AU MOMENT MÊME où la France va battre un nouveau record de prélèvements obligatoires avec le budget 2025 qui se caractérise par une forte hausse des impôts tant pour les particuliers que pour les entreprises, ce n’est pas un hasard si le gouvernement met en scène un nouveau projet de loi contre l’immigration. Alors même que le précédent voté par l’ancienne majorité, avec les voix des députés du Rassemblement national, n’est pas encore appliqué et que l’on n’a donc pas pu procéder à son évaluation, les pouvoirs publics n’ont rien de plus pressé que de soumettre à la représentation nationale un nouveau texte porté par le ministre de l’Intérieur, le sémillant Bruno Retailleau qui, comme ses prédécesseurs, joue au Monsieur muscles. L’ex-sénateur LR de Vendée vient d’ailleurs de donner une grande interview, martiale, à l’hebdomadaire national-sioniste Valeurs actuelles daté du 16 octobre qui fait sa une sur le locataire de la place Beauvau. On y voit un Retailleau souriant s’exclamant : « Ma ligne est claire : la tolérance zéro ». Et la rédaction de la revue judéoservile de choisir comme sous-titre énamouré : « Exclusif. Insécurité et séparatisme : les traitements de choc de Bruno Retailleau, le nouveau shérif des Français ».
Le but de la manœuvre est claire : il s’agit de s’attirer les bonnes grâces du peuple en lui faisant accroire qu’on s’occupe enfin de lui, que ses désirs seront comblés, ses attentes satisfaites, ses inquiétudes apaisées, ses demandes traitées. On nous joue une nouvelle fois la comédie et malheureusement comme à chaque fois cela fonctionne car en politique les naïfs, les amnésiques et les imbéciles forment des majorités systématiques. Comme nous l’avons souvent écrit, la bêtise en politique donne une idée de l’infini. Il est tellement facile de gruger les électeurs en leur promettant monts et merveilles. Cela marche à tous les coups. Et le poste de ministre de l’Intérieur, plus encore que celui de chef du gouvernement, est le tremplin rêvé pour concourir à la magistrature suprême. Ce fut vrai pour Chevènement, pour Pasqua (même s’il échoua d’un cheveu en 2002 à obtenir les cinq cents précieux paraphes), pour Sarkozy. Cela reste vrai actuellement pour Darmanin et désormais pour Retailleau. On sait à ce propos que Wauquiez, chef du groupe LR à l’Assemblée, brûlait lui aussi d’obtenir Beauvau car il savait que c’était un moyen idéal pour assouvir ses ambitions présidentielles pour 2027. Mais Barnier et Macron lui ont finalement préféré Retailleau qui sort ainsi de l’ombre et pourrait marginaliser politiquement et médiatiquement l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
LE NOUVEAU PROJET DE LOI sur l’immigration, qui, comme tous les précédents depuis quarante ans, ne changera rien au phénomène du Grand Remplacement, non plus qu’à l’explosion des violences et des crimes dont les causes sont d’ailleurs multiples, n’a d’autre objectif que de détourner l’attention du grand public de la hausse des impôts et des taxes qu’entend mettre en œuvre le gouvernement Barnier. Or, contrairement à une idée reçue, augmenter les prélèvements obligatoires ne permet pas le plus souvent d’accroître les recettes fiscales, bien au contraire, car lorsque les contribuables plient sous le poids de l’imposition, forcément ils dépensent moins, ils consomment moins, ils remettent à plus tard l’achat d’une voiture neuve, d’une maison, d’un appartement, renoncent à un voyage, à des loisirs, bref ils font moins marcher l’économie. De plus, l’augmentation des charges et des impôts — le gouvernement entend augmenter le taux de l’impôt sur les sociétés, ce qui est une folie dans un contexte de concurrence internationale débridée — accroît mécaniquement les difficultés et les faillites des entreprises, surtout s’agissant des PME (petites et moyennes entreprises) et des TPE (très petites entreprises). D’où à l’arrivée plus de chômage, donc plus de dépenses sociales et moins de rentrées fiscales. Comme le dit l’adage « l’excès d’impôts tue l’impôt ». Il brise l’esprit d’initiative, de créativité, décourage et stérilise les initiatives audacieuses, favorise fortement la concurrence étrangère produisant à des coûts plus faibles.
Augmenter les impôts et les taxes est décidément une maladie française, qui n’a cessé de s’aggraver depuis le septennat de Valéry Giscard d’Estaing où, pour la première fois, le taux de prélèvements obligatoires (c’est-à-dire l’ensemble des impôts et des cotisations sociales) a franchi la barre des 40 %, seuil au-dessus duquel on passait, selon l’aveu même de VGE, d’une économie libérale à une économie socialiste et administrée. Voilà un demi-siècle au moins que l’imposition est tout à fait déraisonnable dans notre pays où le contribuable est beaucoup plus taxé que dans les autres pays européens et occidentaux. Et si au moins ces charges et ces impôts très élevés servaient à mettre en œuvre des services publics de qualité, on pourrait dire qu’au moins les efforts demandés revêtent une certaine utilité. Mais il n’en est rien. Plus l’on paye, moins il y a de services et plus ils sont de mauvaise qualité. On ne cesse de supprimer des lits dans les hôpitaux, on ferme chaque jour davantage dans les villages et dans les bourgs les bureaux de poste, les trésoreries, les crèches, les écoles, les gendarmeries, les maternités, les cliniques et hôpitaux, les cabinets médicaux, les commerces. On assiste à une dévitalisation voire à une désertification des campagnes, de la France rurale et profonde. Dans de nombreux endroits de notre pays il n’est pas excessif de parler aujourd’hui de désert médical. Il est des zones dans le centre de la France où il faut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver un magasin d’alimentation, un médecin, un dentiste ou pour aller aux urgences. Et malgré cette situation ubuesque, qui ne cesse de s’aggraver, les impôts et les cotisations explosent. Cherchez l’erreur…
DE TOUTE FAÇON, il ne faut pas compter sur Barnier, qui est un pur produit du Système, pour remettre si peu que ce soit en question le logiciel actuel. Pour lui, comme pour tous ses prédécesseurs, il n’est d’autre solution que d’écraser d’impôts les contribuables au point de rendre les prélèvements non seulement étouffants mais confiscatoires. Et la révolution arc-en-ciel imposant notamment le recours au tout électrique est aussi un prétexte et un moyen, comme l’explique Jean Beaumont en page 2, pour rendre le citoyen encore plus taillable et corvéable à merci. Nul doute que les pouvoirs publics, au nom de la résorption illusoire des déficits et de la dette, vont s’en prendre massivement dans les années à venir à l’épargne des Français et à leur patrimoine en surtaxant les assurances vie, les livrets d’épargne et en augmentant fortement les droits de succession, au moins sur les héritages supérieurs à 100 000 euros. Cela ne se fera certes pas en un jour, on procédera graduellement, sur plusieurs années, mais c’est incontestablement le sens de la marche. Il s’agit d’appauvrir les Français et d’enrichir les marchés financiers.
Car les gouvernements successifs sont les misérables laquais de la fortune anonyme et vagabonde et donc, car tout est lié, du sionisme assassin. Ainsi, pour avoir simplement dit en Conseil des ministres qu’Israël né d’une résolution de l’ONU devait respecter la FINUL au Sud-Liban, Macron a été accusé de mettre en œuvre un « antisémitisme d’Etat » (sic !), ainsi que l’a écrit sur X la présidente de l’OJE (Organisation juive européenne) tandis que l’affreuse Elisabeth Lévy expliquait qu’avec une telle déclaration présidentielle elle se sentait presque indésirable en France. Pas moins ! Macron a naturellement fait machine arrière, arguant qu’on l’avait mal compris, que ses propos avaient été mal retranscrits. On ne saurait en effet s’en prendre à l’entité sioniste dont le mémorial de la Shoah à Yad Vashem constitue à la fois l’épicentre, le soubassement, le fondement, le garant et la meilleure assurance-vie. Malgré ses crimes chaque jour plus nombreux et plus atroces sur les populations civiles. […]
RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
Ce qu’exprime Jérôme bourbon à travers ses éditoriaux, est toujours intéressant, mais je persiste que l’immigration et le soi-disant » grand remplacement », n’est pas LE problème de la France, ni même de l’ Europe; du moins, pas celui avec lequel les médias nous rabattent les oreilles jour après jour, pour détourner notre attention, mais le vrai grand remplacement, contre lequel personne ne s’insurge est déjà fait.
à l’attention de la Rédaction :
Maintenant, il faut nous expliquer, à moi et aux autres authentiques nationalistes en harmonie avec Jeune Nation, POURQUOI et COMMENT l’habitué de ce site et troll de service DANIEL MILAN peut écrire :
« le SOI-DISANT (il fallait oser !!!…) « grand remplacement » (entre guillemets et sans majuscules pour mieux en nier la réalité pourtant incontestable…) n’est pas LE problème de la France etc »…
Soit vous dégagez ce TROLL GAUCHISTE de ce site, une bonne fois pour toutes, soit vous aurez réussi à faire fuir de ce site et de votre parti Forteresse Europe d’authentiques nationalistes (pour votre information : des MILITANTS) car nous sommes PLUSIEURS à nous poser des questions (ça aussi pour votre information). La balle est dans votre camp. A vous de choisir. A l’issue du choix que vous ferez, TOUT LE MONDE saura si vous êtes des nationalistes… ou autre chose. A vous de voir.
Ce commentateur n’est pas membre de Forteresse Europe, ni des Nationalistes, ni de la rédaction de Jeune Nation. Et ses commentaires n’engagent que lui.
On ne peut pas réclamer la liberté de parole, sans l’accorder un minimum aux autres. À Jeune Nation nous dénonçons la classe politico-médiatique au pouvoir qui n’acceptent la liberté que d’exprimer ce qui ne les dérange pas sous peine de poursuites, amendes, prison. C’est pas pour avoir un double discours et faire preuve de la même hypocrisie.
Quant à vos ultimatum, on n’ira pas plus loin pour rester poli…
Plus généralement, quant on est sûr de ses convictions, on n’a pas peur de la contradiction.