’hui, à l’emplacement de la maison Ipatiev a été construite l’église du Saint Sang versé. D’autres monuments ont été érigés, des plaques apposées. La monarchie jouit de nouveau en Russie, particulièrement à travers les livres d’histoire d’un prestige considérable. La Russie a su faire peu ou prou amende honorable, reconnaître les crimes de la révolution léniniste en quelque jour obtenir l’oubli et le pardon.
Les héritiers de nos Conventionnels seraient bienvenus d’en prendre de la graine.
Léon Camus et Claude Timmerman
Notes :
(1) On lira avec grand profit :
« À New York, Nya Banken et Olof Aschberg faisaient passer des fonds du gouvernement allemand aux révolutionnaires russes, ceux qui finiraient par mettre à bas le “comité Kerensky” et établiraient le régime bolchévique ».
(2) Le 13 juin 2013, à l’occasion d’une visite au Musée juif Vladimir Poutine revenait sur la composition et l’idéologie de l’élite au pouvoir dans le premier gouvernement bolchevique soulignant le rôle écrasant des Juifs dans la révolution bolchevique dont ils constituaient « 80 à 85% des effectifs de toutes les instances politiques », dixit Poutine, et 100% ensuite des dirigeants de goulags. Lire Soljenitsyne « Deux siècles ensemble ».
(3) Désignation et qualité aujourd’hui encore revendiquées par le démographe et essayiste médiatique Emmanuel Todd : à la dixième minute de cet entretien :
(4) Voir Salluste « Les origines secrètes du bolchévisme » Dualpha 2015
Voir aussi :
17 juillet 1918 : l’assassinat de la famille impériale russe par les bolcheviques
EN RUSSIE LES HAUTS COMMISSAIRES JUIFS
Pseudonymes Noms Nationalité
1) Lénine Oulianoff Russe de mère juive
2) Trotsky Bronstein Juif
3) Stekloff Nachamkess Juif
4) Martoff Zederbaum Juif
5) Zinovieff Apfelbaum Juif
6) Goudsieff Drapkine Juif
7) Kameneff Rosenfeld Juif
8) Soukanoff Ghimmer Juif
9) Lagesky Krachmann Juif
10) Bogdanoff Silberstein Juif
On y trouve 49 juifs pour un Russe: Krassine, liste fournie par le Morning POST et relayée par Mgr Ernest Jouin (1844-1934) , prélat contre-révolutionnaire français dans le tome II de son ouvrage (La Judéo-Maçonnerie & l’Egise Catholique parue en 1921 (Editions Saint Rémi), p. 129, 130.
Le commentaire de Churchill a été écrit en 1920; Il n’avait pas encore retourné sa veste;
Il n’était pas le pantin de la mafia juive sous la coupe de laquelle il s’était fait acheter;
Et en termes de cruauté, le va t’en guerre a été à son niveau avec les bombardements massifs de la population allemande (entre autres)
Voice Recording of Tsar Nicholas II…. en excellent francais…
https://www.youtube.com/watch?v=2cBdDE80_T4