« L’immense majorité [sic] des Français dans la rue, dans l’expression, ont dit qu’ils étaient Charlie, ont dit qu’ils étaient policiers, ont dit qu’ils étaient Juifs. Mais la possibilité de s’exprimer, c’est évidemment de pouvoir donner son avis. »
a déclaré Manuel Valls hier, à l’occasion des 70 ans de la très officielle et régimiste Agence France presse (AFP). S’il a osé parler de liberté d’expression, il a immédiatement rappelé qu’elle n’était offerte qu’aux ennemis de la France, aux antiracistes, aux extrémistes juifs, aux exterminationnistes, annonçant un nouveau durcissement des lois liberticides, figurant déjà parmi les plus répressives du monde :
« Il faut mener un débat partout dans notre société, dans nos quartiers, pour expliquer qu’il y a une différence entre la liberté d’expression et ce que sont des délits: le racisme, l’antisémitisme, l’apologie du terrorisme, le négationnisme. Ce ne sont pas des opinions, ce sont des délits qui doivent [sic] être condamnés par la loi, et encore plus sévèrement puisque nous voulons durcir la législation dans ce domaine. »