Entretien d’une responsable du mouvement nationaliste féminin Les Caryatides donné à Manu du Réveil des Moutons.
Le Réveil des Moutons : Tout d’abord merci à vous pour cet entretien.
Les Caryatides : Merci Manu de nous accorder cet entretien.
LRDM : Pour commencer Qui sont les Caryatides ?
LC : Les Caryatides sont la structure féminine politique affiliée au mouvement Les Nationalistes dirigé par Yvan Benedetti. C’est une structure qui regroupe toutes les femmes qui souhaitent contribuer à la Révolution Nationale aux côtés des militants nationalistes.
Notre nom « Caryatides » renvoie aux majestueuses statues qui soutenaient les plus beaux et les plus nobles monuments antiques : il nous rappelle que la femme, cœur du foyer, est le soutien de la famille, laquelle constitue l’élément premier, l’élément de base sur lequel peut se bâtir la nation.
LRDM : Quel est le but de ce mouvement ?
LC : Le but des Caryatides est de soutenir le travail accompli par les militants nationalistes et de restaurer le rôle de la femme authentique dans la cité.
Notre axe de combat principal est la défense de la vie : défense de la vie nationale, défense de la vie familiale, défense de la vie humaine. En effet, nous faisons face aujourd’hui à l’imposition d’une culture de mort. En tant que femmes et en tant que Caryatides, nous menons ce combat pour la défense de la vie d’abord et avant tout dans notre vie familiale et personnelle afin d’incarner et de faire vivre cet idéal et ces principes, d’où l’une de nos devises : « France, Famille, Enfance ».
Le but des Caryatides plus généralement est de prendre la défense de l’ordre naturel et de l’ordre surnaturel, de notre héritage national, culturel, biologique et spirituel, et plus largement encore de notre civilisation. Nous voulons répondre à la nécessité politique exposée par Alexis Carrel d’assurer la préservation de la race, la transmission de la vie, et l’élévation de l’esprit, idéal incarné par notre emblème.
Cet emblème est une croix celtique blanche stylisée, qui incarne le mythe même du nationalisme selon les mots de Pierre Sidos, et la volonté de rendre la France à son peuple. Peuple qui ne peut être et durer qu’à condition que la femme assume pleinement son rôle maternel. À cette croix celtique blanche se superpose une croix d’or fleurdelisée, symbole de notre enracinement historique par sa forme et de notre service de la vérité par sa couleur. Enfin, parfait notre emblème une orchidée blanche, image de la pureté, de l’innocence, et de la féminité épanouie.
LRDM : Quelle place donneriez vous à la femme en général ?
LC : Nous affirmons que la mission de la femme est avant tout celui de la maternité, que celle-ci soit biologique ou spirituelle.
Aujourd’hui, la maternité biologique est particulièrement attaquée et brimée, déformée et les femmes sont dissuadées de se conformer à ce devoir naturel, et transcendant puisqu’il participe du mystère de la Vie. Les Caryatides veulent redonner ses lettres de noblesse à la maternité, d’abord au sens biologique et matériel, et réaffirmer la nécessité de la transmission de la vie biologique.
Nous ne limitons cependant pas le rôle de la femme à celui de reproductrice : notre vision de l’homme en général ne se limite pas à l’aspect matériel mais comprend aussi le domaine spirituel. Aussi, nous souhaitons que les femmes et les filles de France retrouvent le souffle éternel de notre patrie chérie dans leur cœur, et que fidèles aux plus belles incarnations de notre race et aux sacrifices de nos aïeux, elles répondent à l’idéal de notre devise « Pour que fleurisse notre joie, fidèles au poste ». Cet idéal nous rappelle qu’il n’est d’épanouissement personnel et individuel que dans le dévouement et le dépassement de soi au service du bien commun.
La place de la femme est dans la maternité et dans le soutien, l’appui et le dévouement. Loin de nous réduire, le dépassement de soi au service du bien commun, qui implique effectivement certains renoncements, nous accomplit, nous grandit et nous transcende. C’est là le chemin que nous souhaitons emprunter et que nous pensons être celui que les femmes de France doivent emprunter pour leur salut et celui de leur nation. Il nous semble que les femmes ont un rôle à jouer pour contribuer à la Révolution nationale, tout comme elles ont pu en jouer un dans la dépravation de notre pays.
LRDM : Qu’est-ce qui vous différencie d’un mouvement comme Némésis par exemple ?
LC : Nous tenons à dire que si nous apportons quelques critiques aux mouvements tels que Némésis nous devons souligner que ce sont des mouvements dynamiques et dont les actions sont parfois très percutantes.
Néanmoins il est vrai que différents éléments nous distinguent de ce type de mouvement, quoique nous pensons que la Révolution Nationale réclame l’union de toutes les forces vives de la nation. Pour ce qui nous concerne, nous ne nous contentons pas de nous focaliser sur les conséquences des problèmes actuels, mais nous remontons aux causes qui les ont engendrées. S’il est juste et nécessaire de dénoncer les méfaits de l’immigration ou de l’islamisation par exemple, ou de l’insécurité, il est encore nécessaire de remonter aux causes afin de proposer des solutions pérennes et durables pour l’avenir.
En outre, nous ne définissons pas comme féministes : nous pensons que le féminisme est un piège et il semble que beaucoup de femmes sont en train de le comprendre enfin aujourd’hui. Le féminisme est une idéologie qui pousse les femmes à rechercher leur épanouissement personnel par le biais de l’individualisme ; Or cela ne fonctionne pas et ne peut pas fonctionner car l’individualisme n’épanouit jamais l’individu. En effet l’individu rempli de lui-même est plus vide que jamais.
Il faut tirer les leçons de l’histoire, et celle-ci nous apprend que le féminisme a rendu les femmes tristes, le pays vide d’enfants et de rires, et que l’avenir sans la Vie n’est pas possible. Notre but politique n’est pas d’atteindre le bonheur des femmes à titre individuel mais le bien commun de la Nation, et nous affirmons que celui-ci seul sera pourvoyeur de l’épanouissement personnel et du bonheur aux femmes.
Némésis est la déesse de la colère et de la vengeance : cette colère est légitime et son expression nécessaire, mais pour ce qui nous concerne, l’expression de ce sentiment d’indignation n’est pas suffisant. Il est nécessaire de structurer ce sentiment qui émane du cœur du peuple, avec une doctrine d’action et une philosophie de vie qui répondent aux problèmes de fond et qui soit tournées vers l’avenir. Les Caryatides, quoiqu’elles ne renoncent nullement à dénoncer les maux qui frappent notre siècle, veulent suivre une doctrine stable et structurée, et soutenir l’édification de la Maison, soutenir la restauration nouvelle de notre Nation chérie.
LRDM : Comment vous soutenir et vous rejoindre ?
LC : Vous pouvez nous soutenir en nous suivant sur les réseaux sociaux (télégram, instagram, facebook, twitter) et en visionnant notre site internet et en partageant nos publications.
Vous pouvez nous rejoindre en prenant contact avec nous, ou en participant aux événements où nous sommes présentes et en soutenant le mouvement Les Nationalistes que nous soutenons nous-mêmes.
Source : Le Réveil des Moutons
Les Caryatides :
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Les Caryatides sur Jeune Nation
Soutien et respect aux caryatides
Un idéal et une haute philosophie qui sont/doivent être la base de toute reconstruction. Ne pas oublier que « la femme étant un jardin dont l’homme est la clôture » et est de sorte sa « base arrière avancée » dans le rude combat – la guerre – qu’inéluctablement nous devons et devrons mener.
Le Général Bigeard, qui savait mieux que tout autre ce qu’était une guerre, me disait un jour – et je l’ai publié dans « MINUTE » : « La guerre des maternités est essentielle. C’est d’abord de celle-là que vous devriez parler à vos lecteurs. Car, si l’on peut se relever de tout défaite, comme la France l’a fait plusieurs fois dans son histoire, encore faut-il qu’il y ait suffisamment de fils de France pour reprendre le combat. Ce qui n’est plus possible à un pays qui connait la seule défaite dont on ne se relève jamais – et dont on ne se relève jamais faute de combattants : la défaite dans la guerre des maternités ! »
Et le Général Bigeard ajoutait : « Dans un pays ou nous subventionnons des étrangères pour multiplier des enfants étrangers à nos frais, tandis que nos femmes font moins d’ 1 enfant 1/2 par couple, nous sommes en train de perdre ce combat et nous ne nous en relèverons pas ! »
Alors je pense que Bigeard, comme moi-même et comme beaucoup de ceux qui se sont battus les armes à la main, ne pourraient ou ne peuvent que saluer avec respect et admirations ces autres combattantes que sont les CARYATIDES. Et qui mènent le combat de la continuité de la vie, celui qui conditionne tous les autres.
Respect et admirations pour elles !
Et puis, vous voulez que je vous avoue autre chose ?
L’amour n’ a rien à voir avec avec les fantasmes débiles hollywoodiens : L’AMOUR EST CET INSTANT SUBLIME OU L’ON PLONGE COTE A COTE SON REGARD DANS LES YEUX D’UN NOUVEAU NE !
Côte à côte avec une Caryatide ? Ah, comme je voudrais avoir dix-huit ans…